Robert de Wilde (général)

Aller à la navigation Aller à la recherche

Officier général francais 3 etoiles.svg Robert de Wilde
Nom de naissance Robert de Wilde
Naissance
Tervuren
Décès (à 64 ans)
Bruges
Origine Belge
Allégeance Drapeau de la Belgique Belgique
Arme Armée belge Coats of arms of Belgium Military Forces.svg
Unité 1er régiment d'artillerie
Grade Lieutenant-général
Commandement 1er régiment de ligne
13e régiment de ligne
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes 1914 : Siège d'Anvers; Bataille de l'Yser
Distinctions Grand officier de la Couronne
Commandeur de Léopold
Officier de Léopold II
Chevalier de la Légion d'honneur
Chevalier de l'Ordre de Dannebrog
Famille de Wilde d'Estmael

Armes de Wilde d'Estmael.svg

Robert de Wilde, né le à Tervueren et décédé à Bruges le est un général de l'armée belge.

Famille

Né le à Tervueren, Robert de Wilde est le fils de Robert-Ignace de Wilde (1852-1835), ingénieur, anobli par concession de noblesse héréditaire le 11 novembre 1922 par le roi Albert Ier[1] et de Marie-Victoire Verbrugghen (1859-1944)[2].

Armes de la famille de Longrée.

Il épouse le , à Liège Cécile de Longrée (1886-1976), fille du chevalier Lambert-Auguste de Longrée, procureur général au grand-duché de Luxembourg, et de Valentine de Hasse[2]. Ils ont cinq enfants (Robert, Jacques, Christian, André et Philippe). Après le décès de son mari, sa veuve obtint par arrêté royal du , l'autorisation pour elle et ses enfants de joindre à leur nom celui de « d'Estmael »[1].

Carrière

Il entre à l’École royale militaire en 1904 (55e Promotion) et est nommé sous-lieutenant d’infanterie en 1907. À sa sortie de l’ERM, il sert d’abord au 14e de Ligne, puis à la citadelle de Liège. Il est nommé lieutenant en 1912. En février 1914, il passe à l’artillerie et devient Observateur à la 12e Brigade[2].

Pendant la Première Guerre mondiale, il prend part à la retraite sur la Gette, puis à Anvers, aux combats sur le pourtour du camp retranché. Sa conduite à Haecht lui vaut d’être créé chevalier de l’ordre de Léopold[3]. On le retrouve avec l’amiral Ronarch à la défense de Dixmude[4]. Nommé capitaine en 1915, il prend le commandement d’une batterie. Après 54 mois passés au front, il finit la guerre comme commandant[3]. Il publie en 1918 ses souvenirs de guerre dans De Liége à l'Yser : mon journal de campagne. Cet ouvrage est sévèrement critiqué dans Témoins, par Jean Norton Cru qui estime que l'auteur enjolive et dramatise, et que les notations censées faites au jour le jour ne sont pas crédibles.

En 1918, il est nommé à l’État-major de la 3e Division, puis fait partie de la Commission militaire interalliée de contrôle (CMIC). Nommé major le , il commande successivement un groupe au 16A, au 1A et au 13A. Il est muté à Bruges, comme major, en janvier 1926 et, en 1931. Il est nommé lieutenant-colonel[2]. Comme colonel, il prend le commandement du 13e d’Artillerie en 1936.

Durant la Deuxième Guerre mondiale, il prend part en 1940 à la Campagne des 18 jours puis est fait prisonnier pendant cinq ans.

Le , il est nommé lieutenant-général de réserve honoraire[2]. Il devient président des Amitiés Françaises de Bruges et administrateur-délégué du Musée Tulpinck-Roerick et meurt le à Bruges.

Décorations

Bibliographie

  • Oscar Coomans de Brachène, État présent de la noblesse belge, Bruxelles, Collection État Présent ASBL,  
  • Robert de Wilde, De Liége à l'Yser: mon journal de campagne, Paris, Plon,   - (online)
  • Paul Janssens et Luc Duerloo, Armorial de la noblesse belge du XVe au XXe siècle, Bruxelles, Editions Crédit Communal, (ISBN 2871931682)  - (online)
  • Jean Norton Cru, Témoins: Essai d'analyse et de critique des souvenirs de combattants, Paris, Editions des Régionalismes, (ISBN 978-2-36634-073-0)  - (online)

Notes et références

Articles connexes

Article publié sur Wikimonde Plus

  • icône décorative Portail de la Belgique
  • icône décorative Portail de la Première Guerre mondiale
  • icône décorative Portail de la Seconde Guerre mondiale