Abattoir (blog)

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Abattoir
Adresse https://www.patreon.com/abatt0ir
Description Blog féministe québécois
Slogan Féministe frustrée en tabarnak
Publicité Non
Type de site Blog
Langue Français québécois
Nombre d'inscrits 30 000
Siège social Québec
Lancement 2018
État actuel En activité

Abattoir est un blog féministe québécois créé en 2018.

Historique

Ce blog, d'abord né sur Facebook, dénonce les injustices sociales, notamment les violences sexuelles, le sexisme et les inégalités[1],[2],[3],[4]. Il allie humour, mèmes et analyses critiques dans l'intention de sensibiliser le lectorat et encourager les débats sociaux[2]. L'administratrice dit avoir choisi Facebook et Instagram comme plateformes d'expression, parce que « le livre a une aura plus prestigieuse, mais pour rejoindre les gens et avoir du feedback, les réseaux sociaux sont plus efficaces[1] ».

Créée par une administratrice anonyme, la page Abattoir a commencé comme un projet humoristique avant d'évoluer vers un espace d'analyse et de militantisme[1]. Le nom et le slogan, « féministe frustrée en tabarnak », sont issus d'une plaisanterie entre amis qui reflète l'humour satirique de la page[2].

En 2024, Abattoir comptait 30 000 abonnés sur Facebook[3]. Le blog comptait aussi 6 000 abonnés sur Instagram en 2024, année de son arrivée sur la plateforme.

Impact et notoriété

Abattoir est cité dans les médias québécois en tant qu'outil de militantisme numérique.

Selon le média Urbania, le blog Abattoir procède d'une approche hybride combinant des mèmes féministes, des critiques sociales et des textes approfondis[2].

En 2022, il a alimenté les débats publics en partageant une archive de La Tribune datant de 1984, illustrant la persistance des attitudes sexistes[3].

Abattoir explore des enjeux tels que le sexisme, le racisme, la transphobie et l’anonymat est une stratégie utilisée par la créatrice de la page afin de se prémunir des attaques personnelles[2],[1].

À l'instar d’autres initiatives féministes québécoises, Abattoir dit s’inscrire dans une tradition de militantisme en ligne visant à amplifier les voix des victimes de violences et à dénoncer les inégalités structurelles[5],[6],[7].

L'initiative s'inscrit dans la foulée du mouvement Dis Son Nom, qui a également utilisé les plateformes numériques pour documenter et dénoncer des violences sexuelles et offrir des ressources aux victimes.

Articles connexes

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Mickaël Bergeron, « Discussion avec une «féministe frustrée en tabarnak» », La Tribune, (consulté le )
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Sarah-Florence Benjamin, « Pleurire sur les réseaux sociaux en attendant la révolution (3) : Abattoir Le militantisme à l’ère du meme », sur urbania.ca, (consulté le )
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Mickaël Bergeron, « La culture du silence », Le Droit, Ottawa-Gatineau, (consulté le )
  4. Camille Ranger, « DE L’(IN)HOSPITALITÉ DES GROUPES FÉMINISTES PROGRESSISTES QUÉBÉCOIS SUR FACEBOOK : ENTRE PLURALITÉ ET CONFORMISME », sur UQaM, (consulté le )
  5. Marie-Lise Rousseau, « #MoiAussi: la couverture du «Échos Vedettes» suscite un malaise », sur Journal Métro, (consulté le )
  6. « Des internautes furieux dénoncent la couverture du Échos Vedettes avec Julien Lacroix et Éric Lapointe », sur Monde de Stars, (consulté le )
  7. Sarah-Florence Benjamin, « Jusqu’à 34 370$ par année: comment calculer la valeur du travail domestique? », sur 24 heures, 29 mars 2023, 07 h 00 min 00 s (consulté le )

Article publié sur Wikimonde Plus

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