Caftan El Bahja
Type |
Caftan traditionnel marocain |
---|---|
Matière |
Brocart de Fès, soie d'or et d'argent |
Fabricant |
Les « maâlam » maîtres artisans Fassis |
Origine |
Les Caftans de brocart en motifs fleuris de la famille d’artisans Benchérif sont de prestigieux et luxueux Caftans du XIXe siècle, confectionnés dans les ateliers des maîtres artisans « mâalam » de Fès au Maroc. Ces Caftans Benchérif, dérivé du Caftan marocain du XIIe siècle, se déclinent en deux modèles distincts : Le Caftan Khrib et le Caftan El Bahja, aussi appelé « Deniyajat »[1],[2],[3],[4],[5].
Intro
Chaque région du Maroc attribue au Caftan des spécificités propres liées à son histoire et à ses traditions, ainsi, les formes, les étoffes, les couleurs les ornementations découlent d’un savoir-faire ancestral propre à chaque région. Constituant par ailleurs, une source d’information précieuse concernant la provenance régionale des Caftans marocains[6].
À Fès et Meknès, le Caftan présente des lignes droites et étroites. Un code d’apparat ur l’honneur, respecté par les maîtres artisans régionaux et que les Benchérif respecteront pour sauvegarder les spécificités régionales de la ville de Fès.
L'épopée Benchérif
On ne peut parler de tissage au Maroc, sans évoquer cette célèbre famille de tisserand, dont l’un des ateliers de tissage, de soierie et de brocart était le pus important du royaume du Maroc au XIXe siècle :
L'ancêtre de la famille Benchérif, Sidi Driss, originaire de Figuig, au Maroc, s’est établi à Fès vers 1840, comme maître mosaïste[7].
C’est d’abord en qualité de potiers et de mosaïstes que les frères Benchérif parviennent à se faire une place sur le marché, considérés comme les artisans des plus doués de leur époque par le Sultan Mohammed ben Abderrahmane, l’un de leur client préféré, qui décide de les envoyer participer à l’Exposition Universelle de Paris en 1867. Dès leur arrivé dans la capitale française, les Benchérif font déjà l’objet d’une attention toute particulière. Une fois installés au sein de l’Exposition, ils y édifient une fontaine comme on en voit à Fès, décorée de Zellijes marocains de couleurs. Lorsque l’Empereur Napoléon III, accompagné de sa suite, fait sa visite officielle, il s’arrête devant les mosaïstes Benchérif au travail et, émerveillé par leur prouesses artistiques et techniques les complimenta et donna l’ordre pour que leur soit conféré la protection française[8].
Sidi Ahmed est le premier des Benchérif à exercer le métier de tisserand, un savoir-faire qu’il enseigne à son fils, Othmane. Othmane, accompagné de son frère Abdelkader qui délaisse le métier de mosaïste pour le rejoindre, feront les beaux jours de la famille Bencherif dès le début du siècle suivant. Afin de montrer à tous l’étendue de son talent et asseoir sa légitimité, Othmane tisse une ceinture et l’envoie au Sultan régnant, Moulay Abd-El-Aziz.
Émerveillé par l’ouvrage, il fit venir les Bencherif au Palais, les félicita et leur conféra officiellement le titre de maîtres tisserands. Othmane confectionna également plusieurs modèles de la ceinture en question, destinés aux femmes du Palais « makhzen » et de la haute bourgeoisie.
Des housses de selles, ou encore des étendards à l’effigie de la Cour impériale. Une douzaine de drapeaux étaient d’ailleurs brodés pour chaque nouveau banquet officiel du Sultan.
Leurs étoffes sont non seulement très appréciés et prisés à Fès mais ils reçoivent des commandes de tout le Maroc, à Tétouan notamment.
Le Tableau du peintre français Louis Auguste Girardot, intitulé « Marocaine de Tétouan »[9] montre une femme de Tétouan vêtu en Caftan « Khrib », taillé dans un brocart de chez Benchérif, et à l’arrière, accroché, on peut distinguer le Caftan de brocart « El Bahja » des Benchérif[10].
La mise en place du Protectorat a ouvert le marché à d’importantes importations européennes, ce qui provoque un ralentissement progressif de la fabrication. Les Benchérif, conscient du déclin de leur métier, décident donc d’élargir leur champ de fabrication en confectionnant des tissus brochés de soie, sans or, aux motifs plus simples et moins colorés destinés au marché de l’ameublement européen[11].
Les frères Benchérif s’ouvrent ainsi à l’Europe et attirent une nouvelle clientèle. Les commandes affluent et les affaires marchent plutôt bien puisqu’Ils diversifient leur activité, parcours les Océans et ouvrent une toute première boutique aux États-Unis d’Amérique en 1920, qui devient par ailleurs, le premier magasin marocain à être inauguré outre-Atlantique. Les frères Fassis s’installent donc à Boston pour commercialiser leurs tissus qui connaissaient déjà un franc succès auprès des Européens.
En 1925, ils participent à la grande exposition des Arts décoratifs, toujours à Paris. Et, en 1957, ils reçoivent la visite royale de Mohammed V, dans leur boutique, boulevard Mohammed V, à Fès.
Les tissus Khrib et El Bahja des Benchérif ont dès lors atteint une renommée internationale, tissés à la main, et confectionnés dans du brocart de Fès, une étoffe de soie de luxe, rehaussé de motifs floraux brodés d’or et d’argent. Cette étoffe précieuse fera la renommée des Benchérif qui ont feront leur marque de fabrique[12].
Portés par les grandes personnalités et les célébrités, les Caftans Benchérif, s’imposent rapidement comme des Caftans de grand luxe. Seuls les riches familles de Fès, de Tétouan, de Marrakech, et de tout le Maroc pouvaient se procurer un de ces Caftans, quand à la clientèle internationale, elle est férue de ces nouveautés exotiques.
Caftan Khrib
Le Caftan « Khrib » ancestrale des dames et des demoiselles marocaine, est un Caftan de fabrication Fassie, originaire de la ville de Fès, il sort tout droit des ateliers des maîtres artisans Benchérif[13],[14],[15],[16],[17],[18].
Confectionné par les artisans Benchérif. Il se caractérise par sa couleur jaune et par de nombreux motifs en forme de roses rouges. Le Caftan Khrib de Fès peut-être taillé dans divers tissus et brodé de diverses manières, mais garde tout de fois sa forme typique, confectionné avec du Brocart, des fils de soie et d’or[19].
Ce Caftan, comme dans la tradition des Caftans marocains portés depuis des millénaires par les rois du Maroc, peut-être porté par les hommes, taillé en coupe virile. En effet, depuis l'invention des Caftans au Maroc au XII siècle sous l’Empire Almohade, ceux-ci étaient d’abord porté par les hommes[20],[21],[22].
Puis ont été, au XVIe siècle sous la dynastie Saâdienne d’El Mansour, portés pour la première fois par la gente féminine marocaine. L’ère saâdienne révolutionnera cependant l’usage de ce vêtement : les femmes se l’approprieront, marquant le début de la féminisation du Caftan[23]. Et, selon la tradition, les maîtres artisans « maâlam » confectionnent les Caftans que les femmes portent, ces maîtres artisans sont toujours des hommes.
Le Caftan « Khrib » porte la dénomination « Khrib » qui signifie « celui qui ruine » car on ne pouvait s’en procurer un, sans ruiner la trésorier familiale, à tel point celui-ci était onéreux et luxueux[5].
À Fès, selon la tradition, le Caftan « Khrib » est porté avec l’ensemble Lebsa del joher ou chedda Fassia (en français, « la tenue des perles ») de la mariée Fassie selon le rituel nuptial.
Ce Caftan peut-être plus rarement blanc[24] ou vert[25].
Le Caftan Khrib a été porté par Miss Maroc au concours Miss Univers en 1962.
Ce précieux Caftan est notamment apparu dans plusieurs productions cinématographiques marocaines. Porté par l’acteur marocain Rachid El Ouali dans le film « Ruses de femmes », sorti en 1998.
Ce Caftan est apparu dans un autre film, cette fois-ci porté par une femme, la respectable actrice marocaine, Lalla Naima Lamcharki, dans « Rue le Caire », une production de 1998.
Apparu notamment dans la série marocaine « La folie du Karma », « مسلسل جنان الكرمة », sortie en 2002.
Constamment réinventé par la créativité des stylistes marocains, l’intérêt pour le Caftan Khrib est toujours aussi grandissant[26],[27],[28],[29],[30].
Caftan El Bahja
Le Caftan El Bahja est un autre chef d'oeuvre des maîtres artisans Benchérif[2],[31]. Confectionné dans les ateliers Fassis avec du Brocart de Fès précieux, mêlant soies et fil d’or, ce luxueux Caftan marocain[32],[33],[34] se distingue par ses riches et impressionnants motifs floraux en forme de bouquet de fleurs et ses couleurs clinquantes, d'où il tire son nom, « Bahja » signifiant « bouquet de fleurs »[5].
Le Caftan El Bahja est également appelé « Deniyajet ». En effet, les motifs du Caftan El Bahja se déclinent en plusieurs modèles[35],[36],[37],[38],[39] sous l’appellation « Deniyajet » qui signifie littéralement, dans la tradition marocaine « tout le monde est venu », soulignant la prestance et la grandeur que confère ce Caftan à celui qui le porte, lors d’une grande occasion, signifiant que tout le monde se presse pour venir voir ce Caftan et les festivités grandioses qui l’accompagnent.
Considéré comme un Caftan emblématique de la femme marocaine, des artistes peintres marocains comme Noureddine Benoukkas ont peint leur muse, vêtue de ce Caftan[40],[41].
Cet apparat de grand luxe, une oeuvre d’art en soit, ne laisse d’ailleurs, pas les célébrités indifférentes, l’actrice néerlandaise Talitha Getty est tombé sous son charme. On peut la voir arboré le Caftan El Bahja[42],[43],[44] dans son fastueux Riad à Marrakech[45], au Maroc, lors d’un séjour en compagnie de son Mari John Paul Getty, qui revête lui aussi un Caftan « Deniyajat » de brocart des Benchérif[46]. Les photographies, illustrant la complicité du couple dans ce merveilleux apparat marocain, sont signés Patrick Lichfield, pour Vogue,1969.
Notamment, la célèbre styliste italienne du siècle dernier, Elsa Schiaparelli possédait un Caftan El Bahja dans sa collection personnelle[47].
Ce costume marocain a été exposé dans plusieurs musées, notamment le Victoria and Albert Museum de Londres, le Musée Bunka Gakuen Costume Museum, à Tokyo, au Japon et, il reste visible au musée Dar Si Saïd de Marrakech.
Exposition et image internationale
L’exposition « Passion Marocaine »
Yves Saint Laurent et Pierre Bergé ont accueillis, dans les salons de leur fondation à Paris, une exceptionnelle collection de Caftans et broderies, mettant en perspective l’influence dans l'oeuvre du couturier de leur "passion marocaine" commune.
Interrogé sur cette exposition, M. Bergé dira : « C’est avec beaucoup d'émotion et de fierté que nous présentons cette exposition. Saint Laurent revendique haut et fort l'influence du Maroc sur sa création. La richesse vestimentaire de ce pays ne lui a pas échappé. Il a su s'approprier les lignes de la jellaba pour créer de somptueuses robes fluides, s'inspirer du jabador[48], du burnous et du tarbouch[49] masculins pour construire des silhouettes bien à lui, transformer le burnous en une cape rose ou concevoir un caftan dans la tonalité immaculée du haïk[50] »[51].
L’exposition présentait 36 caftans marocains datant du XVIIIème siècle à nos jours. Le Caftan Khrib figurait parmi les pièces uniques exposées[52].
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L’exposition « Étoffe des sens, résonances, Serge Lutens, Yves Saint Laurent »
Les Caftans « Khrib » et « El Bahja » ont été exposé à Marrakech, ville qui a accueilli l’exposition « Étoffe des sens, résonances, Serge Lutens, Yves Saint Laurent » à Dar El Bacha – Musée des confluences. L’exposition temporaire a mis en exergue une collection de Caftans marocains, acquis par Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, démontrant leur admiration pour ce vêtement considéré comme un repère de l’identité culturelle du royaume[53].
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Musée du Caftan et de la parure aux Oudayas de Rabat
Les Caftans Benchérif sont aujourd’hui exposés à la galerie Bab El Kébir au Musée Oudayas de Rabat[54].
Cette collection exceptionnelle appartenait à une collection privée d’Yves Saint Laurent et Pierre Bergé. Cette donation au musée Oudayas de Rabat, souhaitée par Pierre Bergé, témoige selon Madison Cox, «des liens très forts qu’il entretenait avec le Maroc, pays qu’il découvre avec Yves Saint Laurent dès 1966.»[55]
Musée Dar Eljamîi
D'autres exemplaires des Caftans Benchérif sont exposés au Musée Dar Jamaï de Meknès. Le Palais Dar Jamaï transformé en musée, fut édifié en 1882, installé dans un riche riad à la magnifique architecture mauresque, est un monument typique de la haute bourgeoisie marocaine.
Dans les Arts
Les différents motifs des Caftan Benchérif ont été immortalisés par la photographe, peintre et artiste visuelle marocaine Lalla Essaydi[56] a rendu hommage aux motifs des Caftans « Khrib », « El Bahja » et « Deniyajat » dans un livre[57] réunissant ces photographies artistiques.
Les Caftans Benchérif s’illustrent alors au travers des photographie de l’oeuvre « harem revisité », numéro #32[58],[59] [60] [61] [62] [63] [64].
Par ailleurs, ces photographies ont été exposées au Frost Art Museum de Miami, en Floride[65].
Les Benchérif aujourd’hui
Aujourd’hui, les Benchérif sont toujours des acteurs du secteur. Les motifs floraux Khrib, El Bahja et Deniyajet, protégés par l’entreprise "Benchérif Home" sont toujours repris et réutilisés pour la création de Caftans et pour la décoration des intérieurs des maisons. En effet, dès 1935, les Benchérif avait déjà commencé à se diversifier, en étendant leur savoir-faire dans le mobilier Fassi. Offrant alors leur savoir-faire dans l’élaboration d’un mobilier prestigieux, de soie aux motifs fleuris colorés, estampés Benchérif[8].
C’est ainsi que les Sadaris (canapés marocains), coussins, chaises sont vêtues des motifs du Caftan Khrib, El Bahja et Deniyajet[66].
L’appellation Benchérif est toujours d’usage actuelle pour designer les tissus de brocart, un des apprentis de la famille Benchérif perpétue aujourd’hui cette tradition, au coeur de la Medina de Fès, il est considéré comme l’un des rares tisserand a encore fabriquer le brocart sinon la technique ancienne dans le monde : El Hadj El Ouazzani[67].
Notes et références
- ↑ Les Merveilles du caftan, Marsam, (ISBN 9789954212882) [lire en ligne]
- ↑ Revenir plus haut en : 2,0 et 2,1 Maroc costumes, broderies, brocarts, [lire en ligne]
- ↑ Morocco : 5000 Years of Culture, (ISBN 978-0853319160)
- ↑ https://faharas-net.translate.goog/moroccan-kaftans/?_x_tr_sl=ar&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc
- ↑ Revenir plus haut en : 5,0 5,1 et 5,2 « Le Caftan Marocain dans ses Variétés - The Moorish Times », sur moorishtimes.com (consulté le )
- ↑ Hind Joudar, histoire de la mode, « Extrait documentaire "Les merveilles du caftan marocain : spécificités et savoir-faire" », sur 360.ma
- ↑ Hind Joudar, « Extrait documentaire "Les merveilles du caftan marocain, ep. 2 : La somptuosité des étoffes" », sur 360.ma
- ↑ Revenir plus haut en : 8,0 et 8,1 L. GOLVIN, « Une lignée d'artisans : les Ben Chérif de Fès », HESPÉRIS, archives berbères, TOME XXXVII., (lire en ligne)
- ↑ Louis Auguste Girardot, « Marocaine de Tétouan », sur Artnet.com
- ↑ Marcel Vicaire, « Les Brocarts de Fès »
- ↑ Trésors des Métiers d’Art de Fès (ISBN 9782363158727)
- ↑ Hind Joudar, « Extrait documentaire saga Benchérif : "Les merveilles du caftan marocain, Ep.6 : les caftans régionaux de Fès et Meknès" », sur 360.ma
- ↑ (en) Metropolitan Museum of Art de New York, États-Unis, « Caftan Khrib »
- ↑ (en) « Antique 19th Century Moroccan Kaftan, Fez », sur 1stdibs.com
- ↑ (en) « 1960s Heavy Brocade & Gold Thread Moroccan Caftan », sur Shrimpton Couture
- ↑ (en) « A brocaded silk kaftan, Moroccan, early 20th century », sur Kerry Taylor auctions
- ↑ (en) « Caftan, mid 20th century, Morocco »
- ↑ Giselle Padoin Custódio, historienne de la mode, consultante en art et conservatrice., « Kaftans Marroquinos, Les Caftans Marocains »
- ↑ Historienne Hind Joudar, « Les Caftans de Fès »
- ↑ Les prolégomènes, Partie 2
- ↑ Histoire du Maroc : de Moulay Idrîs à Mohammed VI (ISBN 9782286095130)
- ↑ Fès, approche historique toponymique (ISBN 9782332707536)
- ↑ (en) Historical Development of the Caftan Costume, Oklahoma State University,
- ↑ (en) The British Museum, « Caftan Khrib blanc »
- ↑ (en) Marios Savva, « The meeting, Moroccan wedding »
- ↑ Ghita Chraibi et Othman Benhaddouch, « Caftan Khrib par la styliste marocaine Ghita Chraibi, photographie d'Othman Benhaddouch »
- ↑ Ghita Chraibi, Othman Benhaddouch, « Caftan Khrib par la styliste marocaine Ghita Chraibi, photographie d'Othman Benhaddouch »
- ↑ Ghita Chraibi, Othman Benhaddouch, « Caftan Khrib par la styliste marocaine Ghita Chraibi, photographie d'Othman Benhaddouch »
- ↑ Styliste Ghita Chraibi et photographie d'Othman Benhaddouch, « Photographie du Caftan Khrib réinventé par la styliste marocaine Ghita Chraibi »
- ↑ Styliste marocaine Ghita Chraibi, « Caftan Khrib réinventé pour Crystal Dress »
- ↑ (en) « Silk brocade caftan, 19th century from Fes, Morocco. »
- ↑ (en) Metropolitan Museum of Art de New-York, États-unis, « Kaftan, 19th–early 20th century, Morocco »
- ↑ (en) Victoria and Albert Museum, London, « Moroccan, late 19th century woman's Caftan »
- ↑ « Caftan Bahja, modèle enfant, en provenance de Tétouan », sur La Gazette Drouot
- ↑ (en) Victoria and Albert Museum, London, « Kaftan, women silk, Moroccan »
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- ↑ (en) « Caftan, 19th century, Morocco »
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- ↑ (en) « Caftan El Bahja, Deniyajet, early 20th century from Fes, Morocco. »
- ↑ Noureddine Benouakas, « Tableau, Femme en tenue traditionnelle, huile sur toile »
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- ↑ (en) Rebecca Cope, « Talitha Getty, Marrakech », sur Tatler
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- ↑ (en) « Talitha Getty et Paul Getty Jr portant des Caftans Benchérif à Marrakech »
- ↑ « A MOROCCAN WEDDING KAFTAN, 1920 », sur Christie's
- ↑ Moorish Times, « Jabador, tenue traditionnelle marocaine, histoire et origine »
- ↑ Mohammed Fizazi, « Le Tarbouch Marocain, l'origine Fassie », sur Leseco.ma
- ↑ Moorish Times, « Le Haïk marocain, un héritage culturel et religieux »
- ↑ « Yves Saint Laurent et Pierre Bergé font partager leur passion marocaine », sur Fashion Network,
- ↑ « Une passion marocaine, Caftans, broderies, bijoux », sur Fondation Yves Saint Laurent
- ↑ Zineb Idhannou, « Marrakech: Yves Saint Laurent et Serge Lutens exposent l’élégance de la femme marocaine », sur Plurielle
- ↑ « L'exposition à Rabat célèbre le caftan marocain dans toute sa splendeur »,
- ↑ Zineb Ibnouzahir, « La Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent fait don de caftans marocains du XIXème siècle au musée du Maroc »,
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- ↑ (en) Crossing Boundaries, Bridging Cultures, ACR Edition, (ISBN 978-2867702099)
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- ↑ (en) Lalla Essaydi, « Harem Revisited #57 »
- ↑ (en) Lalla Essaydi, « Harem Revisited #59 »
- ↑ (en) Lalla Essaydi, « Harem Revisited #53B »
- ↑ (en) « Lalla Essaydi », sur Frost Art Museum
- ↑ « La Maison Bencherif »
- ↑ « Abdelkader Ouazzani, maître du brocart au Maroc », sur France TV Info
Annexes
Articles connexes
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