Attaque à Anvers en mars 2017
L'attaque d'Anvers de mars 2017 a eu lieu le jeudi .
Description
Elle survient une journée après l'attentat du Parlement de Westminster.
Ce jour-là, un homme fonce avec sa voiture sur des passants dans une rue piétonne d'Anvers, en Belgique. Personne n'est finalement blessé.
L'homme est inculpé pour « tentative d’assassinat à caractère terroriste, tentative de coups et blessures à caractère terroriste et infraction à la législation sur les armes », et placé en détention provisoire.
Il s'agit de « Mohamed R. », né le , français d'origine tunisienne.
Une source proche de l'enquête affirme qu'« il n’est pas confirmé [à l'heure actuelle] qu’il s’agit d’un attentat terroriste ». Les premières explications du suspect « n’avaient aucun sens », précise-t-elle, tandis qu'une autre source a suggéré que des chefs d’inculpation larges avaient été choisis par précaution.
« Différentes armes ont été découvertes dans le coffre » de sa voiture, « des armes blanches, un riot gun [fusil à pompe] et un bidon contenant un produit encore indéterminé », selon le parquet. L'homme portait aussi une « tenue de camouflage ».
L'homme était ivre au moment de son acte. Après avoir été interpellé, il a été placé en cellule de dégrisement et semblait ne toujours pas avoir été entendu le vendredi matin du fait de son état, selon la source française proche de l’enquête, qui ajoute que l'homme avait déjà passé la nuit du 22 au 23 en cellule de dégrisement après un différend familial avec sa compagne ou ex-compagne résidant à Anvers.
Une source policière française précise que le suspect n’était « connu pour aucun fait terroriste », mais pour de nombreuses « infractions de droit commun » comme vols, violences, usage de stupéfiants ou port d’arme. Il aurait pu tenter d’échapper à un contrôle alors qu’il conduisait en état d’ébriété.
Selon ce que rapportent des médias belges, les policiers avaient retrouvé le suspect endormi au volant de sa voiture garée sur un quai, après une course-poursuite, et son état n’avait pas permis de l’interroger[1],[2].
Notes et références
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