Céline Tomkiewicz-Raulet
Céline Tomkiewicz-Raulet est une chercheuse française dans le domaine médical.
Elle est connue pour avoir mis au point un modèle cellulaire qui a permis de mettre en évidence le lien entre polluants organiques persistants (comme la dioxine) et les métastases du cancer du sein[1],[2].
Biographie
Après une maîtrise en génie biologique et biochimique à l'université de Créteil, Céline Tomkiewicz-Raulet est titulaire d'un doctorat en pharmacologie pour lequel elle a soutenu en 2001 la thèse intitulée « Régulation de l'expression des gènes des transaminases par les médicaments et les médiateurs de l' inflammation » à l'université Paris-Descartes[3],[4].
Elle travaille depuis 2004 au sein de l'UMR S1124 de l'université Paris-Descartes pour l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Ses travaux de recherche portent sur l’influence des polluants sur le cancer du sein[5].
Distinctions et récompenses
Elle est récipiendaire du Prix Innovation 2016 (honneur) de l'Inserm[6],[7].
Liens externes
Notes et références
- ↑ « La présence de polluants dans l’organisme renforce l’agressivité des cancers du sein », sur Université de Paris (consulté le ).
- ↑ (en) Meriem Koual, Céline Tomkiewicz, Ida Chiara Guerrera, David Sherr, Robert Barouki et Xavier Coumoul, « Aggressiveness and Metastatic Potential of Breast Cancer Cells Co-Cultured with Preadipocytes and Exposed to an Environmental Pollutant Dioxin: An in Vitro and in Vivo Zebrafish Study », Environmental Health Perspectives, (DOI 10.1289/EHP7102, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Céline Tomkiewicz-Raulet, ingénieur d’études en biologie », sur le site de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), (consulté le ).
- ↑ Répertoire des thèses.
- ↑ « Céline Tomkiewicz-Raulet », sur le site de l'université Paris-Descartes (consulté le ).
- ↑ « Céline Tomkiewicz-Raulet, Prix Innovation 2016 », sur le site de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) (consulté le ).
- ↑ « Prix et distinctions », sur le site de l'université de Paris (consulté le ).
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