Gérald Tron
Gérald Tron est un peintre.
Artiste
Marié et père de sept enfants, Gérald Tron est né à Hô-chi-minh-Ville, Vietnam, en 1953 d’un père français et d’une mère chinoise. Ses parents s’installent en France alors que Gérald est âgé de 2 ans. Au début des années 60, une nouvelle affectation de son père fonctionnaire fait déménager la famille franco-chinoise à Dakar, au Sénégal, où il passe son adolescence. Après avoir arrêté ses études à la Sorbonne Nouvelle à Paris, Gérald Tron visite différents pays et musées d’Europe, de Russie, et de Scandinavie. Sa mémoire en conserve les souvenirs des paysages avec une certaine nostalgie. De retour en France, il s’arrête de nouveau dans la capitale pour fréquenter l’École nationale supérieure des beaux-arts (Beaux-Arts) et redécouvrir la peinture occidentale. Il admire Jacques Louis David, Rubens, Picasso (la période bleue), Salvador Dali parmi tant d’autres créateurs.
Parcours
En 1982, après un dernier séjour en Scandinavie, il choisit de s’installer en Belgique, pays de son épouse, à Durbuy-sur Ourthe, la plus petite ville du Monde. Il y vivra pendant 18 ans avec sa famille. A partir de 1986, après une rencontre fructueuse avec Clovis Grandhenry, artiste belge peignant dans les rues de Saint-Tropez, Gérald Tron commence à réaliser des paysages à l’aquarelle qui traduisent ses souvenirs de voyages. Il s’applique aussi pendant cette période à peindre Durbuy, ses ruelles anciennes, ses maisons médiévales et ses vieilles pierres avec réalisme. Son passage de 1991 à 1995 dans la galerie Molina de Namur sous l’impulsion de José Mespouille, critique culturel d’un groupe de presse belge, ainsi qu’à la galerie du peintre Roger Hanotiau, le conforte dans son style d’hyperréalisme à l’aquarelle tout en conservant le style jeté de ses années de travail dans la rue. Dès 1996, la principale source de son inspiration est le Médoc (où il finira par s’installer), qu'il peint à la manière d'un romancier régionaliste, et ses châteaux prestigieux servis par les vers du chercheur et poète amateur Daniel Dive, après une expérience réussie en compagnie du poète naujacais Gérard Libert pour leur exposition « Regards croisés » en 2004 dans le salon d’honneur de la mairie de Lesparre. 1996 est aussi l’année où il commence véritablement à s’exporter aussi bien aux Etats-Unis à Solvang ( Californie ) à la Solvang Gallery, qu’en Suède, en Allemagne à Berlin sur la Pozdammer Platz, Düsseldorf ou encore Heidelberg dans la Galerie du château (anciennement pension où venait séjourner l’impératrice Elisabeth d’Autriche), ainsi qu’au Grand-Duché de Luxembourg.
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