Alakis'

Aller à la navigation Aller à la recherche

Les films Alakis'
Fondateurs Jalil Naciri
Slogan À la Kis' !
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Activité Producteur de cinéma

Alakis' est un mouvement artistique[1] célébrant la culture des quartiers populaires, fondé par l'acteur, scénariste et producteur Jalil Naciri.

Sous cette appellation sont regroupées plusieurs entités :

  • Les Films Alakis (société de production audiovisuelle)[2]
  • Alakis' Men (association)
  • Alakis' Connection (collectif musical).

Présentation

L’objectif du Mouvement est de préserver et développer un patrimoine culturel, garantir un héritage et permettre ainsi une meilleure compréhension des classes les plus populaires auprès des élites.

Le mouvement Alakis' permet l'existence et la reconnaissance d'une véritable culture trop longtemps réduite aux perpétuels clichés médiatiques, et désignée uniquement comme porteuse de problématiques d'ordre ethnique. Or, d'après le mouvement Alakis', les problématiques sont d'abord et avant tout liées à la paupérisation des populations, et aux services publics à deux vitesses qui ne permettent pas une émancipation égale à celle dont bénéficie le reste du pays.

Les Films Alakis'

La société Les Films Alakis’ existe depuis mars 2010. Sa création fut la suite logique d'un mouvement culturel qui existe depuis une dizaine d'année en Seine-Saint-Denis.

Son fondateur principal, Jalil Naciri, à travers son expérience d'acteur, de scénariste et de metteur en scène, a permis l’existence de nombreuses créations du mouvement Alakis’. Ces actions de militantisme artistique ont été mises en place afin de lutter contre une invisibilité culturelle dans les quartiers populaires de France.

Ses pièces de théâtre d'abord (Cristobal, Bleu à lame, Les Lascars du showbizz), puis ses films (Le Shtar, Les Rageux, La Planque, J'mange pas de porc), choisissent de démontrer qu'il est possible de dépasser les clichés concernant les quartiers populaires urbains. La spécificité des productions Alakis’ consistent à développer des projets de fiction, souvent sur le ton de la comédie mais toujours en évitant de tomber dans la caricature.

Au sein de cette société de production cinématographique, les projets défendus sont pour la plupart imprégnés de ces conflits internes universels. D'ailleurs, les comparaisons faites entre les productions Alakis' et les auteurs asiatiques ou anglo-saxons sont très nombreuses lors des festivals.

Le mouvement et les productions Alakis' s'appuient sur une équipe artistique constituée de professionnels, attachés au mouvement par une culture et une vision commune du cinéma et de l'art : Jalil Naciri, à l'origine des scénarios, Akim Isker à la réalisation, Mosse à la direction de la photographie. Une pléiade d'acteurs les accompagnent de films en films et interprètent des personnages récurrents qui s'étoffent progressivement comme autant de variations sur un même thème. Les acteurs piliers du Mouvement sont Gilles Bellomi, Ahcen Titi, Ali Yaya, Nar6 O'show... La liste continue de s’enrichir de la « Lascars Academy », une jeune génération issue des ateliers d’éducation à l’image et au son qui se développe depuis plusieurs années.[3]

Alakis'Men

Alakis'Connection

Le Festival Alakis'

Le Festival Alakis’ a pour objectif de dénicher et valoriser les talents de demain, notamment issus des quartiers populaires. Son édition 2012 a proposé un concept original : réaliser un film de 10 minutes maximum, en 15 jours, autour d'un thème : l’argent et d'une contrainte : inclure dans les dialogues 5 phrases à choisir parmi 10 issues des productions Alakis’.[4]

Origine du nom

« À la kis' ! » est une expression populaire en référence à une boite de nuit, le « Kiss Club », qui était fréquentée par les aînés (les grands frères, les anciens...) à la fin des années 70. Clientèle plutôt très populaire et banlieusarde mais surtout attirée par un certain style musical : Soul, Funk, Disco,... (appelée aussi « Musique de voleurs » et collectionnée avec passion dans le groupe).

« Les lieux mythiques de ma génération et dans le même esprit culturel, c'étaient le "PACIFIC" ou la "CASSITA" où on arborait fièrement la mode "Reurti" (col cheminée, Balligio, main d'Fatma. Et pour ceux qui arrivaient en BM, c'était la garantie du serrage de jolies meufs en sac Louis Vuitton et brushinguées). 
C'était aussi les lieux de rencontre de toute une faune comme l'avait certainement été le "Balajo" des Apaches à l'époque de Casque d'or. Bref, du mythe, du fantasme, des histoires à écrire. 
Bien des affaires se sont traitées dans ces lieux-là, ainsi que bien des comptes s'y sont réglés. Comment ne pas être inspiré par les personnages hauts en couleurs de cet univers, par les tragédies et les moments d'extraordinaire comédie qui s'y succédaient. Le caractère très affirmé et souvent même un peu viril, des femmes qui fréquentaient ces lieux, tranchait avec leur extraordinaire féminité (« Normal, ell'z'étaient d'sortie »). Pour conclure, « À la kis' ! », dans le langage de "l'élite populaire urbaine", ça veut dire "à l'ancienne". Musique Funk/Soul, Tachini et Tobacco, chaîne en or et "pas de danse serré" et, bien sûr, le langage et le folklore qui vont avec. »[5]

Filmographie

courts et moyens métrages

longs-métrages

Théâtre

  • Cristobal
  • Bleu à lame
  • Les Lascars du Showbizz

Liens externes

Références

Article publié sur Wikimonde Plus

  • Portail du cinéma