Paul Cadeau

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Paul Cadeau naît, à Angers dans le Maine-et-Loire, en 1890. En 1924, il est élu au Comité directeur du Parti communiste (PC) et demeure dans l'organisme de direction du parti, appelé ensuite Comité central, jusqu'en 1926. Il meurt en 1978. À la fin des années 1920, il abandonne le PC.

Biographie

  • 1919-1921 : il fait un séjour dans l'Indre, où il collabore au Progrès social , journal socialiste, puis communiste, départemental.
  • 1920 : il devient secrétaire de l'Union départementale des syndicats. En novembre, il représente le Bas-Berry au congrès des syndicats minoritaires du Centre-Ouest à Limoges, dans la Haute-Vienne.
  • 1921 : il est désigné comme l'un des membres du secrétariat provisoire dirigeant la Confédération générale du travail unitaire (CGTU) jusqu'à son congrès de Saint-Etienne l'année suivante. Il quitte, alors, l'Indre.
  • 1922 : il refuse de rejoindre le Comité de défense syndicaliste.
  • 1923 : il s'installe à Chaumont, en Haute-Marne, comme délégué régional du PC chargé de la direction de l'Egalité , organe des Fédérations de la Haute-Marne et de Meurthe-et-Moselle. En octobre, il vient habiter à Nancy, où est transférée l'administration de l'Egalité , qui fusionne avec l'Etincelle .
  • 1924 : au congrès de Lyon du PC (IIIe congrès du PCF), il critique l'idée selon laquelle le Parti ne doit pas se substituer aux syndicats dans l'action. Ce congrès l'élit au Comité directeur du PC. Durant le V e congrès mondial, il siège au secrétariat comme intérimaire. Fin juillet, il quitte Nancy. En septembre, lors de la conférence des secrétaires fédéraux, il annonce sa volonté d'exclure du parti les adversaires de sa bolchevisation. Le secrétariat décide de l'envoyer auprès de la Fédération communiste du Nord.
  • 1925 : il est rappelé du Nord et le congrès de Clichy (IVe congrès du PCF), l'élit au Comité central. Pour le congrès de Lille contre la guerre, le Bureau politique (BP) le charge du rapport sur la guerre du Maroc. En septembre, le BP lui confie la fonction de secrétaire adjoint, chargé de l'administration. Mais, deux mois plus tard, il demande à être relevé de cette charge.
  • 1926 : il participe aux travaux du congrès de Lille du PC (Ve congrès du PCF), mais est écarté du Comité central. En juillet, le congrès du Secours rouge international (SRI) l'élit secrétaire à la propagande et à l'agitation.
  • 1927 : les Cahiers du bolchevisme le dénoncent comme oppositionnel.
  • 1928-1930 : c'est durant cette période qu'il abandonne le PCF.
  • 1929 : un rapport de police le signale, notamment, comme militant du syndicat CGTU des cochers-chauffeurs.
  • 1930 : son nom apparaît dans la liste des signataires du Manifeste des 22 pour l'unité syndicale.
  • 1934 : une fiche de police l'évoque comme gérant de Front commun .
  • 1945 : la cour de justice de la Seine le condamne à deux ans de prison et à la dégradation nationale à vie pour « actes nuisibles à la Défense nationale ».
  • 1949 : il représente Force ouvrière (FO) dans des commissions professionnelles de chauffeurs de taxi.

Source

Article publié sur Wikimonde Plus

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