Dark romance

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Sous-genre de la littérature sentimentale, la Dark romance (« romance sombre ») entre dans la catégorie des romances « interdites »[1], mettant en scène des relations parfois condamnées par la morale ou par la loi. Dans ce genre littéraire à la frontière entre amour, désir et violence, l’auteur joue avec les limites de la morale et le franchissement de l’interdit.

Origines

Aux États-Unis

Née en 2013 aux États-Unis d’abord par le biais de l’auto-édition avec les séries Monsters in the Dark de Pepper Winters ou The Artists Trilogy de Karina Halle, le succès de ce sous-genre lui a permis d’être rapidement repris par les principales maisons d’éditions américaines telles que Random House et Grand Central.[réf. nécessaire]

En France

Si quelques titres sont parus en France, tels que Captive in the Dark, le dyptique de C.J. Roberts, publié en 2015 chez Pygmalion, il faut attendre 2017 pour que les premiers titres se revendiquant ouvertement de ce genre paraissent, sous l’impulsion de la collection &H[2] qui publie Dark Romance, de Penelope Douglas.

Thématiques

« Les frontières de la morale sont floues. Ce sont des personnages avec lesquels vous ne voudriez pas avoir d’ennuis dans la vraie vie, mais c’est ce qui rend la lecture de leurs aventures si intéressante.[3] » Dans le prolongement de la romance New Adult, la Dark romance met en scène de jeunes adultes, effectuant leurs études ou débutant dans la vie active. Les thématiques traitées sont toutefois différentes, portant sur des aspects plus sombres, notamment la vengeance, le pardon, et les traumatismes psychologiques issus d’enfances difficiles, ce qui rapproche ce genre du drame psychologique[4]. Le récit se déroule bien souvent sous forme de huis clos où se déroulent l’intrigue et la naissance de sentiments entre les deux protagonistes.

Sources bibliographiques

Références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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