Stanislas de Larminat

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Naissance 26 juin 1946, Guipry, Ille et Vilaine, France
Origine Française
Allégeance France
Diplôme Ingénieur agronome, INA-Paris - 1968, 3e cycle de bioéthique IPLH
Carrière DGA de Saint-Louis-Sucre (1993-2007)
Fonctions syndicales professionnelles Président du CEDUS (1999-2007), Président de la Semaine du Goût (1999-2007)
Publications "Les contrevérités de l'écologisme" (Salvator-2011),

"L'écologie chrétienne n'est pas ce que vous croyez" (Salvator-2014),

"Climat-Et si la vérité (nous) rendait libre" (TerraMare-2016)

Distinctions Officier de l'Ordre du Mérite Agricole

Stanislas de Larminat, né le 26 juin 1946 à Guipry (Ille et Vilaine) est ingénieur agronome diplômé de l'Institut National Agronomique de Paris. Diplômé pour un troisième cycle de bioéthique de l'Institut Politique Léon Harmel. Écrivain-essayiste français sur les thématiques de l'Écologie chrétienne. Officier de l'Ordre du Mérite Agricole.

Biographie

Stanislas de Larminat naît en 1946 dans le pays de Redon, en Ille et Vilaine, chez sa grand-mère maternelle. Il fait ses études à Rennes, ville dans laquelle son père, polytechnicien, dirigeait une entreprise industrielle, puis à Nantes. Admissible à l'Institut National Agronomique de Paris en 1968, il y suit une spécialisation en "économie rurale". Il fait son service national au Mali en 1970-71. Il entre en 1972 dans le groupe sucrier Générale Sucrière, devenu ultérieurement Saint Louis Sucre. Retraité en 2007, il suit un troisième cycle de bioéthique à l'Institut Politique Léon Harmel, puis la Formation des Responsables au Collège des Bernardins. Marié, il est père de quatre enfants et grand-père de dix-neuf petits-enfants.

Service National au Mali

Stanislas de Larminat a été affecté à Bamako en 1970, à l'Institut d'Économie Rurale, dépendant du ministère de l'Agriculture du Mali. Pendant un an, il parcourt le pays pour diverses missions, hydrauliques à Ségou, vétérinaires à Yanfolila, Diré et Goundam, agricoles autour du Lac Horo, près de Tombouctou.

Ingénieur de l'industrie agro-alimentaire

Stanislas de Larminat entre en 1972 à la Générale Sucrière. Il est affecté comme ingénieur dans les "services betteraviers" des usines de Montereau-Fault-Yonne, puis d'Eppeville-Ham. Il est appelé en 1980 à la direction commerciale qui lui est confiée le 1er juillet 1986. Il est membre du Comité Exécutif en 1987, puis, en 1993, Directeur général adjoint de l'entreprise désormais dénommée Saint Louis Sucre. Il occupe de nombreuses responsabilités syndicales et professionnelles : Président de la commission betteravière du Syndicat des Fabricants de Sucre, Vice-président de la Chambre Syndicale des Raffineurs et Conditionneurs de Sucre, Membre du bureau du Club Demeter, Président du Centre d'Étude et de Documentation sur les Utilisations du Sucre (CEDUS-Collective du sucre). À ce titre, il est Président de la Semaine du Goût de 1999 à 2007.

Bio-éthicien

Stanislas de Larminat suit le troisième cycle de bioéthique dispensé par l'Institut Politique Léon Harmel de Paris. Il y soutient, le 8 avril 2010, un mémoire "Les dérives gnostiques et messianiques de l'écologisme contemporain: une culture de mort", devant un jury présidé par Mme Marie-Thérèse Hermange, sénateur. En 2010, sur son blog "les2ailes.com" , il prend l'initiative d'une pétition contre la recherche embryonnaire et en remet les formulaires à l'Assemblée Nationale le 7 février 2011, après une conférence de presse soutenue par Michaël Lonsdale. Celui-ci lance sa fameuse phrase: "La loi protège les embryons des pingouins, mais pas des êtres humains, c'est malsain".

Auteur essayiste français

Stanislas de Larminat publie deux ouvrages reprenant le contenu de son mémoire de troisième cycle:

  • Les contrevérités de l'écologisme, préfacé par Jean-Marc Nesme (Salvator, 2011, 400 pages). La présentation faite sur Amazon.fr précise le contenu de l'ouvrage: "A la recherche des fondements éthiques de l'écologisme actuel, Stanislas de Larminat dénonce les tentations qui tirent l'écologie vers une culture de mort. Il démonte la logique commune aux principales idéologies écologistes: celle de ladite cause humaine du réchauffement climatique, la peur des OGM, celle d'une prétendue impossibilité de nourrir la planète et, enfin, l'idéologie de la croissance zéro. Ce livre ne tombe pas, pour autant, dans l'écueil du pessimisme et propose une véritable alternative: l' "écologie de l'homme" et l' "écologie sociale". Il trace aussi des pistes concrètes qui invitent à retrouver le sens de l'humain".[1]↓
  • L'écologie chrétienne n'est pas ce que vous croyez, préfacé par Mgr. André Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, (Salvator, 2014, 400 pages). La présentation de l'ouvrage faite sur Amazon.fr précise: "L'écologie de l'homme trouve sa source dans la Genèse: la nature est faite pour l'homme. Mais prenons garde à ne pas rêver d'un paradis perdu (Jean-Paul II), car une écologie intégrale va plus loin: l'homme est fait pour Dieu. Cette Terre Nouvelle que nous attendons, nous y sommes plongés depuis Pâques. Nos visions écologiques ne peuvent faire l'économie d'un regard vers cet ordonnancement plus que parfait qu'est le dessein divin ultime pour nous. Nos cités actuelles permettent d'établir des liens de fraternité, de solidarité et d'universalité et réalisent aujourd'hui, la Cité Sainte (Épiscopat latino-américain)" [2]↓

Stanislas de Larminat participe en 2015 à un débat entre deux représentants du GIEC et un systémicien reconnu, Philippe de Larminat, qui attribue l'essentiel de la période chaude contemporaine à l'activité solaire. Stanislas de Larminat publie un compte rendu de ce débat dans un troisième ouvrage:

  • Climat - Et si la vérité (nous) rendait libre, préfacé par S.E. le Cardinal George Pell, préfet du Secrétariat pour l'Économie du Saint-Siège (TerraMare, 2016, 153 pages). La présentation faite par le site Amazon.fr précise le contenu de cet ouvrage: "Les origines de la relative "période chaude" que l'on connaît depuis plusieurs décennies opposent les tenants des thèses géocentriques (cause humaine) et héliocentriques (cause solaire). L'ouvrage de Stanislas de Larminat diffuse un modèle de dialogue tel qu'il pourrait, ou devrait, toujours exister dans l'Église sur une question scientifique majeure. Il conclut avec une clé de lecture christologique à la suite de la publication en 2015 de l'encyclique Laudato si qui appelle à un "débat honnête et transparent pour que les besoins particuliers ou les idéologies n'affectent pas le Bien Commun". Loin de toute vision idéologique et consensuelle, l'auteur s'affranchit du politiquement correct pour placer cette réflexion essentielle dans la lumière de la vérité".[3]↓ La préface de S.E. le Cardinal Goerge Pell voit, dans l'arche de Noé et la Tour de Babel, des symboles de nos tentatives modernes de survie. Il compare certains de nos comportements "zélés" à celui des "zélotes", et les énormes sacrifices financiers imposés à nos économies, aux sacrifices offerts dans les religions primitives ou à la pratique du commerce des indulgences.

Citation

Dans ses conférences et sur son blog "les2ailes.com", Stanislas de Larminat introduit les concepts d' "écologie divine" [4]↓ et d' "écologie de la relation". Il oppose également le "climato-scepticisme" à la "climato-crédulité" [5]↓

Décorations

Publications

Notes et références

  1. ↑ Présentation sur Amazon.fr
  2. Présentation sur Amazon.fr
  3. ↑Présentation sur Amazon.fr
  4. Le 1er avril 2013, sur son site "les2ailes.com", dans un article intitulé "De l'économie divine à l'écologie divine"
  5. ↑ Le 7 août 2015 sur son site "les2ailes.com", dans un article intitulé "Climat: la détection-attribution, une discipline subjective de circonstance"

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Article publié sur Wikimonde Plus

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