Famille Julien de Zélicourt
Famille Julien de Zélicourt | |
Armes | |
Blasonnement | De gueules au sautoir d'argent, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent |
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Période | XVIIIe siècle au XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Le Monastier-sur-Gazeille (Haute-Loire) |
Fonctions militaires | Général de corps d'armée |
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La famille Julien de Zélicourt (Julien jusqu'au milieu du XIXe siècle) est une famille française subsistante, originaire du Velay (Haute-Loire). Elle n'est pas rattachée à la famille Julien d'Aix-en-Provence, anoblie par lettres patentes en 1748 et dispensée de marc d'or en 1780.
Histoire
La famille Julien est originaire du Monastier-sur-Gazeille, en Haute-Loire.
Vers la fin du XVIIIe siècle, Théophrède Julien est notaire royal du bourg du Monastier, au diocèse du Puy-en-Velay. Il avait épousé Marie Madeleine Roche. Au moment de son mariage, il avait au moins son père, une sœur et deux frères, dont l'un avocat en parlement. De 1763 à 1780, Théofrède Julien eut quatorze enfants, cinq garçons et neuf filles. Sept de ces enfants moururent en bas âge, un autre à vingt ans, alors qu'il était étudiant[1].
La famille Julien de Zélicourt est issue de Jacques Théophrède Julien (sans doute frère du précédent), né le au Monastier-sur-Gazeille (Haute-Loire), fils de Pierre Julien et d'Anne Haon[2].
Le (9 pluviôse an III), Jacques Théophrède Julien, administrateur du département de la Haute-Loire, domicilié au Puy-en-Velay, déclare la naissance de son fils Auguste Julien, né de son mariage le à Clermont-Ferrand avec Françoise Chirol[3]. Ils eurent trois enfants dont Auguste, qui suit[4].
Son fils, Auguste Julien, né le au Puy-en-Velay et mort le , ancien garde du corps, chef de bataillon en retraite, officier de la Légion d'Honneur, marié le à Douai, avec Justine Aglaé Sophie Paix, fut le père d’Émile Julien, capitaine au 11e régiment de ligne[4].
Émile Julien puis Julien de Zélicourt, né à Paris 12e le et mort à Paris 8e le , épousa Mathile Dubarry de Lesqueron [5] d'où Gaston (Gustave) de Julien de Zélicourt (1854-1916), contrôleur des contributions à Dole , marié le à Toulouse à Suzanne de Froissard de Broissia[6], d'où postérité subsistante.
Personnalités
- Gaston de Julien de Zélicourt (1913-2004) (petit-fils de Gustave de Julien de Zélicourt, branche aînée), auteur de Madame de Sévigné - les Mystères d'une Passion (1996), descendant de Pauline de Simiane (petite fille de Madame de Sévigné)[7]
- Jacques de Julien de Zélicourt (1930-2003) (petit-fils de Gustave de Julien de Zélicourt, branche cadette), chef du cabinet militaire du Premier ministre, général de corps d'armée, officier de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite, croix de la Valeur militaire, officier de la Legion of Merit (États-Unis)[8].
- Vicomte Emmanuel de Julien de Zélicourt (-2012), chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'ordre national du Mérite[9].
Armes
La famille Julien de Zélicourt porte De gueules au sautoir d'argent, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent[10].
Les armes de la famille Julien en Provence sont De gueules au sautoir d'argent, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or[11].
Famille homonyme
Aucune source ne permet d'établir un rattachement entre la famille de Julien de Zélicourt originaire du Monastier-sur-Gazeille (en Haute-Loire) et une famille Julien originaire d'Aix-en-Provence qui donna Jean-Joseph Julien, avocat au Parlement d'Aix-en-Provence, anobli par lettres patentes de pour ses services rendus dans la charge d'assesseur d'Aix, procureur du pays de Provence[12], dont le fils Gabriel-Sextius Julien (aussi de Julien), né et baptisé le à Aix-en-Provence, sur le point de se faire pourvoir de l'office de conseiller à la Cour des Comptes, Aides et Finances de Provence sur la démission du Sieur Jean Joseph Julien, son père[13], fut dispensé le à cause de sa noblesse de payer le marc d'or de l'anoblissement conféré par la charge de conseiller en la Cour[14] « attendu qu'il est noble, ainsi qu'il le prouve : 1) par son baptistaire tiré des registres de l’église paroissiale de la ville d’Aix du qui constate qu'il est fils de Jean Joseph Julien, écuyer; 2) par la copie collationnée des Lettres de Noblesse obtenues au mois de mars 1748 par ledit Sieur Jean Joseph Julien, conseiller à la Cour des comptes d'Aix »[13].
Notes et références
- ↑ La Réforme sociale, Volume 4, 1882, page 543.
- ↑ Le Monastier-sur-Gazeille ; 1748-1787 ; Baptêmes ; Mariages ; Sépultures ; E-dépôt 255/19. folio 60/567 : acte de baptême de Jacques Théophrède Julien.
- ↑ Base Léonore, dossier d'Auguste Julien : extrait des registres d'état-civil de la commune du Puy-en-Velay.
- ↑ 4,0 et 4,1 C. D. de Magny, Le nobiliaire universel, 1856, page 259.
- ↑ Registres de l'état-civil Paris 8e, 1890, décès folio 27/31 : acte de décès le de Emile Julien de Zélicourt.
- ↑ Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 39, Champion, 1883, page 283.
- ↑ « Gaston de Zélicourt », sur Babelio (consulté le )
- ↑ « Biographie Jacques Zélicourt Général de corps d´armée », sur whoswho.fr (consulté le ).
- ↑ « vicomte Emmanuel de JULIEN de ZELICOURT », sur carnetdujour.lefigaro.fr (consulté le )
- ↑ Pierre Meller, Armorial du Bordelais, t. II, [lire en ligne]
- ↑ J.-B. Rietstap, Armorial général, t. I, [lire en ligne]
- ↑ François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse, t. 11, Schlesinger, [lire en ligne], p. 157.
- ↑ 13,0 et 13,1 Robert de Roton, Les arrêts du Grand Conseil portant dispense du marc d'or de noblesse, S. G. A. F., 1951, page 250.
- ↑ Louis Blancard, Inventaire sommaire des archives départementales des Bouches-du-Rhône antérieures à 1790, Série B, Dupont, [lire en ligne], p. 44.
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