Bruno Carnez

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Bruno Carnez a été de 1996 à 1999 directeur du programme de participation à l'UNESCO.

Biographie

En 1994, il est nommé au poste de chef, puis directeur du programme de participation par Federico Major, directeur général de l'organisation. Il est démis de ses fonctions le 18 novembre 1999 par Koïchiro Matsuura, directeur général de l'UNESCO. Auparavant il exerçait des fonctions de chargé de liaison au sein de la section Europe et Amérique du Nord (1990-1992) et chef p.i. du service des visas et accréditations diplomatiques de l'UNESCO (92-94). Il venait alors du Quai d'Orsay où il avait été sous-directeur des affaires administratives, budgétaires et financières à la direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques ; coordinateur multilatéral adjoint, chef du bureau de l'Unesco dans ce ministère.

Il a également travaillé comme responsable du secteur Europe de l'Est — expositions — de l'AFAA. Il fut également chef de service au ministère de la Culture et de la Communication du temps de Jean-Philippe Lecat et enseignant.

Parmi les missions spéciales qu'il a effectuées, il fut le représentant personnel du directeur général de l'Unesco à Dubrovnik durant les terribles bombardements de l'année 1991 ; ville dont il assura la protection jusqu'au bout. Il fit la même chose dans de nombreux pays d'Afrique (notamment Congo-Brazzaville, Rwanda, Burundi, Zaïre) en tant que représentant de Federico Mayor.

Il a été entre juin et directeur de cabinet de Moustafa Aziz, ministre-conseiller diplomatique de la Délégation permanente de la Côte d’Ivoire auprès de l’UNESCO, et a fait avec lui partie de l'équipe Julia.

Depuis son retour en France, il est Directeur général des Services de collectivités territoriales (Valençay ; Saint-Nom-la-Bretèche).

Il a fait partie de l'équipe Julia. Il a revendiqué être à l'origine de cette affaire dans un article d'un journal des Yvelines : Toutes les nouvelles (autrefois, Toutes les nouvelles de Versailles) du [1].

Décorations

  • Ordre national du Mérite, à titre militaire
  • Plus haute distinction culturelle croate pour avoir permis de sauver Dubrovnik
  • Officier de l'ordre du Mono Officier de l'ordre du Mono

Notes et références

  1. « Otages français : la libération ne serait que retardée », sur Le Nouvel Obs, (consulté le )

Article publié sur Wikimonde Plus

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