Amicale de la Classe 59 de Cholet

Aller à la navigation Aller à la recherche
Amicale de la Classe 59 de Cholet

Cadre
Forme juridique loi de 1901
But amitié, convivialité
Zone d’influence Cholet
Fondation
Fondation 31 juillet 1958
Fondateur Claude Calatayud
Identité
Siège Cholet (Maine-et-Loire)
Structure associative
Membres variable
Dissolution
Dissolution 17 janvier 2008

L’Amicale de la Classe 59 de Cholet, créée en 1958, a pour but de resserrer les liens d’amitié entre tous les jeunes gens de Cholet nés en 1939. Elle fonctionne jusqu'en 2008, date de sa dissolution.

Historique

À la suite du conseil de révision de 1958, quelques garçons de Cholet, nés en 1939, décident de fonder une amicale constituée conformément aux dispositions de la loi du 1er juillet 1901. Celle-ci est déclarée à la Sous-préfecture de Cholet (Maine-et-Loire) le 31 juillet 1958 et enregistrée sous le n° 1080[1].

Son siège social est à Cholet au Café du Pont-Neuf jusqu'en 1979, date à laquelle il est transféré 53 rue Pierre Brossolette[2].

Sa dissolution est décidée par l'assemblée générale du 17 janvier 2008[3].

Activités

La première activité de l'Amicale est, suivant la tradition locale, le ramassage des poules, qui consiste surtout, en ville, à rendre visite aux filles de la classe[4] chez leurs parents dans le but de se faire offrir un rafraîchissement et d’obtenir un peu de monnaie pour garnir la bourse[N 1]. En 1958, d’après les renseignements obtenus en mairie, il y a 160 garçons et 156 filles nés en 1939 et résidant à Cholet. Pour éviter des oublis ou des doublons, le bureau de l’Amicale organise des équipes constituées par affinités, chacune ayant une liste d’adresses à visiter.

Une autre tradition consiste à organiser le bal des conscrits, qui a lieu en octobre 1958 à la salle des Tuileries[N 2].

De 1959 à 1962 les activités sont en sommeil du fait du service militaire qui dure à l’époque 28 mois. Au retour la reprise est assez lente. En novembre 1964 l’Amicale organise le bal des Catherinettes à la salle des Tuileries.

De 1964 à 1970, les activités se résument surtout à des réunions épisodiques entre garçons, certaines étant suivies d’un casse-croûte ou d’un repas en commun. Des concours de belote sont organisés avec la Classe 54 et la Classe 58. Les tombes de Pierre Boucard et Henri Charpentier, morts pour la France en Algérie, sont fleuries par l’Amicale chaque année jusqu’en 1970, date à laquelle un objet souvenir pérenne y est déposé.

À partir de 1971, il est envisagé un banquet annuel avec les épouses. À la suite de l’un de ces repas, en 1975, l’idée est lancée d’organiser une soirée dansante avec repas en y invitant familles et amis. Cette organisation se poursuit pendant 20 ans. De 1975 à 1985, elle se déroule chez deux traiteurs de la région qui fournissent le repas et les boissons. À partir de 1986, l’Amicale prend à sa charge toute l’organisation : location de salles municipales, recherche d’un orchestre, contrat avec un traiteur pour la fourniture des repas, service des boissons au bar et en salle assuré par des enfants d’amicalistes sous l’autorité d'un adulte membre de l'Amicale. Chacune des soirées est agrémentée d’un petit cadeau offert à l’entrée à chaque invité et parfois d’une loterie par tirage au sort de quelques numéros des cartes d’invitation. En 20 ans, 4 677 personnes participent à ces soirées[1].

À partir de 1976, les amicalistes et leurs épouses se retrouvent en début d'année pour partager la galette des Rois. Cette même période voit se mettre en place l’organisation de sorties champêtres en mai ou juin ouvertes aux amicalistes, leurs familles et leurs amis ; selon la distance le déplacement s’effectue soit par des moyens personnels soit par location de cars. Deux voyages de 2 jours chacun ont lieu en 1989 dans le Morbihan et 1990 dans le Périgord.

Le 18 février 1982, une réunion de relance est organisée à la salle annexe de la mairie pour laquelle 74 garçons sont contactés directement et un article paraît dans la presse locale : 14 sont présents (dont 5 nouveaux adhérents) et 8 excusés.

L'Amicale s'est toujours associée aux divers évènements familiaux (mariages, décès) concernant ses membres ou leurs proches par l'envoi de fleurs et la présence d'une délégation.

In memoriam

Fichier:Cholet - Monument aux morts (1).jpg
Monument aux morts des guerres 14-18, 39-45, d'Indochine et d'Algérie.

Deux membres de l'Amicale figurent parmi les 12 Choletais[5] morts dans les combats de la guerre d'Algérie :

  • Legion Honneur Chevalier ribbon.svg Pierre Boucard, sous-lieutenant au 504e bataillon du train, né le 4 avril 1939 et mort pour la France le 20 septembre 1960[6] à Brazza (Algérie)[7], titulaire de la Légion d'honneur[8] ;
  • Henri Charpentier, né le 28 juin 1939 et mort pour la France le 3 janvier 1961[9].

Ils sont tous les deux inhumés dans leurs concessions familiales au cimetière de la Croix-de-Bault à Cholet et leurs noms sont inscrits sur le monument aux morts, place du 77e régiment d’infanterie.

Notes et références

Notes

  1. Chaque équipe est dotée d'une bourse en tissu dont le contenu est destiné en général à financer l'organisation d'un repas en commun avant l'incorporation
  2. qui est à l'époque la salle des fêtes municipale

Références

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Christophe Belser, Cholet il y a cent ans en cartes postales anciennes, Prahec, Patrimoines et médias, , 139 p. (ISBN 978-2-916757-00-1) (BNF 40953217)  Document utilisé pour la rédaction de l’article

Article publié sur Wikimonde Plus

  • icône décorative Portail des associations
  • icône décorative Portail de l’Anjou et de Maine-et-Loire