Chronologie des alternatives (XIXe siècle)

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On trouvera ci-après la chronologie des alternatives des matadors du XIXe siècle ayant laissé quelque trace dans l’histoire de la corrida, avec, dans la mesure du possible, les noms du parrain et du témoin de la cérémonie ainsi que celui de la ganadería (élevage)[1].

Années 1800

Années 1810

Années 1820

Années 1830

Années 1840

Années 1850

  • 1850
  • 1851
    • 7 juillet : Juan de Dios Domínguez « El Isleño ». Madrid. Parrain, Cayetano Sanz ; taureaux de la ganadería de Díaz Hidalgo.
  • 1852
    • Gonzalo Mora. Ronda (province de Malaga). Parrain, Francisco Espetela ; témoin, « El Lavi ». Compte tenu des pratiques coutumières de l’époque, son ancienneté date, non de cette alternative rondeña, mais de celle qu’il prendra à Madrid le .
  • 1853
  • 1854
    • 21 août : José Muñoz Benavente « Pucheta » (Espagnol). Madrid. Parrain, « El Morenillo » ; taureaux de la ganadería du marquis de la Conquista.
  • 1856
    • 31 mars : Gonzalo Mora. Madrid. Parrain, « El Tato ». Il avait auparavant pris une alternative en 1852 à Ronda (province de Malaga) ; compte tenu des pratiques coutumières de l’époque, son ancienneté date, non de cette alternative rondeña, mais de celle madrilène.
    • 22 juin : Juan Domínguez Díaz de Mendívil y Belacortu « Domingo Mendívil ». Madrid. Parrain, « Desperdicios » ; témoin, « El Lavi » ; taureaux de la ganadería de Justo Hernández..
    • 24 juin : Antonio Gil. Madrid. Parrain, « Desperdicios ».
    • 3 août : José María Ponce et José Carmona Luque « El Panadero ». Madrid. Quatre taureaux de Justo Hernández avaient été combattus par « El Salamanquíno » et José María Ponce ; quatre autres de Gaspar Muñoz avaient été combattus par « Desperdicios » et « El Panadero ». Pas de « cession des trastos » dans les deux cas. Le , José María Ponce prendra une seconde alternative à Séville.
  • 1857
  • 1858
    • 4 avril : Manuel Carmona Luque « El Panadero ». Séville. Parrain, Juan Lucas ; témoins, « Desperdicios » et « El Nili » ; taureaux de la ganadería du marquis de Saltillo. (La « cession des trastos » fut en réalité faite par « Desperdicios », Juan Lucas ayant été blessé par le premier taureau.)
    • 11 juillet : Ángel López « Regatero ». Madrid. Parrain, Cayetano Sanz ; taureaux de la ganadería du duc de Veragua.
  • 1859
    • 7 août : Ángel Custodio Valdés Franco « El Maestro » (Péruvien). Lima (Pérou), aux côtés de Antonio Marín et José Ortega ; taureaux de la ganadería de Bartolomé Muñoz. Pas de « cession des trastos ». Alternative non valide en Espagne ; il en prendra une valide le à Madrid.
    • 2 octobre : José María Ponce (Espagnol). Séville. Parrain, « Desperdicios » ; témoin, José Carmona « El Panadero ». Le , il avait pris une première alternative à Madrid.

Années 1860

Années 1870

Années 1880

Années 1890

Notes et références

  1. Aucune liste exhaustive ne semble possible : nombre de matadors ont pris l’alternative, sans que leur notoriété ait jamais dépassé les frontières de leur province, voire celles de leur village, et n’ont pas laissé la moindre trace dans l’histoire.
  2. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, la date de l’ancienneté n’était pas fixée avec précision. Selon certains, elle dépendait de la date de la première corrida en qualité de matador, selon d’autres, de la date de la première corrida à Madrid. Ainsi l’ancienneté d’un matador pouvait être différente selon la ville dans laquelle il se produisait. De plus, la renommée des matadors influençait leur ancienneté : les plus renommés arrivaient à imposer comme date d’ancienneté, dans toutes les arènes, leur première corrida en qualité de matador ; les autres étaient obligés de suivre la règle commune.
  3. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, nombre de matadors ont acquis leur titre sans qu’ait eu lieu la cérémonie de l’alternative, la « cession des trastos » (les « instruments », l’épée et la muleta). Ces « alternatives » sans « cession des trastos » seront quand même signalées.
  4. La piste était partagée en deux, deux corridas se déroulant simultanément.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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