Julian Martin
Cet article a été automatiquement importé, son contenu peut être sujet à caution.
Vous pouvez modifier l'article (après avoir créé un compte) pour l'améliorer directement ou retirer ce bandeau si l'article vous semble correct (en supprimant la ligne
{{Article importé}}). Si l'article est trop problématique, il peut être supprimé en retirant tout son texte et en expliquant le motif dans la zone « Résumé » de la page de modification.
Julián Martín, né en 1915 à Madrid et mort à Louvie-Juzon en juillet 2010, était un républicain espagnol, résistant sous l'occupation nazie et l’un des initiateurs du maquis de Pédehourat en Béarn dans les Pyrénées. Julián Martín a mené la 10e Brigade des guerilleros[1], avec Cristobal Andrades et Miguel Martinez.
Biographie
Julián Martín est ouvrier boulanger à Madrid[2] lorsqu’il s’engage dans l’armée républicaine pour défendre la République espagnole après le coup d’État du général Franco. Après la défaite de l’armée républicaine, Julián Martín ne suit pas l’exode massif des Républicains lors de la « Retirada ». Les soldats Républicains capturés sont regroupés dans un immense stade[2]. Commencent alors les exécutions sommaires et les emprisonnements arbitraires par les fascistes espagnols au paroxysme de excitation après leur victoire.
Interné, Julián Martín se porte volontaire pour les grands travaux du régime franquiste (barrages, routes, …)[2]. Il participe à la construction de fortifications dans les montagnes qui font face au Béarn, en Aragon[2].
C’est là que Julián Martín et deux des compères parviendront à s’échapper lors d'une corvée d'eau[2]. Un véritable exploit qui les conduira, après plusieurs heures de marche, dans la vallée d'Ossau en Béarn. Au premier village, des autochtones les conduisent au premier poste de police. Les policiers français les livrent immédiatement aux gendarmes qui, forts de leurs prises, les conduisent jusqu’au camp de Gurs[2].
Julián Martín sort du camp de Gurs en s’engageant dans les groupes volontaires de travailleurs étrangers[2]. Il devient forestier-bûcheron dans la montagne où il fabrique du charbon de bois[2]. C'est de là qu'il crée le Maquis de Pédehourat.
À la fin de la guerre, Julián Martín reprend son travail dans la montagne.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Rouges : Maquis de France et d'Espagne : les Guérilleros, éd. Atlantica, , 490 p. (ISBN 2-84394945-9 et 978-2-84394945-6).
- Guerrilleros en Béarn : Étranges « terroristes » étrangers, éd. Atlantica, , 70 p. (ISBN 2-7588-0051-9 et 978-2-7588-0051-4).
- Luis Lera, « Le Guérillero Julian Martin de Louvie Juzon est mort », sur bellaciao.org, (consulté le ).
- (es) Sobre la gesta de los guerrilleros españoles en Francia, éd. Atlantica, , 96 p. (ISBN 2-7588-0366-6 et 978-2-7588-0366-9).
Article connexe
Article publié sur Wikimonde Plus
Portail République 
Portail de l’Espagne 
Portail de la Résistance française 
Portail des Pyrénées-Atlantiques
