Famille Rochas
Famille Rochas | |
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Blasonnement | D'azur, à une potence au tau d'argent, surmonntée de trois étoiles rangées, d'argent |
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Devise | « Crux postquam dedecus » |
Pays ou province d’origine | ![]() |
Allégeance | ![]() ![]() ![]() ![]() |
Fiefs tenus | Aiglun, Corrençon |
Charges | Maire de Gap, magistrat, vibailli du Champsaur |
Fonctions militaires | Lieutenant-colonel |
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La famille Rochas est une famille bourgeoise originaire du Gapençais, dont il existe plusieurs branches. Depuis l'Ancien Régime jusqu'à l'époque contemporaine, la famille est indifféremment appelée « Rochas » ou « de Rochas ».[réf. nécessaire]
Histoire
La famille de Rochas tire vraisemblablement son nom d'une place forte qu'elle occupait. Dans les Alpes, le terme « Rochas » désigne en effet couramment un lieu rocheux, disposant potentiellement d'une forteresse. Étymologiquement, le nom vient du latin rocca, signifiant roche, rocher. Le nom de famille est probablement un dérivé du provençal « de Rochassio », en référence à la place forte d'Aiglun, au Moyen Âge, « castrum de Aigledino ». Ce dernier terme, formé sur le latin aquila (aigle) et le gaulois dunum (hauteur), signifierait donc la hauteur de l’aigle.
Cette famille subsiste en trois branches, dont deux s'établirent, l'une en Dauphiné, et l'autre en Espagne et dans la région de Paris, où par corruption, elle est appelée Roxas. La branche porte pour armes : d'or à la croix bourdonnée ou pommetée de gueules, au chef d'azur, chargé d'une étoile du champ. La Branche Rochas «de la Tour» (Dauphinoise) : d'azur au tau d'argent, surmonté de trois étoiles d'argent, rangées en fasce.
Cette diversité d'armoiries vient des divers emblèmes que portaient plusieurs croisés de cette famille, lorsqu'ils suivirent le roi saint Louis, en la Terre Sainte.
Famille de Rochas d'Aiglun
Originaire de Digne, cette famille se fixe dans les environs de Digne, à Aiglun, au cours du XIIIe siècle.[réf. nécessaire]
La famille de Rochas d'Aiglun n'est pas apparenté à la famille Rochas[1]. C'est Jacques François Joseph Rochas qui se fait appeler Rochas Aiglun et c'est son fils, le père d'Albert, Marie Joseph Eugène, juge au tribunal de Briançon, qui fait officialiser le nom de Rochas d'Aiglun par un jugement en rectification d'état-civil du tribunal civil de Gap. Selon Joseph Roman, ce jugement était « complaisant ou insuffisamment motivé »[2].
La famille de Rochas d'Aiglun a fait blasonner ses propres armes et devise : De gueules, à une rose d'or, sans tige, surmontée d'un croissant d'argent. Sa devise est « Loyauté »[3].
Personnalités célèbres
- Albert de Rochas d'Aiglun (1837-1914), polytechnicien, officier du génie, il a laissé de nombreux ouvrages d'érudition sur l'histoire militaire des Alpes et les fortifications. En particulier, il a publié la correspondance de Vauban[2].
Branche dauphinoise, dite « Rochas de la Tour »
Fixée dans la région de Grenoble, cette branche a formé un rameau dans la baronnie de Sassenage où elle possédait le fief de Corençon[3]. (DE) ROCHAS (DE) (de Rochassio), en Dauphiné, famille noble et très ancienne, originaire de Provence qui dès son principe se divisa en trois branches.
L'heraldique de son blason permet par la simplicité de la forme de percevoir l'ancienneté de cette famille «D'azur au tau d'argent, surmonté de trois étoiles d'argent, rangées en fasce»
La devise de cette famille est «Crux postquam dedecus» (Après la honte croix), elle s'en serait doté lors de la septième croisade. Le sens le plus attesté consiste à reconnaitre l'acte de croisade comme une pénitence à la suite de la chute de Jérusalem. Il y a donc à travers cette devise une volonté de salut en partant reconquérir au nom de dieu cette terre.
Branche de l'Île-de-France, dite « de Châteauredon » ou ROXAS
Bibliographie
- L'armorial de Dauphiné : contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles & notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant jusqu'à nos jours les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, Lyon, impr. de L. Perrin, , 846 p. [lire en ligne]
Références
- ↑ Dictionnaire de la fausse noblesse, Tallandier, 2008, p. 374
- ↑ Revenir plus haut en : 2,0 et 2,1 « Bibliothèque dauphinoise : Albert de Rochas d'Aiglun », sur www.bibliotheque-dauphinoise.com (consulté le )
- ↑ Revenir plus haut en : 3,0 et 3,1 L'armorial de Dauphiné, Lyon, impr. de L. Perrin, , 846 p. [lire en ligne]
Voir aussi
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