Sotère Micberth

Sotère Micberth, sculpteur surréaliste français, membre du Syndicat National des Sculpteurs et Plasticiens sous le n° 1532 SB4, fille de l’éditeur, pamphlétaire et écrivain Michel-Georges Micberth, est née à Blois (Loir-et-Cher) en 1969.

Les châteaux inspirés de son enfance, d’une exceptionnelle splendeur aristocratique empreinte d’histoire (Châteaux du Plessis, du Ludaix, d'Igny, d’Omiécourt et Petit Trianon de Bobigny), forgeront son goût précoce et exceptionnellement raffiné pour tous les arts plastiques.

A peine adolescente, elle réalisera de très nombreux dessins numériques, influencée en cela par la peinture surréaliste de Salvador Dalí ou René Magritte, par le fameux hyper réalisme d'un Vermeer ou des frères Le Nain, l'originalité de Giuseppe Arcimboldo et de Jérôme Bosch, par la grâce évanescente de préraphaélites comme John William Waterhouse, John Everett Millais, Dyce ou par les paysages, décors intemporels de Caspar David Friedrich et encore par la virulente crudité du Caravage, la pertinence de Léonard, la singularité d'Yves Klein ; tous artistes qui peu ou prou, se retrouvent comme anoblis dans l'oeuvre immortelle de Sotère Micberth.

Après s'être initiée au dessin au fusain, dans l’atelier du sculpteur Elisa Freudenreich à Saint-Leu, quartier pittoresque du vieil Amiens, elle découvrira enfin l'argile « qui fait les pieds fragiles » ; ce sera là un authentique coup de foudre. L’artiste poursuivra son apprentissage du modelage à Paris auprès du sculpteur André Del Debbio de l'académie Jullian.

Dans sa biographie l’artiste est définie par ses proches comme un être « hypersensible. Ses maîtres sont Camille Claudel et[[Jean-Baptiste Carpeaux.

Très vite, il émanera des œuvres de cette artiste idéaliste et insoumise un style unique, parfumé et aisément reconnaissable, à l’encontre des modes, très loin de l’art dit contemporain épuré de platitudes et de nombrilismes à versions. Ces personnages surréalistes, hommes et femmes chauves mi-être humain, mi-chauve-souris, sensuels, parfois nus, crus, vus inquiétants, mi-ange, mi-figue, mi-raisin et mi-yéti rencontreront leur vrai public lors d’expositions et de ventes aux enchères recensées dans les dictionnaires de référence tels que « l'AKOUN », « l'ADEC », « Drouot Cotation ».

L’artiste qui a généreusement choisi de ne pas être diffusée dans des lieux consacrés à une élite autoproclamée et avide de ses propres suffrages, s’applique donc à proposer des reproductions de ses œuvres afin de toucher les dividendes d'un large public (tout est en vente au château et sur le site) et pour ce faire, elle arpente, banlieues ruinées, MJC acculturées et autre non-lieux de la modernité.

Œuvres de l'artiste

• Méphélia (bronze)
• L'Enfant Fou (plâtre)
• L'Insoumis (plâtre)
• L'Ange (plâtre)
• Le Seigneur (plâtre)
• Eulalie (plâtre)
• Madeleine (plâtre)
• Daisy (plâtre)
• Douleur d'Âme (bronze)
• Phagocytose (bronze)
• Élégie (bronze)
• Miette (plâtre)
• Zanzibar (bronze)
• Saly Corn (bronze)
• Ch'an (bronze)
• Mistigrise (bronze)
• Callipyge (bronze)
• Philomoine (plâtre)
• Démence (bronze)
• Toinette (plâtre)
• Le Chu (bronze)
• Faustine (bronze)
• Sauvageonne (bronze)
• Zhao (plâtre)
• Saturnine (bronze)
• Héloïse (bronze)
• Salambô (plâtre)

Répertoires et catalogues citant l'artiste

• Artprice Annual (Collectif), aux éditions Artprice.com
• Akoun : La cote des lithos, gravures, affiches, tapisseries, sculptures, bronzes (Jacky-Armand Akoun et Geneviève d'Hoye), aux éditions Amateur
• Drouot : l'art des enchères (Collectif), aux éditions Cie Commissaires Priseurs
• Salon des Artistes Indépendants 2002 ISBN – 2-907220-57-8 aux éditions Erick Koehler

Liens externes

• Syndicat National des Sculpteurs et Plasticiens
• Site officiel de Sotère Micberth
• Conseil Régional de Picardie

Article publié sur Wikimonde Plus