Clémentine Prieur

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Clémentine Prieur, née en 1976 est une mathématicienne française, maître de conférence à l'Université Grenoble Alpes. En 2015, elle reçoit le prix Blaise-Pascal du GAMNI-SMAI de l'Académie des sciences en mathématique.

Carrière

Diplômée de l'ENS Cachan en 2000, Clémentine Prieur a obtenu l'agrégation de mathématiques en 1999. Elle a soutenu une thèse de mathématiques à l'Université de Cergy Pontoise (1999-2001) sous la direction de Paul Doukhan. Puis elle a été maître de conférences, à l'INSA Toulouse (2002-2008) et a effectué sa recherche au laboratoire de statistique et probabilités de l'Institut de Mathématiques de Toulouse où elle a soutenu son habilitation à diriger des recherches (2006, Toulouse).

Clémentine Prieur est professeur des universités à l'Université Grenoble Alpes depuis 2008[1].

Elle effectue sa recherche au laboratoire Jean Kuntzmann[2] à Grenoble au sein de l'équipe Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) Airsea[3]. Elle enseigne les mathématiques, essentiellement à l'Université Grenoble Alpes dans les filières de mathématiques et de biologie notamment[4].

Elle est notamment directrice de plusieurs thèses et présidente de jurys de soutenance[5],[6].

Travaux

Clémentine Prieur travaille sur l'analyse de sensibilité et les méthodes statistiques[7]. Elle s'intéresse à comprendre et analyser les conséquences du réchauffement climatique sur notre environnement, qui constitue un véritable défi pour la communauté scientifique[8],[9]. Plus récemment elle s'attache à l'analyse de la dynamique de pandémie du COVID19[10] et a fait plusieurs interventions dans la presse nationale sur ce sujet, comme dans le journal du CNRS[11], le Figaro[12], et Huffingtonpost[13].

Publications

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Clémentine Prieur a publié de nombreux travaux[14],[15] et a co-signé un ouvrage intitulé Weak Dependance: With Examples and Applications[16] publié par Springer en 2007.

Distinction

Clémentine Prieur a reçu le prix Blaise-Pascal du GAMNI-SMAI en 2015[17],[18].

Références

  1. ↑ Clémentine Prieur, « Page professionnelle » (consulté le )
  2. ↑ « Annuaire du laboratoire » (consulté le )
  3. ↑ (en) INRIA, « Annuaire de l'équipe » (consulté le )
  4. ↑ Clémentine Prieur, « Page enseignements » (consulté le )
  5. ↑ idRef, « Notice de la personne », sur idref.fr (consulté le )
  6. ↑ theses.fr, « theses.fr Clémentine Prieur », sur theses.fr (consulté le )
  7. ↑ (en) Gaelle Chastaing, Fabrice Gamboa et Clémentine Prieur, « Generalized Hoeffding-Sobol decomposition for dependent variables - application to sensitivity analysis », Electronic Journal of Statistics, vol. 6, no 0,‎ , p. 2420–2448 (ISSN 1935-7524, DOI 10.1214/12-EJS749, lire en ligne, consulté le ).
  8. ↑ INRIA, « Mieux modéliser le climat grâce aux statistiques », sur inria.fr (consulté le ).
  9. ↑ « http://mathsmonde.math.cnrs.fr/images/pdf/part2/10-quantifier-incertitudes.pdf ».
  10. ↑ (en) « Transport effect of COVID-19 pandemic in France », Annual Reviews in Control, vol. 50,‎ , p. 394–408 (ISSN 1367-5788, DOI 10.1016/j.arcontrol.2020.09.009, lire en ligne, consulté le )
  11. ↑ CNRS, « Sciences numériques versus Covid-19 », sur lejournal.cnrs.fr, (consulté le ).
  12. ↑ Le Figaro, « Covid-19: une décrue plus lente que pendant la première vague », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  13. ↑ Huffington, « Pour le déconfinement, il faut mieux tester: ce nouvel indicateur pourrait-il aider? », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  14. ↑ Clémentine Prieur, « Liste de publications » (consulté le )
  15. ↑ Clémentine Prieur sur zbMATH.org.
  16. ↑ (en) Jérome Dedecker, Paul Doukhan, Gabriel Lang et José Rafael Leon, Weak Dependence: With Examples and Applications, Springer-Verlag, coll. « Lecture Notes in Statistics », (ISBN 978-0-387-69951-6) [lire en ligne (page consultée le 2021-04-15)] 
  17. ↑ Académie des Sciences, « Lauréats 2015 des prix thématiques », sur academie-sciences.fr, (consulté le )
  18. ↑ « Prix Blaise Pascal », sur http://smai.emath.fr, (consulté le )

Liens externes

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