Prix Noureddine Zaza

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Le Prix Noureddine Zaza[1]. a été créé en 1989 par l’épouse de Noureddine Zaza, l’auteur et journaliste Gilberte Favre-Zaza, conjointement avec l’Institut kurde de Paris[2].

L’écrivain et leader politique kurde Noureddine Zaza, décédé à Lausanne le 7 octobre 1988, croyait à l’importance de la presse et au rôle d’«éveilleurs de conscience» des journalistes[2].

C’est dans le but de perpétuer sa mémoire et aussi pour encourager les journalistes à ne pas oublier un peuple trop souvent victime d’un complot du silence, que ce Prix a été fondé.

Initialement réservé aux journalistes de la presse écrite, ce Prix s’est désormais ouvert aux autres formes de médias[2]..

Il est attribué à un journaliste qui, par son talent et sa persévérance, aura sensibilisé l’opinion publique à la cause kurde[2]..

Les lauréats

Treize journalistes ont déjà été récompensés :

Lauréat Média Pays Année
Antoine Bosshard Journal de Genève Suisse 1989[2].
Bernard Langlois Politis France 1989
Marc Kravetz Libération France 1990[3]
Jean Gueyras Le Monde France 1991
Jean-Claude Buhrer Coopération Suisse 1992[4]
Chris Kutschera Journaliste indépendant France 1993
Alain Campiotti L'Hebdo Suisse 1994
Philippe Dumartheray 24 Heures Suisse 1995
Michel Verrier Le Monde diplomatique France 1997
Ragip Duran Correspondant de Libération Turquie 1999[5]
François-Xavier Lovat Photographe indépendant France 2001
Marie Jégo Le Monde France 2003
Ariane Bonzon Journaliste indépendante France 2010[2].

Notes et références

  1. Prix Noureddine Zaza [1]
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 http://editionsdutigre.com/recompense/
  3. Kabudvand, Iranien et Kurde, en prison pour l’exemple. Mediapart, 7 novembre 2011 [2]
  4. Le prix de l'Institut kurde décerné à Jean-Claude Buhrer. Le Monde, 19 juin 1992 [3]
  5. K… comme Kosovo et Kurdistan. Le Temps, 1er juin 1999 [4]

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