Louis Costel
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Louis Costel (Saint-Sauveur-Lendelin, - Coutances, )[1] est un prêtre et écrivain français de la Manche, en Normandie.
Biographie
Louis Costel est né à Saint-Sauveur-Lendelin le où son père était artisan bourrelier. À 25 ans, il décide de devenir prêtre; il sera ordonné en 1959 et commencera son ministère au séminaire Saint-Michel de Ducey. Il sera par la suite curé de Denneville, Gouville-sur-Mer, puis Jullouville à partir de 1986. En 1988, il sera nommé exorciste du diocèse de Coutances.
Il meurt le (à 71 ans an) à Saint-Sauveur-Lendelin et est inhumé là.
Œuvres
- Hier, mon pays, éd. OCEP, 1966
- Ainsi va la vie, roman, éd. OCEP, 1968
- Le dernier sorcier du Mont Étenclin, nouvelles, éd. OCEP, 1969 (Prix littéraire du Cotentin)
- Bonnes gens, éd. OCEP, 1971 (adapté pour la télévision par Jean-Pierre Marchand en 1982[2])
- Épée, frappe le berger, roman, éd. Cercle d'Or, 1974 (ISBN 978-2718800240)
- Mes frères... - les cahiers d'Albert Tiercelin, roman, éd. Cercle d'Or, 1976 (ISBN 978-2718809786)
- Faits divers, nouvelles, éd. OCEP, 1976 (ISBN 978-2713400117)
- Car ils croyaient brûler le diable en Normandie, éd. Cercle d'Or, 1978 (Prix littéraire de la Ville de Caen[3]) (adapté en comédie musicale pour le groupe folk-rock Albert’s[4])
- Un Cas d'envoutement, éd. Fayard, 1979 (ISBN 978-2213007526)[5]
- Mille ans sont comme un jour - chronique d'une liberté de conscience - Sébastien Lebrun, curé jureur, 1789-1830, Éditions universitaires, 1982 (ISBN 978-2711302192)
- Paul Vair - journalier, chantre et custos en Normandie, éd. OCEP, 1983 (ISBN 978-2713400636)[6]
- Le tablier d'humilité, éd. Desclée de Brouwer, 1986 (ISBN 978-2220025292)
- Le dernier harnais - Hier mon pays, éd. Desclée de Brouwer, 1987 (ISBN 978-2220026350)
- Curé de campagne, éd. Desclée de Brouwer, 1988 (ISBN 978-2220026848)[7]
- La main du diable, éd. Desclée de Brouwer, 1989 (ISBN 978-2220027364)
- Le royaume, Société des auteurs et créateurs de Normandie, 1990
- Et même leurs clochers se taisent, éd. Charles Corlet, 1991 (ISBN 978-2854803808)[8],[9]
- Chroniques normandes, éd. Charles Corlet, 1992 (ISBN 978-2854804294)
- Le diable et l'exorciste, avec Daniel Yonnet, éd. Ouest-France, 1993 (ISBN 978-2737311789)
- La mer sera mon dernier horizon, éd. Charles Corlet, 1993 (ISBN 285480449X)
- Bonnes gens de mon pays, éd. Charles Corlet, 1994 (ISBN 978-2854804843)
Télévision
Il apparaît en 1993 dans l'épisode 11 (« Les démons de Carmen ») de l'émission de télévision Mystères.
Notes et références
- ↑ Fichier des décès de l'INSEE
- ↑ Ouest-France, « Saint-Sauveur-Lendelin. Le film "Bonnes gens" de nouveau à l’écran », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- ↑ « Car ils croyaient brûler le diable en Normandie, Prix Littéraire de la Ville de Caen 1978 » (consulté le )
- ↑ Ouest-France, « Sainte-Mère-Église. Deux Albert’s à la fête de la Sorcellerie », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
- ↑ Jeanne Favret-Saada, « Les culottes Petit Bateau : dix ans d'études sur la sorcellerie en France », Gradhiva : revue d'histoire et d'archives de l'anthropologie, vol. 3, no 1, , p. 19–31 (DOI 10.3406/gradh.1987.1058, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Yves Guermond, « «Terre humaine»... Louis Costel, Paul Vair, journalier, chantre et custos en Normandie, 1983 », Études Normandes, vol. 33, no 4, , p. 74–74 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Jean-Jacques Bertaux, « Vu du presbytère — Normandie et Nouvelle France — Inventaires: Bernard Alexandre, Le Horsain. Vivre et survivre en Pays de Caux. ; Louis Costel, Curé de campagne, Le tablier d'humilité et Le dernier harnais ... », Annales de Normandie, vol. 40, no 1, , p. 67–70 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Bernard Boullard, « L'agonie d'un village du Cotentin : Louis Costel, Et même leurs cloches se taisent..., 1991 », Études Normandes, vol. 42, no 1, , p. 89–90 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Jacques Marion, « Les clochers silencieux. L. Costel, Et même leurs clochers se taisent..., éditions Charles Corlet », Études Normandes, vol. 41, no 2, , p. 107–108 (lire en ligne, consulté le )
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