Étienne Jeanson

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Étienne Jeanson est un styliste français, né en 1987 à quelques encablures du Touquet Paris Plage (62). Il est à la tête de l'entreprise qu'il a fondée en 2009.

Biographie

Etienne Jeanson naît à Cucq Trépied le , mais n'y reste que quelques semaines avant de partir à Lille où il grandira jusqu'à sa majorité. Il découvre la France et l'Italie notamment à travers de nombreux voyages, qui inspirent l'adolescent, de Florence à Naples, en passant par Rome, Pise et Venise. Il visite aussi diverses régions de France, leurs villages, leurs campagnes, leurs châteaux. Son passe-temps devient dès lors le dessin et la création. SonbBaccalauréat en poche (formation Scientifique mais également Arts Plastiques), au sein de l'Institution Libre de Marcq-en-Baroeul, il part à Paris sur les bancs de l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne.

Apprentissage et débuts

Au 45 de la rue Saint Roch à Paris, c'est là que Etienne Jeanson apprends la couture, le moulage, qu'il devient styliste et modéliste au long de sa formation. Il y acquiert sa technique et sa connaissance du métier.

Le , à peine quelques semaines après son entrée à la Chambre Syndicale, il rencontre tout à fait par hasard, en ce jour de la Sainte-Catherine (Patronne des Couturiers), Karl Lagerfeld. Ce moment fait de quelques minutes et de quelques mots sera le premier d'une dizaine de rencontres toujours dues au hasard dans des lieux fréquentés par les deux hommes et à chaque fois donnant lieu à un échange[réf. nécessaire].

Pour clore son cursus à la Chambre Syndicale, il propose une collection travaillant des matières fines, classiques telles le tulle et le crêpe georgette, le tout avec un travail de la plume, un monochrome de noir remettant en avant la plume quelques peu délaissée et ringardisée depuis de nombreuses années. Ces matières sont vues comme passées et « vielle couture » par son jury, qui ne jure alors que par le Néoprène futuriste et l'épure japonisante[réf. nécessaire], il tient bon et sera sélectionné pour l'exposition de fin d'études représentant la Chambre Syndicale.

A peine trois saisons plus tard, les podiums mettent en exergue le retour aux matières de prédilection d'une couture classique et intemporelle, jouant de crêpe, tulle, transparences et de plumes. On[Qui ?] en retrouve de Prada à Gucci, en allant même jusqu'à ce qui était encore impensable quelques mois plus tôt : H&M et Zara. C'est le grand retour de la plume et d'une féminité classique[réf. nécessaire].

C'est auprès du plumassier Bruno Legeron qu'il apprend le travail de cet ornement si délicat, une collaboration amicale qui a commencé avec cette collection de fin d'étude et qui dure encore. La photo de la première robe couture d'Etienne Jeanson est d'ailleurs discrètement accrochée dans l'entrée de l'atelier Legeron, au milieu des croquis de grands couturiers qui font la mode depuis des décennies.

Le futur styliste fait ses armes au sein de différentes maisons, à la fois de grande diffusion telle que Cyrillus, mais aussi de créateur comme Anne Valérie Hash[réf. souhaitée], alors invitée de la semaine de la couture. Il travaille ensuite au sein de l'équipe du studio de création « Homme » de Christian Lacroix qui ne compte alors que cinq personnes, Christian Lacroix et Etienne Jeanson inclus.

Depuis ses débuts à l’École la Chambre syndicale de la Couture parisienne, il enchaîne les expériences professionnelles dans divers domaines que la mode propose[réf. nécessaire]. On[Qui ?] le retrouve chez Saint Laurent en showroom de vente, chez Dior en ventes privées, mais aussi pour des marques de créateurs.

À Didier Grumbach qui lui disait à l'époque que la haute couture était morte[réf. nécessaire], il répondait « non il faut la réinventer, l'adapter à l'air du temps, que se soit en esthétique ou en valeur »[réf. nécessaire]. Donner un juste prix aux choses. Partisan d'une mode annuelle, il travaille à son rythme en respectant ou non le cours des saisons selon ses envies[réf. souhaitée]. Etienne Jeanson trouve que[réf. souhaitée] nous[Qui ?] passons le plus clair de notre temps en mi-saison, il est donc absurde d'enchaîner les défilés de printemps/été automne/hiver, mais plutôt travailler ponctuellement par capsules thématiques sur un fond de collection annuelle.

La marque Etienne Jeanson

Fondée en 2009 par le styliste sortant de chez Christian Lacroix, maison en fermeture à l'époque, Etienne Jeanson devient une maison de mode indépendante, imaginée sous la forme d'un cabinet secret[pas clair]. Etienne Jeanson décide de ne faire que des pièces sur mesure, il accompagnera alors chaque saison, mais pas de façon formelle ni régulière, de collections capsules qui reflèteront son travail et son image[réf. nécessaire].

C'est par la force des choses qu'Etienne Jeanson reçoit les futures mariées, qui le sollicitent de plus en plus pour réaliser leurs robes[réf. souhaitée]. Le styliste décide de lancer une capsule mariage dès 2010, notamment en mettant l'accent sur le mariage civil, grosse lacune du secteur[Interprétation personnelle ?] (en restant toutefois dans la réalisation de pièces uniques). À l'époque il est l'un des seuls à proposer cela, avant que le mariage ne redevienne à la mode et que pléthore de maisons n'ouvrent successivement sur ce secteur. Il a aujourd'hui une place entre les designers de mariage de référence[1],[2],[3].

Après différents happening les saisons précédentes, Etienne Jeanson défile pour la première fois en 2012 à l'occasion de la fashion week de Miami Beach (Floride-USA), il participe par la même occasion à sa première opération caritative pour l'American Heart Association[4], association pour la recherche sur les maladies cardiovasculaires des femmes, avec la célèbre héritière Kimberly Bacardi qui défilera au « Go Red for Women » drapée dans un satin rouge sang[pertinence contestée].

Quelques semaines plus tard on[Qui ?] le retrouve à Lunéville, dans l'est de la France à collaborer avec le conservatoire des broderies[5] du même nom et aider à ressusciter ce savoir faire traditionnel qui fit la splendeur des robes charleston des années folles.

En 2013, c'est au Château Royal de Lunéville qu'Etienne Jeanson présentera sa nouvelle collection[6], brodée Lunéville, et plumée Legeron, sur le thème de SpaccaNapoli, l'occasion aussi de présenter une première rétrospective de quatre années de créations et d'entrer au musée avec une pièce Jeanson[réf. souhaitée] qui côtoiera dès lors des pièces Lacroix, Ungaro, Dior, Elise Saab, toutes réunies au sein du musée du conservatoire des broderies de Lunéville.

 la suite du défilé, en juin 2013, la collection est présentée au Shangri La Paris, ouvert depuis seulement deux ans. La présentation sur mannequins Stockmans prend place dans le grand salon historique de l'ancien hôtel particulier du Prince Roland Bonaparte[réf. souhaitée].

Etienne Jeanson lance un livre photographique en 2014 pour les cinq ans de sa marque ; il fait poser deux amies, la jeune comédienne Murielle Huet des Aunay et la jeune espoir féminin, l'actrice Flore Bonaventura, sous l’œil du photographe Yvan Grubski, à qui il trouve un don certain pour la photographie de portrait[réf. souhaitée]. « Le vêtement doit vivre et être habité », c'est pour cela qu'il ne souhaitait pas des mannequins mais des comédiennes pour ce livre[réf. souhaitée].

Avant la vague Instagram et le retour du Polaroïd, amorcé toutefois par the Impossible Project dès 2008, Etienne Jeanson lance le Polaroid Project[pas clair], et prend chaque semaine dès l'été 2010 des égéries éphémères en street style, habillées dans leur tenue du jour, mais avec une pièce du styliste. Il y ajoute une légende, mentionnant le lieu, l'heure et la date du Polaroid. On[Qui ?] retrouvera dans les années suivantes plusieurs marques qui s'en inspireront pour leur propres campagnes de publicité[réf. nécessaire]. On[Qui ?] retrouve notamment dans ses polaroids des jeunes filles parisiennes, alors relativement inconnues, que l'on comptera, pour certaines, quelques mois plus tard, parmi les rangs du premier happening avenue Montaigne en 2011, de Simon Porte Jacquemus[réf. nécessaire]. Le Polaroid Project se poursuit de façon, mensuelle, puis plus éparse dans le temps jusqu'en décembre 2016, et réunit plus d'une centaine de jeunes femmes, aujourd'hui blogueuses, attachée de presse, artistes ou encore mannequins[réf. nécessaire].

En 2015, il se rend pour la première fois sur l'île de Saint Barthélémy, et en tombe amoureux, il y shoote nombre de ses collections, avec son amie photographe Camellia Ménard et est présent dans des stores éphémères depuis. Il défile notamment au Ti-Saint Barth, à l'été 2017[pertinence contestée].

Sous le patronage de l'une de ses égéries et amie, Daniela Christiansson, ambassadrice auprès des Nations unies (UNFCCC) pour la cause climatique, Etienne Jeanson présente sa capsule 100% éco-friendly "#BlueHeartForTheEarth"au Shangri La d'Abu Dhabi en mars 2016[7]. Sensible depuis toujours à la cause environnementale[réf. souhaitée], le styliste travaille en éco-responsabilité depuis 2009, évitant au maximum les déchets, revalorisant ses matières et réalisant tout à la main à Paris avec des matières françaises pour la grande majorité[8].

Après avoir, de façon occasionnelle, habillé Camille Cerf (Miss France 2015), Alicia Aylies (Miss France 2017), ou encore Iris Mittenaere (Miss Univers 2016), il commence sa collaboration avec Miss France, dont il réalisera les robes pour les portraits officiels; La petite robe rose pour l'élection de Miss France 2018[9],[10] et la petite robe bleue pour l'élection de Miss France 2019[11].

Etienne Jeanson choisi ensuite de ne préparer qu'une collection annuelle au gré de ses envies[style à revoir], et en parallèle de sa capsule mariage.

En 2018, Etienne Jeanson participe au RED défilé[12], organisé pour l'association Sauvez Le Coeur des Femmes, et sa fondatrice Isabelle Weill, il habille la présentatrice Véronique Mounier et la comédienne Sylvie Malys[pertinence contestée].

Autres activités

Depuis 2010, Etienne Jeanson est styliste en free-lance pour la presse, alternative et internationale, ainsi que pour la musique et la publicité, il est notamment le directeur artistique et styliste des visuels du Dj Klingande en 2014, Kungs à ses débuts, ou encore de la Djette Tara McDonald, et travaille notamment pour de nombreuses séries éditoriales pour L'Officiel Moyen Orient ou des éditions internationales du Vogue[13] en parallèle de production pour TF1, Auféminin.com, ou des campagnes de cosmétique pour L'Oréal ou Signal.

On[Qui ?] le retrouve directeur artistique en 2013 et 2014 de Style Alchimie, un concept lancé par l'ancienne éditorialiste du ELLE, Patricia Boin, un projet visuel fait de rencontres, d'artistes, de tendances et de mode[réf. souhaitée].

Il donne un coup de jeune et un nouvel élan[réf. nécessaire] à la marque Fanny Liautard, fondée en 1985, spécialisée dans la robe de mariée, qui se trouvait à l'arrêt depuis 2015, en dirigeant la réalisation de nouveaux visuels de collection, plus actuels et plus percutant[réf. nécessaire], assurant la totalité des commandes particulières entre 2016 et 2018, et permettant ainsi à la créatrice de reprendre le flambeau par la suite[réf. souhaitée].

Notes et références

Article publié sur Wikimonde Plus

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