Akilignouma
Akilignouma est une formation de musiciens mandingues du Burkina Faso réunis autour de l'auteur compositeur interprète Yacouba Barro.
Historique
Né à Nouna, ville burkinabé à la frontière du Mali, Yacouba Barro est le fils d’une des figures de la musique mandingue Issiaka Barro de l’ethnie dafing - Le griot à la bouche noire. Il accompagne les membres de sa famille qui se produisent dans les fêtes mariages et baptêmes de sa région.
Adolescent, il part rejoindre d’autres musiciens à Bobo-Dioulasso en tant qu’artiste de rue. Il forme un premier groupe avec Siaka Sanou où il joue dans les maquis de la ville. Il est repéré par Adama Dramé qui l’invite à participer à son spectacle à Ouagadougou lors du festival panafriquain, le FESPACO en 2003. Dans les rues de Ouagadougou, il chante en s’accompagnant du N'goni.
Yacouba Barro rencontre Prudence Dah Boyama, danseur chanteur et instrumentiste traditionnel qui le conseille et l’incite à monter sa propre formation pour se produire sur scène dans les bars de Ouagadougou. Prudence est un jeune artiste burkinabé de la région de Bougouriba impliqué dans de nombreux projets culturels : membre fondateur de l’espace culturel et artistique Fondation Bras-Ouvert, artiste créateur au sein des spectacles du théâtre de la troupe du Baobab Sacré et membre leader avec l’artiste japonais Iida Shigemi de l’association Shaman Art International, il s’engage aux côtés de Yacouba Barro en 2008 et participe à la formation du groupe Akilignouma Dans le Temps.
Le guitariste burkinabé Moumouni Barro participe également à la formation du groupe et rejoint le duo dans les mois qui suivent. Son inspiration puise sa source dans les rythmes mandingues bambara et les musiques modernes urbaines. Il joue aux côtés de Victor Démé à la première édition de la Semaine nationale de la culture où ils remportent le premier prix. Sélectionné pour participer à un stage de jazz avec une trentaine d’artistes, il rejoint ensuite le musicien Askia Modibo qui l’invite pour l’enregistrement de son album, puis pour une tournée au Mali et au Niger.
Le trio joue dans les bars de Ouagadougou, ils y découvrent Mariam Sanogo, la futur choriste du groupe. Née d’un père balafoniste et d’une mère chanteuse, elle grandit dans la tradition mandingue et accompagne ses parents dans les cabarets où elle danse et chante sur les mélodies des balafons de chansons populaires.
Autour de ce noyau, plusieurs autres musiciens viennent compléter la formation, de la scène du Café de l’amitié à Ouagadougou où ils ont l’habitude de jouer jusqu’aux concerts du Centre culturel français de la ville,.
Repéré par le producteur français Corentin Banzet dans les rues de Ouagadougou en octobre 2011, ils se lancent dans la production de leur premier album La Petite Maison aux grandes idées, enregistré au Record Jam Studio chez Ibrahim Keïta à Ouagadougou puis mixé et masterisé à Paris par Bernard Swell et Benjamin Joubert.
Ils effectuent une première tournée parisienne en septembre 2012 pour le lancement de l’album.
Liens externes
- Institut français de Ouagadougou
- Ouagadougou au rythme d’Akilignouma
- Akilignouma en concert au Centre Culturel Français à Ouagadougou
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