Association Bleu Blanc Rouge

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Bleu Blanc Rouge

Cadre
Forme juridique Association loi de 1901
But favoriser l’insertion professionnelle et sociale des jeunes citoyens européens, des résidents étrangers et plus particulièrement des jeunes français issus de l’immigration et/ou de quartiers défavorisés, de les accompagner dans le cadre de leurs démarches de recherche d’emploi et d’assurer le suivi de leur intégration sociale et professionnelle dans un but de prévention de la délinquance ; mobiliser et de fédérer les acteurs de l’insertion sociale et professionnelle dans le cadre dudit projet et de s’appuyer sur les dynamiques, le partenariat et les structures locales, régionales et nationales existantes pour la mise en œuvre d’un espace civique ; responsabiliser les jeunes dans leur rôle de citoyens en les rapprochant des institutions publiques ; organiser avec l’État, les collectivités territoriales et les organismes publics et privés un service ayant pour objet de formaliser et de développer un partenariat pour résoudre les problèmes sociaux observés à l’échelon régional et national.[1]
Fondation
Fondation 2006
Identité
Siège Argenteuil puis Paris (2008)[2]
Président Nadji Hamida
Trésorier Stéphanie Andler
Site web francebbr.fr

Bleu Blanc Rouge est une association d'Argenteuil fondée en avril 2006, « indépendante, neutre, apolitique et laïque » mais dont le nom est ouvertement un « pied de nez » à la fête annuelle du Front national qui porte le même nom. Son but est de rapprocher « banlieue » et monde du travail.

L'association a été critiquée par le Mouvement des jeunes socialistes comme une possible « manipulation sarkozyste », une « association qui serait allouée à l'UMP ». Selon les jeunes socialistes, celle-ci est « logée dans des locaux flambant neufs, elle bénéficie de 40 000 euros de subventions préfectorales alors qu'une association de quartier ne touche que 200 euros par an en moyenne[3] ».

Ces accusations font référence au passage du Ministre d'État, Ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy sur la dalle d'Argenteuil le 25 octobre 2005, lors duquel le ministre a créé une polémique en prononçant le mot « racaille » des jeunes ont interpellé le ministre de l'Intérieur, lequel leur a ensuite ouvert son carnet d'adresses et fait rencontrer diverses personnalités.

BBR est apparue à la télévision aux côtés de personnalités, notamment de l'UMP, dont le 2 mars 2007 aux côtés de Nicolas Sarkozy lors d'une émission du Grand journal de Canal+ lui étant consacrée.

L'association est intervenue à plusieurs reprises sur le thème de l'emploi et de la crise identitaire. Ainsi, a-t-elle mis en place des job-dating sur la ville d'Argenteuil et organiser une rencontre avec les associations algériennes dans le cadre d'un échange culturel.

L'association BBR a participé avec l'ICV[Quoi ?] à la réalisation de programmes télévisuels courts visant à promouvoir la diversité par le biais de petites biographies de personnalités, issues de la diversité, qui ont compté dans l'Histoire de France. Ces programmes seront visibles à partir de l'été 2008.

Le prochain projet de l'Association est de mettre en place avec le soutien de ses partenaires un dispositif d'"internat-préprépa" visant à permettre aux étudiants de banlieue de toute origine de bénéficier d'un accompagnement et d'une prise en charge pour intégrer des écoles préparatoires aux grandes écoles.

Liens externes

Notes et références

Article publié sur Wikimonde Plus

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