Hommes de parole

Aller à la navigation Aller à la recherche

Hommes de Parole est une fondation humanitaire basée à Genève, créée en 2001 par l'éditeur français Alain Michel.

Origine

Hommes de Parole est une association engagée pour l’humanité et la paix dans le monde.

Elle est indépendante, neutre, et n’appartient à aucun mouvement religion, politique, philosophique, idéologique ou économique.

Champs d’action

Hommes de Parole se spécialise dans deux domaines. Le premier est celui des rencontres et des congrès. Le but principal est de permettre le dialogue entre ceux qui ne peuvent pas se rencontrer dans les contextes traditionnels. Les rencontres donnent la possibilité de trouver des solutions et d’agir ensemble pour un futur meilleur pour tous, dans la paix et la fraternité. Le deuxième est celui de l’édition et de la communication. Des livres chargés d’histoires et de témoignages invitent le lecteur au questionnement sur les relations entre les Hommes et prônent, d’une manière directe ou pas, la paix dans le monde.

La thématique principale est celle du conflit israélo-palestinien[réf. souhaitée].

Projets principaux

Depuis 2003, la fondation organise des rencontres d’exception entre Juifs et Musulmans, du monde entier en général et d’Israël et de la Palestine en particulier.

Congrès de Caux

Le congrès de Caux est une rencontre israélo-palestinienne ayant réuni une quarantaine de personnalités d’influences, politiques, religieux, scientifiques, universitaires, travailleurs sociaux, en Suisse du 23 au 26 juin 2003. L’objectif est de discuter d’une « alliance pour une culture de paix au Moyen-Orient ».

Congrès mondial des imams et rabbins pour la paix

Le premier Congrès mondial des imams et rabbins pour la paix se tient du 3 au 6 janvier 2005 à Bruxelles. Il réunit cent imams et rabbins afin de discuter de la question israélo-palestinienne et de témoigner au monde que les causes du conflit ne sont pas de nature religieuse. Sont présents René-Samuel Sirat et Talal Sedir, deux personnalités religieuses. Les deux parties témoignent également de la paix et de la réconciliation qui seraient l’essence même de leur religion et rappellent leur passé commun et harmonieux[1].

Un autre objectif de la rencontre est de réfléchir auw solutions à mettre en place afin d'améliorer les formations des imams et des rabbins[2].

La rencontre se déroule sous le haut patronage du roi des Belges, Albert II et du roi du Maroc Mohamed VI[3].

Le deuxième congrès a lieu du 19 au 22 mars 2006, à Séville. Plus de 150 personnalités de l’islam et du judaïsme participent à une discussion dans le but de contribuer à la paix dans le monde et particulièrement dans le Proche-Orient[réf. souhaitée]. Sont présents des personnalités neutres, des personnalités d’autres religions, des universitaires, des professionnels de l’éducation, des étudiants d’écoles rabbiniques et coraniques.

Un des objectifs de la rencontre est de lancer un observatoire international inter-religieux.

Le troisième congrès se tient à Paris, du 15 au 17 décembre 2008 et a pour thème « la Sacralité et la Paix ». Il est coorganisé avec la collaboration de l’UNESCO. La rencontre réunit 80 participants dont 25 rabbins, imams et chrétiens de la Terre Sainte, accompagnés de chefs religieux et d’experts de 21 pays. Le congrès se déroule avec le soutien et la présence de Abdoulaye Wade, président du Sénégal et président de la 11e session de la Conférence Islamique au Sommet (OCI), Sri Sri Ravi Shankar, directeur de l'Association internationale pour les valeurs humaines (IAHV, Inde) ainsi que Koïchiro Matsuura, Directeur Général de l’UNESCO[4],[5].

L'objectif est de porter une réflexion sur de nouvelles actions en faveur de la paix en Proche-Orient.

Lors de son discours Abdoulaye Wade déclare que le camp de Dieu est celui de la paix et que la réconciliation, la paix et la cohabitation entre Israélien et Palestinien sont à portée de main[6].

Comité permanent pour le dialogue judéo-musulman

Le Comité permanent pour le dialogue judéo-musulman est créé à l’issue du premier congrès. Son but est de permettre un dialogue ouvert et continu entre les deux communautés. Il offre également une institution puissante permettant de réfléchir et d’agir dans l’ensemble des domaines et des problématiques dans lesquels sont impliqués l’islam et le judaïsme.

Il est composé de neuf membres fondateurs, dont quatre personnalités internationales juives, quatre personnalités internationales musulmanes et un président neutre.

2008, année des initiatives de paix

Le 22 septembre 2008, le Congrès mondial des imams et rabbins pour la paix déclare « 2008, année des initiatives de paix pour la réconciliation entre Israéliens et Palestiniens »[réf. souhaitée]. Des religieux, juifs et musulmans, s’engagent à initier et relayer les actions de dialogue et de fraternité entre les deux communautés.

Le dialogue en action/Convois pour la paix

De janvier à mars 2009, des convois humanitaires se rendent à Gaza et à Sderot. Ils sont soutenus par le Congrès mondial des imams et rabbins pour la Paix[7].

Notes et références

  1. « Imams et rabbins font la paix », L'Economiste,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. OBS, « Imams et rabbins ont ouvert leur congrès », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. , LE MATIN, « Le Matin - Congrès des imams et rabbins pour la Paix : les hommes de religions s'allient contre la violence », sur Le Matin (consulté le )
  4. « Des imams et des rabbins construisent la paix à l'UNESCO », ONU Info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Discours de M. Koïchiro Matsuura, Directeur général de l’UNESCO, à l’occasion du Troisième Congrès Mondial des Imams et Rabbins pour la Paix « La Sacralité de la Paix [lire en ligne] 
  6. Rima Hammami, « La masculinité dans les discours sur le développement et le processus de formation de l’Etat Palestinien. La paix est-elle mâle ? », dans Quel genre d’homme ?, Graduate Institute Publications (ISBN 9782940503766, lire en ligne), p. 140
  7. Marek Halter, « Un Rabbin à Gaza. Par Marek Halter », Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )

Article publié sur Wikimonde Plus

  • icône décorative Portail des associations
  • icône décorative Portail de Genève et son canton