Fin de Siècle est avant tout l'œuvre de Stéphane F. Auparavant impliqué dans ses groupes et projets Maelifell, Arden, ainsi que son label Cauldron Music : Fin de Siècle apparaît fin 1999.
C'est sous l'influence notamment de David Vallée, du groupe Semper Eadem et fondateur du label La Cadera, à Metz, que ce dernier se tourne vers un style plus "néoclassique". L'influence de Semper Eadem est évidente : prédominance du piano, musique épurée. Les morceaux gagnent peu à peu en identité, au cours d'une année de travail sans direction précise mais marquée par l'envie de se renouveler. L'influence de Semper Eadem ou d'autres groupes "néoclassiques" entraînent rapidement ce qui allait devenir Fin de Siècle, vers une imagerie et des thèmes romantiques ou décadents.
En Août 2006, les routes de Stéphane F. et Florence C. se séparant, Fin de Siècle annonce sa séparation. La sortie de l'album "Nine Barns" est toujours en projet, et sera donc le dernier album du groupe.
Ce premier album sort sur La Cadera, plus adapté à l'époque que Cauldron Music à ce genre de musique, et pour marquer aussi la filiation entre Semper Eadem et Fin de Siècle. Le nom même de Fin de Siècle a été choisi quelques mois auparavant, pour sa sonorité et ce qu'il évoque – s'accordant bien avec l'imagerie choisie pour ce premier album, à savoir des photos de Lewis Carroll.
"Présences" souffre d'une production très moyenne ; après la période des cassettes, c'est le premier disque CDR que Stéphane F. mixe lui-même sur son propre ordinateur, sans faire appel à un studio ou à un ingénieur son extérieur. Centré sur le piano et les longues nappes de cordes, l'album a un son rêche et froid, distant, réverbéré, qui lui donne une atmosphère funèbre et distante.
L'album, ou plutôt les démos de l'album, envoyées à quelques webzines, obtiennent un très bon accueil – du webzine Heimdallr notamment qui à l'époque avait également publié des chroniques élogieuses de Maelifell. Mais c'est surtout Elegy qui va "lancer" Fin de Siècle, par l'intermédiaire du journaliste Barberousse. Ce dernier accorde, chose rarissime, deux pages d'interviews à Stéphane F., alors même que l'album n'était même pas officiellement sorti. Un extrait du disque, "Pâle", figure également sur le CD sampler accompagnant le magazine.
Débuté dès la fin de "Présences" – certains des premiers morceaux composés alors ayant même failli se trouver sur le premier album – ce second disque ne sera achevé que fin 2002, après avoir été abandonné un temps, puis repris.
Album sorti sur le label marseillais Divine Comedy Records.
Stéphane F. entre, après la participation à une compilation nommée "Ombre et Lumières" (dédiée au peintre Jean-Marc Dauvergne), dans une nouvelle phase de composition. La participation de Florence C. à ce troisième album se limitera à des parties vocales, le plus souvent retravaillées pour les rendre quasi méconnaissables.
Commencé comme un 10″ pour le label naissant de Philippe Ghio, Undeviginti Records, il va rapidement devenir un album. La participation de Florence, au violon, est bien plus importante que sur "Sans Titre" – et elle ne cessera plus d'aller en grandissant.
"Nine Barns" est tout entier construit sur une histoire imaginée par Stéphane, sorte de synthèse de ses lectures (Russell Banks, Sylvia Plath – dont on entend la voix sur un titre), ses goûts picturaux (Edward Hopper en tête), ses souvenirs personnels ... une histoire qui ne sera jamais écrite mais qui guide l'album invisiblement.
Un single est tiré de "Nine Barns" : il s'agit de "Summertime e.p", sorti à une cinquantaine d'exemplaires sur Cauldron Music. On y trouve deux titres, "Stranger" et "Summertime" dans des versions différentes de l'album : le premier comporte une partie de chant, performée par Serge Usson (du groupe Storm of Capricorn et du label Steelwork Maschine) et le second se termine sur un long entrelacement de samples du "Summertime" de Billie Holiday (dont le visage est en couverture du CD).
Durant l'été 2005, Florence et Stéphane composent plusieurs morceaux pour un nouvel album nommé "Patagonie", lors notamment de séances d'improvisation au clavier, accordéon, flûte... que l'on retrouve telles quelles sur le disque. Pour la première fois sur un disque de Fin de Siècle, un collaborateur extérieur – en l'occurence Serge Usson qui chantait déjà sur "Stranger" – signe un morceau entier. Et Nicolai Moldoveanu, plus connu sous le nom de Doktor Honti (lorsqu'il joue dans son groupe L'Eglise du Mouvement Péristaltique Inversé) ou Nick Grey (en solo) prête sa voix sur un titre.
L'album ne sort qu'au printemps 2006 sur le label OPN, et de manière bien plus confidentielle que "Sans Titre", qui avait bénéficié de la renommée de Divine Comedy Records, ou même de "Présences" en 2001, aux ventes confidentielles mais qui avait été annoncé en fanfare par Elegy.
Patagonie I
Patagonie II
Patagonie III
Patagonie IV
Bradzingue
Patagonie V
Le Départ
Patagonie VI
Avis de tempete
Odyssée
Where is Daddy
Patagonie VII
Where the lilies cry a last time (chanté par Serge Usson)