LGV Sud-Loire

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La LGV Sud-Loire est un projet de ligne à grande vitesse proposé par le Mouvement démocrate (MoDem) qui relierait Paris à Nantes via Angers. Ce projet vise à compléter la LGV Atlantique sur le tronçon Sablé-sur-Sarthe/Nantes en passant par le sud de la Loire au niveau d'Angers. La ligne permettrait en partie de soulager le tronçon Angers - Nantes actuellement surexploité[réf. nécessaire] et de réduire le temps de parcours entre Paris et Nantes de plus d'une demi-heure[1].

Carte du projet

Histoire

Le projet est né de par la volonté d'offrir aux habitants des Pays de la Loire un service ferroviaire rapide vers et depuis Paris[2].

Le cabinet EsG Infra, opposé au projet d'aéroport du Grand Ouest, propose une alternative à la construction d'un nouvel aéroport basée sur l'utilisation des capacités non exploitées d'Angers Loire Aéroport et la construction d'une LGV passant par la rive gauche de la Loire. Un passage par l'aéroport d'Angers permettrait l'interconnexion entre le rail et l'air et rendrait le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes caduc[3].

Tronçon

Section : Sablé-sur-Sarthe <> Angers

Le tracé prévoit un passage par la branche sud de la LGV Bretagne-Pays de la Loire avec un passage par Angers Loire Aéroport avant de rejoindre la gare d'Angers-Saint-Laud par l'Est. Cette section permettrait la desserte de l'aéroport angevin, la ville d'Angers par la ligne Tours - Saint-Nazaire.

Section : Angers <> Nantes

Après le passage à Angers, le tracé prévoit l'option de passer ou non par la commune de Cholet[3]. L'avantage principal de passer par cette ville est l'amélioration des dessertes des gares de la Vendée.

La ligne finissant son parcours dans le sud de Nantes[3][1].

Coût du projet

Le financement de la ligne est estimé de 1 884 millions à 2 180 millions d'euros avec un passage par Cholet[3], soit deux fois moins cher que le projet d'aéroport du Grand Ouest d'après le Le Canard enchaîné[4].

Amélioration escomptée

  • Paris - Angers en 50 min contre 1 h 30 actuellement,
  • Paris - Cholet en 1h20 contre 2 h 25 actuellement,
  • Paris - Nantes en 1H30 contre 2 H 00 actuellement,
  • Paris - La Roche-sur-Yon en 1 h 50 contre 3 h 00 actuellement.

Globalement tous les TGV transitant par les gares de Nantes ou de la Roche-sur-Yon en direction de la façade Atlantique gagneraient 30 minutes sur leur temps de parcours[1].

L'opposition au projet

Le doublement de la ligne ferroviaire entre Angers et Nantes de par sa volonté à faire passer les TGV sur une voie à part risquerait de retarder le projet[pas clair].

D'autre part, Patrick Mareschal, président du Conseil général de la Loire-Atlantique et membre de l'Institut de Locarn, préfère la réalisation d'une liaison à grande vitesse entre Rennes et Nantes en évitant la desserte d'Angers. Il évoque la fermeture d'Angers Loire Aéroport afin d'assurer le projet d'aéroport du Grand Ouest[5].

Avancement du projet

À ce jour, la liaison Sud-Loire via Angers est soutenue par le MoDem et EsG Infra. Lors de la réalisation du schéma de cohérence territoriale SCOT, le conseil de développement de l'agglomération angevine a émis la volonté de réaliser une liaison TGV en site propre entre Angers et Nantes[6].

En juillet 2010[7] les maires d'Angers et de Rennes ainsi que le conseil régional des Pays de la Loire ont signé un accord pour la construction de la virgule de Sablé. Longue de 4 km, elle permettra d'améliorer la desserte de Laval et de Rennes à destination d'Angers. Cette virgule souhaitée depuis 1990 permettra de relier la LGV à destination de Rennes à la future LGV à destination d'Angers et Nantes[8]. Elle pourrait ainsi constituer un premier pas vers une future LGV Pays de la Loire. Cette virgule permettrait de relier Rennes à Lyon via Angers par la LGV Sud-Loire, si le projet Transline se réalisait dans l'avenir.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

Article publié sur Wikimonde Plus

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