Cygne noir, revue d'exploration sémiotique
Cygne noir, revue d'exploration sémiotique | |
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Pays | ![]() |
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Langue | Français |
Périodicité | annuelle |
Genre | revue scientifique |
Diffusion | Électronique ex. |
Fondateur | Emmanuelle Caccamo Simon Levesque Matteo W. Scardovelli |
Date de fondation | 2012 |
Date du dernier numéro | en cours |
Ville d’édition | Montréal |
Directeur de publication | Simon Levesque |
Directeur de la rédaction | Emmanuelle Caccamo |
ISSN (version électronique) | 1929-090X |
Site web | Revue Cygne noir |
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Cygne noir, revue d'exploration sémiotique est une revue scientifique numérique libre d'accès fondée en 2012.
Né de l'initiative des étudiant·e·s du programme de doctorat en sémiologie de l'Université du Québec à Montréal, le Cygne noir a pour mission de fournir aux recherches développant une pratique sémiotique un espace de publication exploratoire et scientifique. Du foyer rayonnant montréalais, la revue cherche à rallier la communauté sémiotique internationale afin d'offrir à son lectorat des articles provenant d'horizons multiples.
Descriptif
D'après la théorie de Nassim Nicholas Taleb, le « Cygne Noir » réside en un biais cognitif et pointe les limites de l'induction logique[1]. La seule observation de cygnes blancs mènerait à la déduction hâtive et erronée que tous les cygnes sont blancs. Ce fut effectivement une croyance longtemps partagée par les Européens jusqu'au 17e siècle, avant qu'ils ne découvrent l'existence de cygnes noirs en Océanie. Ainsi, par extension, chaque signe remettant en question les conventions et les lieux communs est appelé « Cygne Noir »[2]. Bercée par cette idée, la revue engage l'esprit de la découverte et de la déconstruction, et cherche à mettre en lumière l'imprévisibilité et la sérendipité à l'œuvre dans les processus sémiotiques fondant l'épistémè. En ce sens, la principale mission de la revue Cygne noir est de créer un espace d'échange fécond propice à la confrontation des diverses pensées portant sur le signe en général. Un lieu également offert aux théories et pratiques coupées de leur voix. En somme, une revue de la toute première rigueur scientifique (adhérant aux principes de l'évaluation par les pairs), mais qui demeure ouverte sur l'originalité intellectuelle et qui ne se laisse pas intimider par les approches non canoniques.
Tripartite, la revue Cygne noir cherche à circonscrire trois champs de possibilités. En premier lieu, la section « Jeux de concepts » comporte les écrits développant une pensée théorique réflexive. Le deuxième volet, « Jeux de langages » explore l'usage du langage sous toutes ses formes ; l'on y voit une mise à l'épreuve de sa plasticité même, sondant ses possibilités ultimes ainsi que ses absurdités. Enfin, « Jeux d'images » capture et exploite les images fixes et mobiles dans une perspective sémiotique, de la photographie à la vidéo, et au-delà.
Publications
- Revue Cygne noir, n°1 : « Cygne noir », mars 2013. Consultez le numéro intégral en ligne
- Revue Cygne noir, n°2 : « Sutures sémiotiques », avril 2014. Consultez le numéro intégral en ligne
- Revue Cygne noir, n°3 : « Sémiotique des mystères », à paraître : avril 2015[3].
Lien externe
Notes et références
- ↑ Nassim Nicholas Taleb, Le Cygne noir : la puissance de l'imprévisible, Paris, Les Belles Lettres, 2008.
- ↑ L'expression « cygne noir » existe au moins depuis l'époque de l'écrivain latin Juvénal. Voir Théorie du cygne noir.
- ↑ Revue Cygne noir, « Appel à contribution : Sémiotique des mystères », avril 2014. Consulté le 22 avril 2014.
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