Famille Mesnil
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Histoire
Les Mesnil de Valcanville possédaient la ferme de Tronville, terre noble connue depuis le XIIe siècle[1].
Le , Richard Mesnil (né avant 1730 à Valcanville) achète pour 45 600 livres le Manoir du Haut Gallion, sis à Valognes, à Claude Coysevox, fille du sculpteur.
Sa petite-fille, Caroline Augustine Joséphine Mesnil, épouse Avril (morte le ) est l'arrière-grand-mère de la première épouse d'Anatole France.
Anatole France, avec son épouse née Valérie Guérin de Sauville (famille de peintres dont le plus connu était portraitiste de Louis XVI et de Marie-Antoinette) et leur fille Suzanne, vint à Valognes pour l'inhumation de Madame Mesnil (112 000 livres d'héritage). C'est durant la nuit qui a précédé la cérémonie qu'Anatole a découvert dans la bibliothèque de la défunte le livre de Jules Barbey d'Aurevilly, Le Chevalier des Touches.
Anatole France écrivit à la suite de cette découverte :
« On sait que le Chevalier des Touches contient le récit de plusieurs épisodes de la Chouannerie normande. Or le hasard (*) me le fit lire par une lugubre nuit d’hiver dans cette petite ville de Valognes qui y est décrite. J’en reçu une impression très forte. Je crus voir renaître cette ville rétrécie et morte. Je vis les figures à la fois héroïques et brutales des hobereaux repeupler ces hôtels noirs ; silencieux aux toits affaiblis ; que la moisissure dévore lentement. Je crus entendre siffler les balles des brigands parmi les plaintes du vent. Ce livre me donna le frisson. »
Descendance
De la famille Mesnil de Valcanville descendent :
- Madeleine Foisil, historienne, spécialiste de Gilles de Gouberville,
- Louis Foisil, poète,
- Jean-Baptiste Pontus, bienheureux martyr de la Révolution française en septembre 1792.
Références
- ↑ Archives de l'Abbaye du Vœux
- Recherches généalogiques d'Alain et Claude Mesnil Lelong (CG 50), avec la participation du Service des Archives de la Manche pour l'ouvrage : Les ancêtres cotentinais d'Anatole France.
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