Ressources inhumaines

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Ressources inhumaines — Les gardiens de camps de concentration et leurs loisirs est un livre historique publié en 2011 par les éditions Fayard[1].

L'auteur, Fabrice d'Almeida, professeur à Paris-II et à l'Institut de France, se penche, dans un livre concis et bien documenté, sur la manière dont l'ordre SS et son chef, Himmler, « géraient » le quotidien de ces bourreaux, gardiens et même gardiennes de camp de concentration. C'est en effet à partir des archives de la SS et des dossiers constitués après 1945 lors de l’épuration que Fabrice d'Almeida reconstitue les stratégies de Himmler et ses adjoints, dont le but était d'éviter l'ennui des bourreaux.

Résumé

Pour les nazis, le rôle de garde-chiourme dans un camp de concentration n'avait rien d'une basse œuvre. En effet, dans le cadre de l'idéologie hitlérienne, il s'agissait au contraire d'une tâche salutaire, donc valorisante, au service de l'État. C'est pourquoi ne pouvait-on la confier qu'à des éléments « racialement » et politiquement sûrs.

En dehors du temps de « travail » (huit heures par jour environ), il fallait de ce fait leur aménager des espaces de détente : musique, chant, sport, voire lecture. Veiller, aussi, sur leur « santé » raciale, ce qui impliquait la non-procréation avec les détenus, et leur formation idéologique, chaque SS devant effectivement se fondre dans le groupe sans possibilité de recul, sans échappatoire individuelle.

Il s'agit là en effet d'un versant du totalitarisme qui méritait d'être exploré[2].

Références

  1. Ressources inhumaines, Fayard.
  2. Le Figaro Magazine du 24 septembre 2011

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