Calcul relationnel
Le calcul relationnel porte un intérêt au calcul des relations mathématiques envisagées sous un angle pratique. Il vise à faire ressortir les caractéristiques de propriétés associées aux dites relations selon des contextes d'emploi différenciés[1].
La notion de relation est présente dans nos actes quotidiens dès lors qu’il y a mise en correspondance ou appariement entre objets, recherche d'analogie ou besoin d'établir des classes d'équivalence ou de connexité. Cette notion est omniprésente dans l'univers de notre discours avec des énoncés fréquents marquant les dépendances, éventuellement des liens de causalité, entre idées ou concepts. Son intérêt se voit également attesté à bien des endroits :
- en mathématiques avec le concept d'application, en fait une généralisation de mises en relation entre différentes variables,
- en logique formelle dans le calcul des prédicats avec les relations prédicatives,
- en logique floue quand par exemple des relations de similarité sont recherchées.
Il concerne de nombreux champs applicatifs aussi divers que la généalogie, les différentes relations d'ordre dans les organisations et processus techniques, les classes propres aux relations, les partitions sur un champ observé, la structuration d'un espace temporel, etc. Des démarches algorithmiques ont également été proposées pouvant se révéler particulièrement intéressantes pour la prise en compte de processus industriels, l'amélioration de la mise en place de structures organisationnelles (recours aux relations de (pré)ordre les mieux adaptées). Il permet de démontrer que certaines généralisations permettent de s'accommoder des univers où la connaissance est dite impropre, en ce sens, que les attributs la caractérisant se révèlent être flous (vague, imprécis, indéfinis, etc.).
Notes et références
- ↑ Le calcul relationnel de Michel Barès (ISBN 978-2-332-99749-4) de février 2016 édition www.edilivre.com
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