Juste après la pluie
Juste après la pluie | |
Auteur | Thomas Vinau |
---|---|
Pays | France |
Genre | Poésie |
Version originale | |
Langue | Français |
Version française | |
Éditeur | Alma Editeur |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 30 janvier 2014 |
ISBN | 978-2-36-279098-0 |
modifier ![]() |
Juste après la pluie[1] est un recueil du poète français Thomas Vinau. Il a été publié le 30 janvier 2014 chez Alma Editeur[2].
Structure du recueil
L'oeuvre est composée de 230 poèmes en vers libres.
Dénués de ponctuation, ces textes rappellent la forme du calligramme[3]. Leur taille, très variable, peut aller de quelques mots, comme le poème "Certitude"[4], à deux pages, comme c'est le cas du poème "Nous avons faim de quelque chose"[5].
Le recueil ne comporte pas de chapitre ou de partie. L'auteur le qualifie de "gros livre de petits poèmes"[6].
Une citation de Cesare Pavese, dans Le métier de vivre, ouvre le recueil :
"Mais la grande, la terrible vérité, c'est celle-ci : souffrir ne sert à rien."[7]
Des vers de George Perros dans J'habite près de mon silence sont cités par Thomas Vinau en fin de recueil :
"Mieux vaut traverser la manche
Sur le dos d'un requin bleu
Que de perdre une heure ou deux
A bien retrousser sa manche."[8]
Un mot de l'auteur, intitulé Lignes de fuite[9], remplit la fonction de postface.
Sujet du recueil
Le poète puise son inspiration dans le quotidien. Les gestes et les événements de la vie de tous les jours sont des sujets de poésie pour Thomas Vinau[10]. Ce recueil peut sembler autobiographique quand l'auteur évoque des humeurs, des questionnements, des insectes ou encore des objets banals[11] dans des poèmes comme "Une peau de banane"[12], "Les édredons"[13] ou bien "Je n'ai pas d'imagination"[14].
"C'est quelque chose qui me sert chaque jour, chaque matin, à me remettre droit, à me nettoyer les yeux, à étirer mes rêves, à muscler ma lucidité."[6]
Liste des poèmes
- Certains dimanches de grands vents
- Le troupeau
- Au compte-gouttes
- Saturée de saveurs
- Tout va bien
- L'éléphant
- Petit linge intime du ciel
- Un rayon
- Complices
- Un petit lambeau
- L'herbe a écrit sur mon dos
- Continuer
- Il est bon de savoir raisonner
- Quelque chose
- Conciliable
- Le bas
- Bon, je ne fais plus rien désormais qu'écouter
- 7h30
- Autrement dit
- Faim
- Là toute simple
- Loupiotes
- Sens
- L'amour traverse la rue
- Coaching
- Le ciel comme une enclume
- La nuit s'allume
- Le désert
- En travers de la gorge
- Le peuple mal taillé
- Une peau de banane
- Une petite rivière
- Le cœur et les pieds
- Bredouille
- J'ai éteint la lampe
- Tout vient à point à qui sait s'étendre
- Le philosophe qui avait trop mangé
- Courir dans la couleur
- Une ligne
- Le trou de ma chaussette
- Comment ne pas fuir
- La muse
- Croire en demain
- Enlève la merde de tes yeux de merde
- Et je lèche et je lèche
- Les nuages sont des cheveux sur son visage
- Mozart était-il myope
- Les mots sur l'épaule
- La tempête merveilleuse
- Certitude
- Des troupeaux de girafes
- Attila
- Dans ce grand wagon blanc
- Cocktail
- Deux orages ne se regardent jamais dans les yeux
- Le fin mot
- Lorsque tout brûle
- Le chemin
- Tu t'efforceras d'être
- Époustouflé de bleu
- Mascarades
- les arbres dorment nus
- Banane et funambulisme
- Une poule et un bébé
- Là-bas
- Des dents dans un hamac
- La marque du collier
- Les entailles ont des ailes
- Un petit quelque chose
- Sur le dos des mouettes
- Faire ce qu'on peut
- A l'intérieur
- Plan large
- Donnant- Donnant
- Tétanos
- Nous avons faim de quelque chose
- L'ardoise noire
- Le roi de l'évasion
- Nuisette
- Amarre
- J'dis ça j'dis rien
- Deux braises
- S'ensevelir
- La mille deuxième nuit
- L'endurance
- Nous ne sommes que des hommes
- J'écris parce que je suis sale
- Nourrir les bêtes
- Du sucre dans les plaies du chimpanzé
- Aporie
- Ni foule ni meute
- L'ascension
- Fais un vœu
- L'horizon ment
- Soif
- Météo
- Théorie de l'évolution
- Manœuvre
- Une boîte en fer
- Sous la table
- Les édredons
- De ce qui est puissant et de ce qui n'est rien
- Au cœur de la cible
- Walser s'en va
- Synchronie
- Clopinettes
- La bonne direction
- Issue
- Lire Chien blanc
- Collision délicate
- L'avaleur de sabre
- Options qu'on ne choisit pas
- Adventice
- Dieu a l'haleine chargée
- Arme de jet
- En haut des ponts
- J'aime pas la crème chantilly
- 6 titres de livres que vous feriez bien d'écrire si vous n'avez rien de mieux à faire
- Deux fois plus grande
- Enfance
- French kiss et bouche-à-bouche
- Les yeux des gens
- Quitter la rade
- La force des fourmis
- La lune et le citron
- L'Utopie ça fait du bruit en marchant
- Recyclage
- Lettre à un ami
- Les barbots du sablier
- Le butin de nos solitudes
- Gibier
- Les points cardinaux
- Les orteils de l'ambassadeur
- Les diamants sont faits de charbon
- Homéopathie du vide
- Où vont les rêves
- L'Histoire
- 171 mouettes
- Happy end
- La forêt déchirée
- Nos petites épaules
- Prise rapide
- La marque du collier
- Le souffle et le reste
- Fait divers
- Parfaitement retournée
- Yoda habite chez moi
- J'ai vu la lumière sourire
- 28 plumes
- L'océan et la serpillère
- Ce noir qui remonte
- De ce que l'âme doit aux semelles
- Il n'y a plus que la mer
- Je n'ai pas d'imagination
- Rite de passage
- État des lieux
- Rapiéçage
- Tartine
- Au fond du bol
- Coup de tête-balayette
- €€€
- Spontex
- Ou presque
- Tant que j'y pense
- Au seuil
- A ceux-là
- Une mandarine qui marche
- Là haut dans les collines
- Sous les lignes à haute tension
- La pelle et le fusil
- Au fond de la casserole
- On ne se refait pas
- Tête-à-tête
- Mon corps est une colocation
- La mort a des mains douces
- Croire au père Noël
- Ontologie
- Outsider
- Les vases communiquantes
- La peau d'Avril
- Issue de secours
- De ce qui est dit dans ce qui n'est pas dit
- Trois grains de sable
- L'inspecteur des travaux
- On pourrait se renseigner
- Soufflé
- La forêt qui ne brûle jamais
- Robin de rien
- Depuis combien de temps
- L'ampleur
- Parfois
- Une question de langue
- Le grand ménage
- Maçonne
- Le molosse zinzinulant
- L'implacable et l'asticot
- Catastrophe
- Mithridatisation
- Bulle
- Mange
- Fais gaffe, tu marches sur mes yeux
- Manucure
- Egotrip
- La mort qui danse
- Gâté
- Nécessité fait loi ou quelque chose comme ça
- Ablutions
- Entre lécher et mordre
- Alberto
- Fossoyeurs
- Et les comètes tombent
- Le petit bazar
- Soupe de cailloux
- A chevaucher dans la brûlure
- Le gant
- Passer la nuit
- En attendant
- L'homme mesure
- Arrondir les angles
- Pieds par-dessus tête
- Juste avant
- Au jour sans jour
- Kilo de plumes
- A quoi bon
- On moissonne comme on peut
- Lampe de poche
- Art brut
- Marécages
- La parenthèse déchantée
- Juste après la pluie
Notes et références
- ↑ Juste après la pluie, Paris, Alma Editeur, , 280 p. (ISBN 978-2-36-279098-0)
- ↑ « Juste après la pluie », sur www.alma-editeur.fr (consulté le )
- ↑ Solange Pinilla, « Juste après la pluie », Etudes,
- ↑ Juste après la pluie, p. page 64
- ↑ Juste après la pluie, p. page 90
- ↑ 6,0 et 6,1 Alma éditeur, « Thomas Vinau - Juste après la pluie »
- ↑ Juste après la pluie, p. page 9
- ↑ Juste après la pluie, p. page 269
- ↑ Juste après la pluie, p. page 271
- ↑ Virginie Neufville, « Gâteau de miettes », Fragments de lecture,
- ↑ Anthony Dufraisse, « In Vinau veritas », Le matricule des anges,
- ↑ Juste après la pluie, p. page 44
- ↑ Juste après la pluie, p. page 144
- ↑ Juste après la pluie, p. page 176
Article publié sur Wikimonde Plus
- Portail de la poésie