Démocide
Démocide est, comme politicide, un néologisme inventé au milieu des années 1980 par le politologue américain Rudolph Joseph Rummel dans son essai Death by Government (traduction française en 1994) afin de disposer d'un concept plus large que celui de génocide, limité aux massacres de masse commis exclusivement sur critères ethniques et/ou religieux.
Ce mot est rarement usité dans la langue française qui posséde déjà les termes populicide et génocide.
Définition
Pour Rummel, le génocide recouvre trois significations différentes :
- dans un sens commun, c'est le meurtre par le gouvernement d'une population en raison de son appartenance nationale, ethnique, raciale, ou religieuse ;
- dans le sens juridique, un « génocide » est défini par le traité international de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Il inclut aussi les actes non fatals qui finissent par entraîner la mort du groupe, comme les avortements ou stérilisations forcés, ou qui transfère de force les enfants de cette population à une autre. Le sens plus général du génocide est identique au sens commun mais inclut aussi les assassinats politiques ou meurtres intentionnels par le gouvernement. C'est pour éviter la confusion entre ces trois significations que Rummel a créé le mot « démocide » désignant exclusivement ce dernier sens, et faisant double-emploi avec « politicide », créé pour les mêmes raisons par deux chercheurs américains, Barbara Harff (en) et Ted Robert Gurr, dans un article de 1988 intitulé [1].
Pour créer ce néologisme de « démocide » avec un sens qu'il veut différencier de « génocide », Rummel s'appuie sur la distinction de sens entre les mots grecs genos, peuple (au sens d'ethnie ou de nation) et demos, population (au sens de masse d'individus).
Toutefois en voulant d'emblée élargir son concept, Rummel introduit aussitôt une confusion entre les trois notions de « démocide », « politicide » et « génocide » en définissant explicitement le démocide comme « le meurtre d'une personne ou d'une population par un gouvernement, y compris le génocide, le politicide, et les exécutions de masse ». Par exemple, le meurtre initié ou ordonné par un gouvernement pour des raisons politiques devrait être considéré comme un démocide. Le démocide peut aussi inclure les morts induites par « l'irrespect intentionnel, ou consciemment cruel et ignoble pour la vie humaine »; ce qui permet de prendre en compte de nombreuses morts dues à des abus divers et à des négligences volontaires, comme les famines organisées.
En revanche, Rummel exclut clairement de sa définition les batailles entre soldats, la peine capitale, les actions entreprises contre les civils armés lors des répressions d'émeutes ou de manifestations violentes, et les morts de non-combattants lors des attaques sur des cibles stratégiques militaires (dommage collatéral)[2].
Rummel ajoute : « J'utilise la définition civile du meurtre, qui dit que quelqu'un peut être coupable de meurtre s'il est responsable de la perte d'une vie à cause d'un irrespect conscient pour cette vie, comme lors de l'enfermement de gens dans des camps où ils meurent rapidement de malnutrition, de maladies non soignées, et d'épuisement dans des travaux forcés, ou par la déportation vers des terres désolées où ils risquent de mourir rapidement d'exposition aux intempéries et de maladie ».
Les exemples de démocide proposés incluent les Grandes Purges perpétrées par Joseph Staline en Union soviétique, les morts dues aux politiques coloniales dans l'État indépendant du Congo, et le « Grand Bond en avant » de Mao Zedong provoquant en une famine qui tua des millions de Chinois. Ces exemples ne sont pas des génocides mais des politicides, car les victimes n'en ont pas été sélectionnées suivant un critère racial ou ethnique, mais ont été tuées par l'exercice des politiques gouvernementales. La famine est classée par Rummel comme démocide si elle remplit la définition ci-dessus.
Rummel n'avait initialement pas classé le « Grand Bond en avant » comme démocide, pensant que les politiques de Mao étaient bien largement responsables de la famine, mais de manière involontaire ou par erreur, et que le « Grand Timonier » avait changé de politique après avoir appris leur résultat, or une famine non-intentionnelle ne constitue pas un démocide. Mais les révélations de l'ouvrage Mao : l'histoire inconnue indiquent que Mao anticipait la famine dès le début de l'application de son programme et n'a consenti à changer de politique que par la réunion de 7 000 hauts-membres du Parti communiste chinois. Rummel admit donc la famine était bien intentionnelle et peut être qualifiée de démocide.
Recherches de Rummel sur le démocide
Les accusations d'exécutions de masse par un gouvernement sont assez courantes. Les cas moins courants sont les accusations documentées et appuyées par des preuves tangibles, car les gouvernements criminogènes prennent soin de détruire les preuves de leurs intentions et décisions, et d'effacer les traces de la mémoire collective. Pratiquement toutes les accusations de démocide ou politicide sont disputées, mais la solidité des preuves varie au cas par cas.
Les sources utilisées par Rummel incluent des études académiques, des témoignages de réfugiés, des mémoires, des biographies, des analyses historiques, des décomptes d'exhumations de corps, des traces écrites tenues par les meurtriers eux-mêmes, etc. En bref les données utilisées sont toutes les estimations disponibles en anglais pour toutes les nations sur la durée d'un siècle, et accessibles dans les bibliothèques que Rummel a explorées, y compris la Bibliothèque du Congrès.
Le résultat de cette analyse est l'estimation la plus probable avec une fourchette décrivant les maxima et minima plausibles de morts, et encadrent donc probablement le véritable décompte. Afin de définir ces maxima et minima, Rummel a inclus des estimations qui peuvent parfois être considérées comme fantaisistes. De nombreuses sources historiques ont été ajoutées après la publication de ses livres sur le sujet.
Son décompte de 43 millions de morts par démocide pendant le régime de Staline comprend les morts en Union Soviétique et dans les pays satellites. C'est un nombre bien plus élevé que le chiffre plus souvent avancé académiquement de 20 millions. Rummel a expliqué cette large différence par l'utilisation d'une estimation tirée du livre de Robert Conquest, The Great Terror publié en 1968 et qu'il n'a pas tenu compte du qualificatif « très certainement en dessous de la vérité » utilisé fréquemment par Conquest. Les décomptes de Conquest excluent les morts des camps après 1950, et avant 1936; les exécutions de 1939-53, les vastes déportations des populations des nations sous domination soviétique et leurs morts sur la période 1939-1953, la déportation massive de membres de minorités à l'intérieur de l'Union soviétique dans les années 1941-1944 et leurs exécutions, et les assassinats perpétrés par l'Armée rouge et la Police secrète en Europe de l'Est sur les années 1944-1945. De plus, l'Holodomor qui a tué 5 millions de gens de 1932 à 1934 n'est pas compté.
De même, les chiffres évoqués pour le Congo sont manifestement erronés, et correspondent à ceux avancés alors par certains Britanniques, qui étaient par ailleurs les principaux "concurrents" de Léopold II dans la colonisation du Congo. Selon de nombreuses sources, le nombre de 10.000.000 de victimes seraient supérieur à la population totale du Congo à l'époque.
En outre, il convient de rappeler qu'il n'est en aucun cas établi que ce soit sur ordre du roi Léopold II que les massacres aient été commis (ce dernier ayant toujours, dans sa correspondance, exigé que les abus soient réprimés) mais du fait des agents européens (plus d'une dizaine de nationalités) œuvrant pour l'EIC (donc pour Léopold II), et des soldats indigènes enrôlés (souvent de force) impayés et parfois livrés à eux-mêmes.
À l'inverse, on peut s'interroger sur l'absence de références chez Rummel du massacre des populations indigènes en Amérique du Nord, ou aux victimes de la colonisation anglaise, portugaise, française ou hollandaise.
La recherche de Rummel montre que le nombre de morts par démocide est bien plus important que le nombre de morts du aux guerres. Après avoir analysé 8 000 rapports de morts causées par des gouvernements, Rummel estime qu'il y a eu 262 millions de victimes de démocide au cours du XXe siècle. D'après ces chiffres, six fois plus de gens sont morts de causes dues aux actions des personnes travaillant pour un gouvernement que n'en sont morts lors des batailles.
Une des conclusions de Rummel est que les démocraties libérales ont causé moins de démocides que les régimes autoritaires[3]. Il explique qu'il y a une relation entre pouvoir politique et démocide : le meurtre de masse pour raison politique devient de plus en plus facile à mesure que le pouvoir politique n'est plus contrebalancé par des sociétés civiles structurées. À l'opposé, plus ce pouvoir est limité et contrebalancé, plus la violence est rare. D'après Rummel, « plus un régime politique a du pouvoir, plus son peuple risque d'être tué. C'est une raison majeure de promouvoir les libertés ». Rummel conclut : « la concentration des pouvoirs politiques est la plus grande cause de meurtre sur Terre ».
Plusieurs autres chercheurs ont obtenu des résultats similaires. Selon le CIDCM, « les normes et les structures politiques démocratiques limitent les décisions que peut prendre l'élite quant à l'utilisation de la répression contre les citoyens, alors que les élites autocratiques ne sont pas soumises à ces limitations. Une fois en place, les institutions démocratiques - même partielles - réduisent le risque de conflit armé et de génocide / politicide »[4].
Exemples de démocides selon Rummel
Antérieurs au XXe siècle[5]
Événements | Période | Nombre de victimes |
---|---|---|
Croisades | 1095-1272 | 1 000 000 |
Croisade des Albigeois | 1208-1249 | 200 000 |
Par l'invasion des Mongols | XIVe-XVe siècle | 39 927 000 |
Par l'occupation des Aztèques | Plusieurs siècles | 1 000 000 |
Guerre de Trente Ans | 1618-1648 | 5 750 000 |
Chasse aux sorcières | XVe-XVIIe siècle | 100 000 |
Inquisition espagnole | XVIe-XVIIIe siècle | 350 000 |
Guerre de Cent Ans | XIVe-XVe | 25 000 000[6] |
En Chine | 221 av. J.-C.-XIXe siècle | 33 519 000 |
En Iran | Ve-XIXe siècle | 2 000 000 |
En Russie | Xe-XIXe siècle | 1 007 000 |
Empire ottoman | XIIe-XIXe siècle | 2 000 000 |
En Inde | XIIIe-XIXe siècle | 4 511 000 |
Au Japon | 1570-XIXe siècle | 1 500 000 |
Timourides | 1369-1507 | 17 000 000 |
Démocides contre les Amérindiens (total) | XVIe-XIXe siècle | 13 778 000 |
Révolution française | 1793-1794 | 263 000 |
Démocides du XXe siècle
Ces démocides ont causé la mort de plus de 260 millions de personnes[7]:
État | Période | Nombre de victimes |
---|---|---|
Colonialisme | 1900-Indépendance | 50 000 000 |
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1885-1908 | 3 480 000[8] |
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1933-1945 | 20 946 000 |
dont Génocide juif | 1938-1945 | 5 500 000 |
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1936-1945 | 5 964 000 |
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1958-1987 | 1 503 000 |
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1900-1920 | 1 417 000 |
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1900-1917 | 1 066 000 |
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1928-1949 | 10 075 000 |
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1909-1918 | 1 883 000 |
dont Génocide arménien | 1915-1923 | 1 200 000 |
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1917-1991 | 61 911 000 |
dont Holodomor | 1932-1933 | 4 000 000 |
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1945-1988 | 1 585 000 |
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1945-1989 | 2 306 000[9] |
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1944-1980 | 1 072 000 |
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1949-1987 | 77 277 000 |
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1923-1949 | 3 465 000 |
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1948 à aujourd'hui | 1 563 000 |
Génocides et politicides de 1955 à 2001[10]
État | Période | Nombre de victimes (estimation basse) | Nombre de victimes (estimation haute) |
---|---|---|---|
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1956-1972 | 400 000 | 600 000 |
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1955-1985 | 250 000 | 350 000 |
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1965-1975 | 100 000 | 150 000 |
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1959 | 65 000 | 65 000 |
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1963-1975 | 30 000 | 60 000 |
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1962 | 300 000 | 1 500 000 |
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1964 | 12 000 | 20 000 |
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1964 | 1 000 | 10 000 |
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1965-1973 | 140 000 | 140 000 |
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1966 | 500 000 | 1 000 000 |
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1966-1975 | 400 000 | 850 000 |
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1978-1996 | 60 000 | 200 000 |
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1971 | 1 000 000 | 3 000 000 |
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1972-1979 | 50 000 | 400 000 |
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1972-1976 | 60 000 | 60 000 |
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1973-1977 | 5 000 | 10 000 |
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1973-1976 | 5 000 | 10 000 |
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1975-2001 | 500 000 | 500 000 |
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1975-1979 | 2 035 000 | 3 500 000 |
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1975-1992 | 100 000 | 200 000 |
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1976-1982 | 9 000[10]-10 000[12] | 10 000-20 000[10] |
![]() |
1976-1979 | 10 000 | 10 000 |
![]() |
1977-1979 | 3 000 | 4 000 |
![]() |
1978-1992 | 1 800 000 | 1 800 000 |
![]() |
1978 | 5 000 | 5 000 |
![]() |
1980-1989 | 40 000 | 60 000 |
![]() |
1980-1986 | 200 000 | 500 000 |
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1981 (avril)-1982 (février) | 5 000 | 30 000 |
![]() |
1981-1992 | 10 000 | 20 000 |
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1983-2003 | 2 000 000 | 2 000 000 |
![]() |
1988-1991 | 180 000 | 180 000 |
![]() |
1988-1991 | 15 000 | 50 000 |
![]() |
1988 | 5 000 | 20 000 |
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1989 (septembre)-1990 (janvier) | 13 000 | 30 000 |
![]() |
1992-1995 | 225 000 | 225 000 |
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1993 (octobre)-1994 (mai) | 50 000 | 50 000 |
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1994 | 500 000 | 1 000 000 |
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1999 | 10 000 | 10 000 |
Dirigeants les plus criminogènes du millénaire
Personnalité[13] | Période de pouvoir | Nombre de victimes |
---|---|---|
Mao Zedong | 1923-1976 | 52 000 000[14] |
Joseph Staline | 1929-1953 | 43 000 000 |
Genghis Khan | 1215-1233 | 30 000 000[15] |
Adolf Hitler | 1933-1945 | 21 000 000 |
Kubilai Khan | 1252-1279 | 19 000 000 |
Tamerlan | 1369-1405 | 17 000 000 |
Dynastie Qing, principa- lement l'impératrice Cixi |
1859-1864[16] | 12 000 000 |
Tchang Kaï-chek (si on le tient pour unique responsable de la guerre civile) | 1927-1949 | 10 000 000 |
Hideki Tojo | 1941-1945 | 4 000 000 |
Pol Pot | 1975-1979 | 2 000 000 |
Voir aussi
Références
- ↑ (en) Barbara Harff (en) et Ted Robert Gurr, « Toward Empirical Theory of Genocides and Politicides : Identification and Measurement of Cases Since 1945 », International Studies Quarterly, John Wiley & Sons, vol. 32, no 3, , p. 359-371 (JSTOR 2600447, lire en ligne)
- ↑ Définition du démocide.
- ↑ Les démocraties libérales moins meurtrières que les régimes autoritaires
- ↑ La démocratie réduit le risque de démocide
- ↑ Rudolph J. Rummel, Death by Government, [lire en ligne], dont democide : murder by government.
- ↑ À cause de la peste noire (Bruno Halioua, Histoire de la médecine, Masson, , 272 p. (ISBN 2294010566) [lire en ligne], « La grande peste ou peste noire », p. 103).
- ↑ Rudolph J. Rummel, Death by Government, [lire en ligne], dont 20th century democide (ces estimations sont disputées)
- ↑ 3 480 000 au XXe siècle, au total 10 000 000 (non démontré, et peu plausible, sachant qu'au moment de l'indépendance en 1960, la population totale du territoire était d'environ 12 000 000 personnes, et avait sensiblement augmenté depuis la reprise de la tutelle sur le territoire par la Belgique en 1908).
- ↑ Conclusions de l'institut national de recherche historique sur les crimes du régime communiste, créé par la loi n° 1-724 du 21 décembre 2005, sur [1]
- ↑ 10,0 10,1 et 10,2 Barbara Harff, « No Lessons Learned from the Holocaust ? Assessing Risks of Genocide and Political Mass Murder since 1955 », American Political Science Review, vol. 97, no 1, (lire en ligne) (ces estimations sont disputées).
- ↑ (en) Vietnam, post-war Communist regime (1975 et seq.): 365,000, Secondary Wars and Atrocities of the Twentieth Century
- ↑ Estimation du nombre de personnes « disparues » ou assassinées, par (es) Graciela Fernandez Meijide / Ricardo Snitcofsky, Elisa Somoilovich, Jorge Pusajo, Las Cifras de la Guerra Sucia : investigacion a cargo, Asamblea Permanente para los Derechos Humanos, Buenos Aires, , 58 p., p. 33, cité par Hobsbawn in Eric Hobsbawn, L'âge des extrêmes : Histoire du court XXe siècle, coédition Complexes/Le Monde Diplomatique, , 810 p. (ISBN 2870277458), p. 752
- ↑ Rudolph J. Rummel, Death by Government, [lire en ligne], dont Statistics.
- ↑ Jung Chang et Jon Halliday, Mao, Gallimard, Paris, 2006, p. 477
- ↑ Rudolph J. Rummel, Death by Government, [lire en ligne], dont Genocide : Meaning and Definition.
- ↑ Rébellion Taiping
Liens externes
- Manuscrit de pré-publication du livre de Rummel Statistics of Democide
- Democide Information Service
- Never Again - Groupe de prévention internationale des génocides; a organisé le Forum pour le Rwanda 2004 au musée de la Guerre impériale de Londres.
- Power Kills - Site Web de Rummel.
- Site de Matthew White compilant des estimations de morts dans les batailles.
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