Christian Guy
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Jean Christian Guy |
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Christian Guy, né le à Lyon (Rhône) et mort le à Roanne (Loire), est un artiste peintre français.
Biographie
Aux frontières du réel, entre le pop art et l’hyperréalisme, Christian Guy exprime les temps forts de son époque.
Né à Lyon le [1], il avait déjà à son actif, à l’état de fœtus, une victoire dans le raid Marseille-Cannes de canot automobile, en .
Dès qu’il perçoit l’utilité de ses mains il dessine, il peint, il écrit. À 11 ans, il réalise sa première série de tableaux Feutres sur Isorel laqué / La Corrida. La même année il acquiert un poste de télévision. Nous sommes en 1959. La boîte à image le projette dans une nouvelle société de communication.
Adolescent, il habite à Angers, où il rencontre Nina, le couple aura un fils, Thibault[2].
Après avoir écumé toutes les « foires aux croûtes », il étudie les beaux-arts à la Kunstgewerbeschule de Zurich (Suisse).
Son objectif est de se libérer de la peinture officielle, des techniques traditionnelles. Les maîtres de ses maîtres sont Robert Rauschenberg, Roy Lichtenstein, Claes Oldenburg, George Segal, James Rosenquist et Andy Warhol.
Imprégné de leur esprit de designer, il rentre en France et s’installe à Paris. Publicis, Dupuis-Compton et Publi-Service lui servent de rampe de lancement mais aussi de révélateur. Il est définitivement inadapté à la société de consommation et à ses dérives : « L’art de la peau de banane et de la masturbation verbale me rend réfractaire à toute structure capitalistique traditionnelle. »
C’est Pierre Barret qui donne un nouvel élan à sa carrière en lui confiant la mise en page de Moto Journal. À plein temps jusqu’en 1977, puis deux semaines sur quatre jusqu’en 1986, cet arrangement professionnel lui laisse quinze jours de peinture par mois.
Il rencontre alors la laque glycérophtalique plus connue sous le nom de la marque Ripolin. Procréation sur des tas de bois stratifiés comme des momies, dans un flot rhinocérotique de pigments et de touffes de pinceau sans cache, dans un subtil et triangulaire équilibre des couleurs.
Expositions
À partir de cette date, il ne se consacre qu’à son art et à ses proches. Depuis plus de vingt ans, les œuvres de Christian Guy sont exposées dans des lieux aussi originaux que prestigieux :
- Grand Palais, Paris, Figuration Critique en 1981 et 1983, Grands et Jeunes en 1982, 1983 et 1984, Comparaison en 1984.
- Galerie Shérif Fine Art, Sidi Bou Saïd, 1983.
- Centre culturel du Marais, Rétrospective de 70 tableaux, 1984 :
« Maurice Guillaud, directeur du centre était tombé en arrêt sur ma série de la série Dallas. »
Chaque tableau était mis en scène spécifiquement par rapport à son histoire et à son cheminement dans l’exposition. Le tableau de Ray Charles par exemple était enfermé dans une pièce noire, elle-même enfermée dans un couloir noir. En traversant ce couloir, on entendait en boucle la mélodie du célèbre What'd I say.
Les plus curieux apercevaient un trait de lumière émergeant d’un minuscule orifice et, en s’approchant, pouvaient voir Ray Charles en train de chanter What'd I say.
- Galerie des Serbes, Cannes, 40 ans de Festival en 40 tableaux, 1987.
- Galeries du Byblos, Courchevel et Saint-Tropez ; Penson Gallery, New York, 1988.
- Premier Salon de la Voiture de collection, Paris, 1989 ; Jazz Club Lionel-Hampton à l’hôtel Méridien-Étoile, Paris, 1991.
- Spiral Museum, Tokyo, 1992.
- Orangerie du Sénat, jardin du Luxembourg, Paris, Rétrospective, 1997.
- Galerie Angeline Gautier, Saarlouis ; Galerie Caplain-Matignon, Paris, 2000, 2001 et 2002.
- Galerie Pikinasso, Roanne, 2000, pour la sortie de son premier livre L’Ère du temps.
- Délio Romang Gallery, Gstaad, en 2001 et 2002.
- Galerie Seine 51, Paris, 2003.
- Expositions permanentes : Londres, Miami, New York, Opéra Gallery Paris, etc.
Voir aussi
Article connexe
Références
- ↑ État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- ↑ Alexandra Tissot, « Le peintre laqueur d’étoiles », sur lebruitquicourtenroannais.fr, (consulté le )
Liens externes
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