Emmanuel Nzita

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Emmanuel Nzita

Emmanuel Nzita, né le , est un indépendantiste angolais, fils de l'ancien président du Front de libération de l'enclave de Cabinda (FLEC).

Biographie

Emmanuel Nzita est né le en RDC[1]. Il est le fils de Nzita Henriques Tiago, leader historique de la résistance cabindaise et président cofondateur du Front de libération de l'enclave de Cabinda.

Il vit en exil en Suisse (en 2022)[2].

Parcours politique

Le , il est arrêté à Kinshasa avec d'autres dirigeants du FLEC par les forces de sécurité du président Laurent-Désiré Kabila. L'Office du Haut commissaire des Nations unies aux réfugiés obtient[Quand ?] leur libération[3].

Il occupe le poste de secrétaire général exécutif du FLEC de 2014 à 2016[1],[4][source insuffisante]..

Le 6 juin 2016, quelques jours après le mort de Nzita Tiago, le commandant Alexandre Tati, chef militaire du mouvement au Cabinda, déclare prendre le direction du FLEC[5]. Ignorant cette déclaration venant du terrain, le lendemain, Emmanuel Nzita, depuis Paris, se proclame à son tour président du FLEC[6],[7],[8],[9], provoquant la scission du mouvement. Une rencontre a lieu à Bruxelles en juin, sans succès, pour une réunification[3],[10].

Positions politiques

Le site d'information angola24horas.com rapporte en 2018 la demande qu'Emmanuel Nzita adresse au secrétaire général de l'ONU de "faire pression en vue de mettre fin à l'occupation de l'État de Cabinda par l'Angola"[11]. Dans sa lettre, Emmanuel Nzita dénonce le non-respect présumé de droits de l'homme à Cabinda, "un puissant appareil répressif, avec des détentions, des tortures, la mort d'activistes et de soldats de Cabinda, accusés d'activités nationalistes" contre l'Angola[11]. Il compare la situation de l'État de Cabinda à celle du Timor oriental occupé par l'Indonésie depuis l'indépendance de ce pays en 1975[11].

En 2020, Emmanuel Nzita demande au Portugal d'intervenir ; il déclare considérer l'Angola comme étant toujours un protectorat portugais[12].

En 2022, Emmanuel Nzita accuse le gouvernement congolais de favoriser les forces armées de l'Angola en les laissant pénétrer au Congo pour y poursuivre des réfugiés de Cabinda[2].

Références

  1. Revenir plus haut en : 1,0 et 1,1 Lusa, MJP, « FLEC lamenta falta de “sinais de mudança” em Cabinda com João Lourenço | DW | 28.01.2018 », sur Deutsche Welle, (consulté le )
  2. Revenir plus haut en : 2,0 et 2,1 Deutsche Welle (www.dw.com), « FLEC-FAC denuncia ataque das forças angolanas a centro de refugiados na RDC | DW | 28.05.2022 », sur DW.COM (consulté le )
  3. Revenir plus haut en : 3,0 et 3,1 Joseph Figueira Martin, « Histoire d'une guérilla fantôme : Le(s) Front(s) de libération de l'enclave du Cabinda », Études de l'IFRI,‎ , p. 32 (ISBN 978-2-36567-668-7, lire en ligne [PDF])
  4. (pt-BR) Angola 24 Horas, « Nzita Tiago efectua remodelação no Governo Provisório de Cabinda - Angola24Horas - Portal de Noticias Online », sur angola24horas.com, (consulté le )
  5. « Angola - la bataille de succession de Nzita Tiago engagée au sein du Flec-Fac », sur web.archive.org, (consulté le )
  6. (pt) « Emmanuel Nzita, filho de Nzita Tiago e secretário-geral, sobe à liderança da FLEC/FAC », sur www.cmjornal.pt, (consulté le )
  7. (pt) « Líder dos independentistas de Cabinda pede intervenção de António Guterres », sur www.dn.pt, (consulté le )
  8. « FLEC escolheu Emmanuel Nzita wa Nzita como líder », sur Rede Angola - Notícias independentes sobre Angola, (consulté le )
  9. (pt) « Emmanuel Nzita assume liderança da FLEC/FAC », sur VOA, (consulté le )
  10. (pt) « Emmanuel Nzita assume presidência da FLEC/FAC », sur rfi.fr, (consulté le )
  11. Revenir plus haut en : 11,0 11,1 et 11,2 (pt-BR) Angola 24 Horas, « Caso Cabinda: Líder da FLEC pede intervenção do secretário-geral da ONU - Angola24Horas - Portal de Noticias Online », sur www.angola24horas.com (consulté le )
  12. (pt-BR) « Guerra de guerrilha no exclave de Cabinda está à vista da Comunidade Internacional e é um facto (in)desmentível », sur Jornal O Kwanza, (consulté le )

Article connexe

Liens externes

Article publié sur Wikimonde Plus

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