François de Constantin
François de Constantin (1929-2007) est un peintre et illustrateur français, créateur d’un « bonhomme » qui, à travers les mille situations qu’offre la vie, lui permet d’exprimer toute une philosophie.
Biographie
Né à Paris le 6 février 1929, il entre à l’Ecole des Arts Décoratifs après le baccalauréat. Deux ans plus tard, il part pour la Norvège où il travaille dans le bâtiment puis comme jardinier. Puis, il vit quelque temps au Liban où il travaille dans l’imprimerie et donne des cours de peinture au Lycée français de Beyrouth. Revenu en France, il occupe plusieurs emplois dans le graphisme et la publicité, notamment au journal Paris Match où il reste plusieurs années et fait la connaissance de Jean-Jacques Sempé. Il décide finalement de se consacrer entièrement au dessin, à l’illustration et à la peinture.
Illustration
Il crée le « bonhomme » alors qu'il travaille pour le magazine Elle, sous la direction artistique de Peter Knapp. Il y illustre le "Courrier du Cœur" de Marcelle Ségal[1]. Le cœur devient alors un des thèmes favoris de l'artiste. Par ailleurs, il travaille en tant qu’illustrateur pour les journaux Les Échos, Marie Claire, Okapi[2], le Jardin des Modes et collabore aux campagnes publicitaires du Club Méditerranée. En 1974, il publie avec les Editions Maeght, un livre illustré intitulé Technocratie[3], puis de nombreuses cartes postales sur le thème du cœur. Il illustre les couvertures des livres de René Barjavel édités en folio par Gallimard[4].
Œuvres sur papier
Parallèlement à son travail d'illustrateur, François de Constantin crée tout au long de sa vie des aquarelles et encres de Chine. Il choisit ses sujets au hasard de ses promenades et s'arrête aussi bien sur un menu détail plein de vie que devant un paysage immense.
Les principaux thèmes qui se dégagent de son œuvre sont :
- Les fleurs.
- La vie quotidienne : l’enfant qui pleure, l’oiseau sur le toit, le tracteur à côté du mur ou bien les objets sur la table.
- Les vues de Paris, les vues sa fenêtre.
- Les saisons, le temps qu’il fait, les feuilles tombées ou la fleur qui renaît.
- Les paysages de Provence.
- Le bord de mer : les rochers, la barque, le sable et la mer.
Quand son ami, le peintre chinois Sanyu - qu'il retrouvait régulièrement à La Coupole - regardait ses dessins, il lui disait : « Tu est le Chinois de France et moi, le Parisien de Chine! »
En effet, d’un seul trait comme les Maîtres Chinois, il savait rendre la grâce d’une fleur, l’élan d’une tige, et en quelques tâches de bleu, l’immensité de la mer...
Notes et références
- ↑ pp. 14-15 in L’âge d’or de l’illustration, Gilles de Bure, Éditions du Collectioneur, Paris, 1997
- ↑ pp. Okapi 1973-75 in Cligne Cligne Magazine
- ↑ François de Constantin, Technocratie, Paris, Maeght Editeur, 1974, réédité en 2002.
- ↑ http://www.culture-sf.com/livres-illustrateur-23/Francois-de-Constantin
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