Éric Richermoz

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Éric Richermoz
Illustration.
Éric Richermoz en 2016
Fonctions
Secrétaire général des Patriotes
En fonction depuis le
(7 ans et 24 jours)
Président Florian Philippot
Conseiller régional des Hauts-de-France
En fonction depuis le
(8 ans, 9 mois et 11 jours)
Élection 13 décembre 2015
(Nord-Pas-de-Calais-Picardie)
Biographie
Date de naissance (32 ans)
Nationalité française
Parti politique Front national (2013-2017)
Les Patriotes (depuis 2017)
Diplômé de IÉSEG School of Management

Éric Richermoz, né en 1992, est un homme politique français.

Conseiller régional des Hauts-de-France depuis 2016, il quitte le Front national l'année suivante et devient secrétaire général des Patriotes.

Biographie

Origines et formation

Éric Richermoz naît le [1]. D'ascendance italienne, petit-fils d'un sous-préfet[2], il est le fils d'une enseignante d'anglais et d'un ingénieur[3]. Originaire de Lille[4], il grandit à Voisins-le-Bretonneux[3].

En 2010, il obtient le baccalauréat[3]. Étudiant à l'IÉSEG School of Management[3], il obtient un master en finance[2]. Il a fait un séjour d'un an[3] à l'université de Moscou[2].

Engagement politique

En 2007, il est séduit par Nicolas Sarkozy, avant de se dire « déçu »[2].

Après avoir été sympathisant lors de la campagne présidentielle de Marine Le Pen en 2012, il s'engage au second semestre 2013 au Front national, selon lui pour défendre ses vues gaullistes et « l'indépendance de la France, la souveraineté nationale, le référendum »[2].

À l'issue du XVe congrès du parti, le , il devient secrétaire général du collectif Nouvelle Écologie, lancé dans le cadre du Rassemblement bleu Marine[2].

Le , il participe avec Jordan Bardella à une soirée de Nouvel An organisée par Kelly Betesh, où est invité Pierre Gentillet, président des Jeunes de la Droite populaire, et qui suscite la polémique car elle est vue comme un rapprochement entre droite et extrême droite[5].

En , il est candidat en tandem avec Aïchatou Pechon aux élections départementales dans le canton de Roye[2]. À l'issue du second tour, avec 34,9 % des voix, ils sont battus par le binôme socialiste Pascal Delnef - Catherine Quignon Le Tyrant présenté sous l'étiquette Union de la Gauche[6].

Le , il est élu dans la section de la Somme conseiller régional de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, qui devient « Hauts-de-France » en [7].

En , il est pris en stop par le rappeur Gradur, qui l'appelle « Édouard », et fait mine de croire qu'il s'agit du fils de Manuel Valls ; celui-ci diffuse la vidéo du trajet sur Snapchat, qui devient virale[8],[9]. Le même mois, il devient secrétaire départemental du FN de la Somme[10] ; il remplace Yves Dupille, qui le dira plus tard « un peu creux », et critiquera son manque d'« empathie »[3]. Il est à la même époque assistant parlementaire de Sophie Montel[10] « à mi-temps », après l'avoir été en qualité de stagiaire en 2015[11].

En , entre les deux tours de l'élection présidentielle, il souffle à Marine Le Pen, l'idée de court-circuiter la visite d'Emmanuel Macron à l'usine Whirlpool d'Amiens[12].

En , candidat aux élections législatives, il est battu au second tour par le candidat LREM Jean-Claude Leclabart[3], obtenant 42,03 % des voix[13].

Il devient l'un des principaux lieutenants de Florian Philippot, qui « appuie [s]a progression »[3]. Il dit de lui « On a dix ans d'écart, mais c'est comme un cousin[3] ! » Il gère sa chaîne YouTube, créée en [11],[14]. Le , il devient secrétaire général de l'association Les Patriotes, présidée par Philippot[15].

Le 21 septembre, après le départ de Philippot du FN, et son éviction de la tête de la fédération de la Somme[10], il annonce lui aussi quitter le parti, en dénonçant une « purge »[16]. Il reste vice-président des Patriotes, transformés en parti politique[15]. Il quitte aussi le groupe FN au conseil régional, pour siéger sur les bancs des non-inscrits, et déclare être « très content »[10].

Positions politiques

Il se dit ni de droite, ni de gauche[3].

Références

  1. Liste des conseillers régionaux élus le 13 décembre 2015, sur nord.fr.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 Béatrice Houchard, « Eric Richermoz, le visage des futurs cadres du FN », sur lopinion.fr, .
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 3,7 3,8 et 3,9 Camille Vigogne-Le Coat, « Éric Richermoz : génération Philippot », sur revuecharles.fr, .
  4. Marion Bertemes, « Élections départementales: Le FN monte au front de l’écologie dans le nouveau canton de Roye-Montdidier », sur courrier-picard.fr, .
  5. Alexandre Devecchio, Les Nouveaux Enfants du siècle : djihadistes, identitaires, réacs : enquête sur une génération fracturée, Paris, Le Cerf, , 327 p. (ISBN 978-2-204-10776-1) [lire en ligne] .
  6. « Somme (80)-canton de Roye (22) », sur interieur.gouv.fr.
  7. « Eric Richermoz », sur lesbiographies.com.
  8. « Le rappeur Gradur prend en stop l'élu FN Éric Richermoz (sans le savoir) et diffuse la scène sur Snapchat. », sur huffingtonpost.fr,
  9. Marc de Boni, « L'improbable voyage en stop d'un cadre FN avec le rappeur Gradur », sur lefigaro.fr, .
  10. 10,0 10,1 10,2 et 10,3 Pascal Mureau, « Crise de nerfs au Front national de la Somme », sur courrier-picard.fr, .
  11. 11,0 et 11,1 Cécile Latinovic, « Pas de surprise sur le candidat frontiste », sur courrier-picard.fr, .
  12. « Whirlpool : la visite de Marine Le Pen a été préparée par un cadre FN local », sur rtl.fr, (consulté le )
  13. Pauline Pennanec'h, « Législatives : qui est Jean-Claude Leclabart, le nouveau député En Marche de la 4e circonscription de la Somme ? », sur francebleu.fr, .
  14. [vidéo] « La première vidéo », sur YouTube.
  15. 15,0 et 15,1 Laurent de Boissieu, « Les Patriotes (LP) », sur france-politique.fr.
  16. « Eric Richermoz, conseiller régional, quitte le Front National », sur france3-regions.francetvinfo.fr, .

Liens externes

Article publié sur Wikimonde Plus

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