Institut de Culture Musicale

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Institut de Culture Musicale (ICM)
Création 1988
Forme juridique Association loi 1901
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Direction Dominique Colas, Christophe Bouchet
Activité Apprentissage de la musique
Effectif 800 enseignants (en 2008)
Site web ICM Musique

L'Institut de Culture Musicale (ICM) est une école spécialisée dans le cours de musique à domicile.

Association fondée en 1988[1],[2] par quatre diplômés de conservatoires nationaux et professionnels de la pédagogie ainsi qu'un avocat au barreau de Paris, l'ICM est affilié à la FFEM (Fédération française de l'enseignement musical, chorégraphique et théâtral) [3]. C'est également la première école de musique à domicile à avoir fait rentrer son activité dans le cadre du Service à la personne et à la famille.

L'ICM est organisé en un réseau de douze délégations régionales (Paris, Lyon, Lille, Bordeaux, Toulouse, Nice, Marseille, Nantes, Grenoble, Strasbourg, Montpellier, Rennes) et départementales réparties sur toute la France qui assurent un service de proximité auprès des élèves et des professeurs. Elles ont également pour mission d'organiser les examens, la composition des jurys et les délibérations auprès des parents ainsi que les concerts d'élèves et de professeurs.

L'Institut de culture musicale fait appel à des professeurs diplômés, choisis en fonction de leur niveau d'études musicales, de leur expérience et investissement en termes pédagogiques et de leur maîtrise de l'instrument. Le recrutement s'effectue au niveau local par les délégués régionaux.

Spécificités

Éveil musical

En plus de l'enseignement traditionnel, l'une des spécificités de l'ICM est d'avoir développé une méthode d'éveil musical à domicile adaptée aux jeunes enfants âgés de 3 à 6 ans. Elle leur permet de découvrir la musique de manière ludique et active dans un cadre familier. Cette méthode éducative se décline en cinq grands axes : chanter, bouger, manipuler, écouter et découvrir. Elle participe au développement psychomoteur de l'enfant via la stimulation de ses capacités sensorielles et le développement de son rapport à l'autre et au groupe :

« Jouer d'un instrument, chanter, seul ou en groupe peut effectivement avoir une influence directe sur les enfants. Elle s'exerce à différents niveaux. Elle contribue à l'insertion sociale quand les enfants apprennent à jouer ensemble. On l'observe aussi dans le domaine des mathématiques, du français et de la lecture. D'une manière générale, elle favorise le développement des aptitudes cognitives (tout ce qui est lié à l'apprentissage), sociales et motrices »

— Hélène Gaget, maître de conférences à l'université Paris IV et conseillère pédagogique à l'ICM, Santé Magazine, Erwan Benezet, Novembre 2001, n° 311, mensuel

Option musique au bac

En parallèle, l'ICM prépare également les candidats à l'option musique du baccalauréat. Ces cours portent sur la partie théorique de l'épreuve et sont dispensés soit à domicile, soit en ligne par un système de visioconférence.

Interventions en milieu scolaire

L'Institut de culture musicale anime des ateliers d'éveil musical dans les crèches, les écoles de la ville de Paris et les conservatoires dans toute la France.

Interventions dans les entreprises

Depuis le début des années 1990, l'ICM intervient également pour les CE de grandes entreprises parmi lesquelles : L'Oréal, Alcatel-Lucent, Aéroports de Paris, TV5 [4] et aussi Crédit Agricole, Crédit Lyonnais, Dassault Aviation, Suez, BNP Paribas, DHL, etc. D'après un article paru dans le Figaro en 1997, ces cours dispensés au sein même de l'entreprise pourraient avoir des conséquences bénéfiques sur les rapports sociaux entre les salariés :

« Au-delà de la simple découverte de la musique, ICM permet aux membres d'une même société d'oublier un temps leurs rapports hiérarchiques »

— Anne-Marie Revol, Le Figaro, Anne-Marie Revol, 7 octobre 1997, n° 16530, quotidien

Liens externes

Notes et références

  1. Le Monde de la musique, mai 2001, n° 254, mensuel
  2. La Lettre du musicien, Stéphane Friédérich, 1re quinzaine de juin 2001, n° 254, bimensuel
  3. Le Progrès / Lyon Matin, Alexandra Michel, 24 octobre 2002, n° 6613, quotidien
  4. CFDT Magazine, Didier Blain, juin 1999, n° 249, mensuel

Article publié sur Wikimonde Plus