Encyclopédie Wikimonde
Antoine-René de Perier
Antoine-René de Perier | ||
![]() Antoine-René de Perier. | ||
Fonctions | ||
---|---|---|
Garde de la maison militaire du roi | ||
– | ||
Maire de Pressagny-l'Orgueilleux | ||
– | ||
Biographie | ||
XIXème siècle | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Rouen | |
Origine | Rouen | |
Date de décès | (à 79 ans) | |
Lieu de décès | Tours | |
Nationalité | Français | |
Père | Antoine-Daniel de Perier | |
Colonel de la garde nationale de Normandie | ||
Mère | Eléonore Letellier de Brothonne | |
Conjoint | Marie-Louise Bassompierre Sewrin | |
Famille | Famille de Perier | |
Religion | Catholicisme | |
|
||
110px | ||
|
||
![]() |
||
Armes de la famille de Perier | ||
modifier ![]() |
Antoine-René de Perier, né le 22 mai 1800[1] à Rouen et décédé le 27 janvier 1880[2] à Tours, est un maire de Pressagny-l'Orgueilleux de 1848 à 1865 et auteur en 1844 d'un ouvrage intitulé Histoire du chemin de fer de Paris à Rouen.
Biographie
Jeunesse et origines
Antoine-René de Perier est issu de la famille de Perier, une vieille famille française originaire du pays de Caux dont la filiation est prouvée à partir de 1614 au Havre.[réf. nécessaire]
Né le 22 mai 1800 au 20 rue du Contrat-Social à Rouen, il est le fils d'Antoine-Daniel de Perier (1751-1844), colonel de la Garde nationale de Normandie sous la Révolution et d'Eléonore Letellier de Brothonne (1762-1835).[réf. nécessaire]
Garde de la maison militaire du roi (1818-1819)
Le 10 février 1818, il est admis dans les gardes de la maison militaire du roi Louis XVIII, dans la 1re du duc d'Havré. Il démissionne le 7 décembre 1819.
Achat du château de La Madeleine à Pressagny-l'Orgueilleux
Il devient propriétaire du château de la Madeleine à Pressagny-l'Orgueilleux[3] qu'il achète le 9 août 1839 au poète Casimir Delavigne (l'acte d'acquisition précise que la propriété comporte le tombeau de saint Adjutor). À cette occasion, Casimir Delavigne composa un poème « Adieu à La Madeleine » daté d’automne 1839. Les deux derniers vers s’adressent à Antoine-René de Perier : « Qu’un plus riche qui te possède, soit heureux où nous l’étions tant ! » [réf. nécessaire]
Il revend le château en 1864 à la baronne Thénard[4]. En 1865, il se sépare d'une bonne partie de sa très grande bibliothèque[5].
Maire de Pressagny-l'Orgueilleux (1848-1865)
Le 15 août 1848, il est élu maire de Pressagny-l'Orgueilleux[6]. Il est réélu maire Le 27 septembre 1860 et le reste jusqu'au 2 janvier 1865.
Mariage
Il épouse Le 9 septembre 1839 Marie-Louise Bassompierre[7], fille de Charles Augustin Bassompierre dit Sewrin, secrétaire général des archives de l'Hôtel des Invalides et auteur dramatique, et de Louise-Julie des Acres de l'Aigle.
Retraite et décès
Vivant de leurs rentes, Antoine-René de Perier et son épouse s'installent à Tours, rue de l'Hospitalité.[non pertinent] Son épouse meurt à Tours 23 mars 1877 lui-même meurt aussi dans cette ville le 27 janvier 1880.
Œuvre
- Histoire du chemin de fer de Paris à Rouen, description historique, critique, monumentale des lieux situés sur cette ligne[8].
Articles connexes
- Étienne de Perier
- Antoine-Alexis de Perier de Salvert
- Louis-François-Achille de Perier de Salvert
- Jean Pierre Perier du Petit Bois
Notes et références
- ↑ Archives départementales de Seine-Maritime, « Acte de naissance d' Antoine-René de Perier », sur Archives départementales de Seine-Maritime (consulté le 13 juin 2020)
- ↑ « Acte de décès d'Antoine-René de Perier », sur Archives départementales de Seine-Maritime (consulté le 13 juin 2020)
- ↑ Voyage historique et pittoresque de Rouen à Paris sur la Seine, en bateau à vapeur, Troisième édition, [lire en ligne], p. Page 75
- ↑ La vie et l'office de Saint-Adjuteur, patron de la noblesse et de la ville de Nernon en Normandie. Precedes d'une introduction historique et bibliographique par Raymond Bordeaux, [lire en ligne], p. XXX
- ↑ Catalogue des livres provenant de la bibliothèque de M. de Perier, parmi lesquels on remarque une belle collection d'ouvrages concernant la Normandie, 1865.
- ↑ Rémy Lebrun, Pressagny-l'Orgueilleux. Histoire d'un village normand au bord de la Seine, juin 2012, page?
- ↑ « Acte de mariage d'Antoine-René de Perier », sur Archives communales de Paris (consulté le 13 juin 2020)
- ↑ Antoine-René de Perier, Histoire du chemin de fer de Paris à Rouen, description historique, critique, monumentale des lieux situés sur cette ligne, Rouen, 1844.
Article publié sur Wikimonde Plus
Erreur Lua dans Module:Suivi_des_biographies à la ligne 197 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).