Éléphalkan

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Éléphalkan est un terme politique utilisé pour la première fois en 2011 dans une analyse du magazine Dialogue concernant la République démocratique du Congo (RDC). Éléphalkan décrit une nouvelle formule pour les États faibles qui combine les avantages de la fragmentation (balkanisation) et ceux de l'éléphant malade, donc l'État faible, soutenue par des puissances étrangères sans les effets négatifs des deux[1].

L'exemple du Congo

Machtbereiche im Kongo bei Kriegsende (Juni 2003)

La formule de Éléphalkan essaie de combiner les avantages des deux approches balkanisation et soutien d'un éléphant malade, sous l'exclusion des inconvénients. Il n'y aura ni frais engagés pour la construction d'un nouveau système de l'État, ni pour des projets humanitaires autour de l'État soutenu artificiellement en vie[1].

L'Éléphalkanisation étudie d'abord les raisons d'instabilité. Pour ce faire, tous les intérêts sont nommés, qu'ils soient locaux ou étrangers ou économique. Tentatives réelles ou perçues comme sécession d'une province ne sont pas observées. En renforçant la gouvernance locale (décentralisation et de subsidiarité), les intérêts locaux sont renforcés et intégrés plus étroitement dans l'administration centrale. Cela renforcera celle-ci et l'État peut reprendre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire. Ainsi, il reprend le contrôle du pouvoir d'État, de la douane et de la souveraineté fiscale. L'État de droit est renforcé, ce qui à son tour, répond aux besoins des investisseurs étrangers.

Selon l'auteur de Boeck, des discussions sur la balkanisation « est, finalement, une opération qui distrait des véritables enjeux.» Par ses références historiques, ces discussions n'attirent que l'attention sur les « sécessions territoriales et sur des questions de nationalité » pendant que les vrais dangers viennent – indépendamment de leur nationalité – de ceux qui servent le capital au lieu du peuple[1].

Répartition

Après la publication de l'article de Guy de Boeck dans la revue Dialogue en juillet 2011, le terme a été repris d'un côté par l'agence de presse pontificale missionnaire Fides[2], de l'autre côté par divers organismes œuvrant dans la mission l'est du Congo[3],[4]. L'hebdomadaire Nord-congolais Itimbiri ya Sika a publié un dossier sur le sujet fin séptembre[5].

Littérature

Références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Guy de Boeck, «La balkanisation de la RDC  », in Dialogue, Dossier spécial juillet 2011.
  2. Fides, le 5 août 2011.
  3. Solidarità Muungano, juillet 2011.
  4. Rete Pace per il Congo, le 5 août 2011.
  5. Itimbiri ya Sika, le 29 Séptembre 2011.

Article publié sur Wikimonde Plus

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