L'Ordinatrice ?
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| L'Ordinatrice | ||||||||
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| Auteur | Maud de Belleroche | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Pays | .svg){kind=small} France
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| Genre | récit érotique | |||||||
| Éditeur | La Jeune Parque | |||||||
| Collection | Mémoires pour l'an 2000 | |||||||
| Lieu de parution | Paris | |||||||
| Date de parution | ||||||||
| Nombre de pages | 272 | |||||||
| Chronologie | ||||||||
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L'Ordinatrice ?, sous-titré Mémoires d'une femme de quarante ans[1], est un récit érotique autobiographique de la femme de lettres Maud Sacquard de Belleroche paru le aux éditions La Jeune Parque.
L'œuvre
L'auteure commence par décrire comment elle fut initiée aux choses du sexe (et à certaines tendances sadomasochistes) par sœur M., une religieuse mariste qui était enseignante dans le couvent et école où l'auteure préparait ce que l'on appelait alors le « premier bac » (diplôme de fin de la classe de première) en 1939, alors qu'elle était âgée de 16 ans.
Elle décrit ensuite sa vie sentimentale et mondaine beaucoup plus que sexuelle pendant la Seconde Guerre mondiale dans les milieux collaborationnistes ou vichyssois, y compris sa liaison avec le journaliste collaborateur Jean Luchaire et, à la fin de la guerre, son exil à Sigmaringen puis dans l'Italie de la République fasciste de Salò. Un moment inquiétée après la Libération pour ses liens avec des collaborateurs notoires, elle fut jugée, selon ses propres dires, « indigne d'une indignité nationale ». Le livre décrit ensuite ses relations avec quelque 80 amants (et quelques amantes) au cours des 22 années qui ont suivi.
Bien que qualifié de roman érotique, le livre est surtout une autobiographie sentimentale romancée, de nature incontestablement libertine, mais l'érotisme n'y tient en fait qu'une faible place.
Réception critique et éditions
L'ouvrage a connu un succès certain lors de sa publication en 1968 et a été réédité plusieurs fois en livre de poche (1978) ainsi que chez France Loisirs (1976).
Il a fait l'objet d'une adaptation en bande dessinée (Éditions Dominique Leroy, 1985), avec des dessins de Max Lenvers.
S'il a pu paraître quelque peu sulfureux lors de sa parution, il semble aujourd'hui assez anodin.
Notes et références
- ↑ L'Ordinatrice ? Mémoires d'une femme de quarante ans, , 272 p.
Lien externe
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