Mireille Le Corre
Mireille Le Corre est une haut fonctionnaire française qui a été nommée Secrétaire générale du Défenseur des droits en septembre 2022.
Biographie
Née en 1976, Mireille Le Corre est diplômée de l'Institut d'Etudes politiques de Paris et de l'ENA, où elle a fait partie de la promotion Nelson Mandela. Elle a commencé sa carrière au ministère du travail en tant que cheffe du bureau de la durée et de l'aménagement du temps de travail de 2001 à 2004.
Elle a ensuite rejoint le Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations en tant que Directrice générale adjointe. De 2006 à 2009, elle a travaillé comme administratrice de la section du travail au Conseil économique, social et environnemental.
Elle a exercé des responsabilités dans le champ du travail et de l'emploi, ainsi que sur les thématiques de l'intégration et de la lutte contre les discriminations en étant directrice générale adjointe de l'ex-FASILD (Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations) devenu depuis ACSE. Puis elle s'était vu confier le poste de sous-directrice des carrières et des compétences à la direction de l'administration générale et de la modernisation des services (DAGEMO) en mars 2010. Elle a ensuite piloté la sous-direction des ressources humaines de la Dagemo.
Au sein du Parti Socialiste, elle a été déléguée nationale du PS à l'emploi et à la fiscalité, élue conseillère générale de l'Yonne en 2008 et a été candidate aux élections législatives dans ce département face à l'ancien ministre Jean-Pierre Soisson en 2007[1]. Devenue 1re secrétaire fédérale de l'Yonne et secrétaire nationale en charge de la santé, elle a démissionné en 2009 suite à un désaccord sur les listes de l'élection européenne[2],[3].
Durant la campagne présidentielle de 2012, elle a été responsable du pôle immigration-intégration dans l'équipe de François Hollande[4],[5]..
En 2012, elle a été nommée conseillère au cabinet du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, chargée du travail, de l'emploi et du dialogue social. Elle a également été déléguée nationale du Parti Socialiste à l'emploi et à la fiscalité, ainsi que conseillère générale de l'Yonne et candidate aux élections législatives.
Depuis 2014, Mireille Le Corre est maître des requêtes au Conseil d'Etat, où elle exerce les fonctions de rapporteure publique à la section du contentieux, en charge notamment du droit pénitentiaire et de la section de l'intérieur. En 2019, elle a été nommée rapporteure publique à la 7ème chambre de la section du contentieux du Conseil d'Etat, en charge notamment de la commande publique et des contentieux en droit des étrangers. Elle est également juge à la Cour nationale du droit d'asile et a été membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) et rapporteure générale de la commission de déontologie de la fonction publique.
Mireille Le Corre a été nommée Secrétaire générale du Défenseur des droits en septembre 2022, en remplacement de Constance Rivière. Elle est responsable de la gestion administrative et financière du Défenseur des droits, ainsi que de l'organisation et de la coordination de ses activités.
Notes et références
Voir aussi
Ouvrages et articles de journaux
- Ch. G., « Plusieurs experts santé entrent à Matignon », Le Quotidien du médecin, (lire en ligne).
- Diane Saint-Réquier, « Qui seront les femmes du gouvernement Hollande? », L'Express, (lire en ligne).
- Marie Piquemal, « Familles en attente d'expulsion : ce que propose Hollande », Libération, (lire en ligne).
- Rédaction Le Monde, « Étudiants étrangers : Hollande appelle au retrait de la circulaire », Le Monde, (lire en ligne).
- Jonathan Bouchet-Petersen, « Le casting du candidat PS », Libération, (lire en ligne).
- Rédaction Libération, « Les élections européennes divisent le PS », Libération, (lire en ligne).
- Rédaction Post, « Aprés André Valini, Mireille Le Corre démisionne de la direction nationale du PS », Huffington Post, (lire en ligne).
- Alain Bollery, « Jean-Pierre Soisson, dernier duc de Bourgogne », Le Parisien, (lire en ligne).
Sources Web
Article publié sur Wikimonde Plus
- Portail de la politique française