Antoine Audi

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Antoine Audi
Illustration.
Antoine Audi en juin 2014.
Fonctions
Conseiller régional
d'Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes
En fonction depuis le
(9 ans, 1 mois et 14 jours)
Élection 13 décembre 2015
Président Alain Rousset
Coalition UMPUDIMoDemCPNT
Premier vice-président du Grand Périgueux
En fonction depuis le
(10 ans, 9 mois et 28 jours)
Élection 18 avril 2014
Président Jacques Auzou
Prédécesseur Michel Moyrand
Maire de Périgueux
En fonction depuis le
(10 ans, 10 mois et 10 jours)
Élection 30 mars 2014
Coalition UMPUDIMoDem
Prédécesseur Michel Moyrand
Biographie
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Paris 10e,
Île-de-France, Drapeau de la France France
Nationalité Française
Parti politique RPR (1978-2002)
UMP (2013-2015)
LR (depuis 2015)
Diplômé de IEP
ENA
Profession Fonctionnaire
Homme d'affaires
Résidence Hôtel de ville de Périgueux

Antoine Audi
Liste des maires de Périgueux
Liste des maires des grandes villes françaises

Antoine Audi, né le dans le 10e arrondissement de Paris, est un homme politique français.

Après avoir été fonctionnaire à l'Éducation nationale, il est à la fois homme d'affaires à travers sa fonction de directeur général de Capgemini Institut, mais également maire de la ville de Périgueux (Dordogne) et vice-président de son intercommunalité depuis , et conseiller régional d'Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes depuis .

Biographie

Jeunesse et études

Antoine Audi naît le [1],[2] dans le 10e arrondissement de Paris[3] après que sa mère originaire de Saint-Aquilin et son père de Périgueux aient emménagé en Île-de-France dans les années 1950[4]. De retour en Périgord une vingtaine d'années plus tard, Antoine Audi fait ses études à l'école normale de Périgueux[5],[4] et passe un baccalauréat littéraire en 1976[3], avant d'être maître d'internat au lycée de Ribérac entre 1976 et 1979[6], puis élève à l'Institut d'études politiques (IEP)[7]. Il obtient son diplôme d'études universitaires générales (DEUG) en enseignement en 1982 puis rentre sept ans plus tard dans le cycle préparatoire de l'École nationale d'administration (ENA)[3]. En 1993, il passe l'Examen professionnel d'attaché principal d'administration centrale[6].

Carrière professionnelle

En 1982, il présente, sur la radio libre Fréquence 101 à Périgueux, le journal d'informations du soir[3]. Il poursuit en tant qu'instituteur entre septembre 1983 et octobre 1988 (six mois à la maternelle Clos-Chassaing, titulaire remplaçant sur Périgueux, puis enseignant dans une classe de CM1 à Ribérac)[6],[8]. Attaché principal d'administration centrale de janvier 1990 à 1993, successivement chef du bureau de l'organisation générale et de la réglementation (1993–1995) et chef du bureau de la vie étudiante à la direction générale des enseignements supérieurs (1995–1997), il est gérant du budget au sein de la direction générale de l'enseignement supérieur au ministère entre 1998 et octobre 2000[6],[4]. Il est, à partir de cette date, directeur du Centre national du rugby à Marcoussis[5], jusqu'en octobre 2007[6]. Antoine Audi est secrétaire général de la holding de la société Capgemini entre septembre 2010 et 2014[7],[9],[6],[10]. En 2010, il est désigné conseiller technique auprès du recteur de l'académie de Paris, chargé du schéma des implantations immobilières de l'enseignement supérieur en Île-de-France[6]. Depuis 2014, il est le directeur général de Capgemini Institut[10].

Carrière politique

En 1978, Antoine Audi adhère au Rassemblement pour la République (RPR)[3]. Il participe aux Universités d'été du parti en 1982-1983 et y rencontre Nicolas Sarkozy[3]. Au début de sa carrière politique, il est le candidat de droite face à Bernard Cazeau, pour les élections municipales de 1983[3] puis cantonales à Ribérac[5]. Il perd l'élection municipale et siège dans l'opposition jusqu'en 1990[3]. En octobre 2007[6], il devient le chef de cabinet du ministère des Sports de Bernard Laporte[7], jusqu'en juin 2009[6].

Début octobre 2013, après le décès de Philippe Cornet, chef de l'opposition à Périgueux qui devait représenter l'Union pour un mouvement populaire (UMP) aux élections municipales de 2014, la commission nationale d'investiture désigne Antoine Audi, tout juste adhérent au parti[3], comme candidat[5]. Aux élections municipales de 2014, Antoine Audi mène la liste UMPUDIMoDem[7]. Un sondage de l'Institut français d'opinion publique pour BFM TV suppose 30 % des voix pour Antoine Audi au premier tour[11], puis une défaite au second tour avec 47 %[12]. Finalement, il est élu maire de Périgueux, battant le maire sortant Michel Moyrand de 168 voix, à 50.72 % contre 49.28 % au second tour le 30 mars[13]. Le 5 avril, Antoine Audi reçoit de son prédecesseur l'écharpe tricolore et devient officiellement le maire de la ville[14]. Depuis avril 2014, il est le premier vice-président du Grand Périgueux, chargé du schéma de cohérence territoriale et des relations économiques extérieures[15].

Parallèlement, aux élections européennes de 2014, il fait partie de la liste « Pour la France, agir en Europe avec Michèle Alliot-Marie »[16].

Lors d'une interview pour le quotidien Dordogne libre accordée en octobre 2014, Antoine Audi serait partant pour être candidat aux élections régionales de 2015[17]. En effet, en 2015, il candidate à la tête de la liste Les Républicains en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes[18], mais Virginie Calmels est officiellement choisie par la commission nationale d'investiture du parti le 15 avril 2015[19]. Pour cette élection, Antoine Audi la représente comme tête de liste dans le département de la Dordogne[20]. La liste de droite est battue au second tour par la liste d'Alain Rousset, avec 48.87 % des voix contre 30.19 %[21]. Antoine Audi et deux autres élus de la liste de Virginie Calmels en Dordogne sont élus conseillers régionaux dans l'opposition[21].

En 2015, il confie à L'Express qu'il se porte candidat pour la première circonscription de la Dordogne aux élections législatives de 2017 et rêve devenir ministre de l'Éducation nationale, de l'Agriculture ou de l'Intérieur, sous la présidence de Nicolas Sarkozy[3]. Il déclare également qu'il suit le courant sarkozyste du parti[3].

Vie privée

Antoine Audi est marié à Agnès Audi[22]. Ils ont ensemble deux fils, Pierre-Paul et Maxime[22], tous deux natifs de Périgueux[5].

Dès son enfance, il se passionne pour la peinture[3].

Distinctions et décorations

Bibliographie

Notes et références

  1. Antoine Audi.
  2. Périgueux.
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 et 3,11 Jean-Jacques Allevi, « Antoine Audi au scanner », L'Express, no 3350,‎ , p. VI.
  4. 4,0 4,1 et 4,2 Adrien Vergnolle, « Municipales à Périgueux : Audi veut gommer son image de "parachuté" », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
  5. 5,0 5,1 5,2 5,3 et 5,4 Claude-Hélène Yvard, Municipales 2014 : À Périgueux, Antoine Audi investi par l'UMP, 15 octobre 2013.
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 6,5 6,6 6,7 et 6,8 Antoine Audi.
  7. 7,0 7,1 7,2 et 7,3 Pascal Serre, Antoine Audi : L'Homme pressé, 3 mars 2014.
  8. Thomas Brunet, « Antoine Audi a fait sa rentrée », Dordogne libre, no 20863,‎ , p. 7.
  9. Équipe de Direction.
  10. 10,0 et 10,1 Marie Berthoumieu, « Le leitmotiv d'Antoine Audi : faire parler de Périgueux », Dordogne libre, no 20903,‎ , p. 4-5.
  11. A. K., AFP, Périgueux: le maire PS donné vainqueur, 4 mars 2014.
  12. Municipales 2014: Périgueux, 25-27 février 2014.
  13. Nacime Rahoui, Municipales à Périgueux : Antoine Audi fait basculer la ville à droite, 30 mars 2014.
  14. Adrien Vergnolle, « Périgueux : Antoine Audi, le nouveau maire, a été officiellement investi », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
  15. Les vice-présidents et les conseillers délégués.
  16. Antoine Audi.
  17. Marie Berthoumieu, « Les régionales dans le viseur », Dordogne libre, no 20903,‎ , p. 4.
  18. François Sauvestre, Antoine Audi regarde déjà vers les régionales 2015, 13 avril 2015.
  19. Emmanuel Berretta, « Virginie Calmels tête de liste UMP en grande Aquitaine », Le Point,‎ (lire en ligne).
  20. Franck Delage, « Virginie Calmels entre tourisme et agriculture », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
  21. 21,0 et 21,1 Les nouveaux élus Périgourdins au Conseil régional, 14 décembre 2015.
  22. 22,0 et 22,1 Adrien Vergnolle, « À Périgueux, Audi, l'homme qui va vite », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
  23. 23,0 et 23,1 Antoine Audi.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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