Groupe La Commune

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Le groupe La Commune est un parti trotskiste français fondé en mars 1992 et dissous le 5 février 2009[1].

Historique

Il est fondé par des militants exclus en 1992 du Courant communiste internationaliste du Parti des travailleurs, dont Pedro Carrasquedo et le futur député Alexis Corbière[2],[3]. Ils fondent le Groupe La Commune qui publie un journal du même nom[2]. Il est également la section française du Mouvement Socialiste des Travailleurs - Quatrième Internationale (MST-QI)[4]. Pour des faits militants datant de 1993, période où il milite au Groupe La Commune[5], Alexis Corbière est placé en garde à vue, mis en examen pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste», avant d'être incarcéré. Il lui est reproché d'avoir participé, en 1993, à l'hébergement de réfugiés basques espagnols de l'ETA[6]. Les charges seront finalement abandonnées et le non-lieu proclamé[7].

Pedro Carrasquedo anime activement le Comité chômeurs et salariés d'Alfortville (CCSA)[8].

Des militants du groupe La Commune formeront en novembre 1992 le Groupe socialiste internationaliste[9].

Après une tentative malheureuse de fusion avec la Gauche révolutionnaire, le groupe s’est reformé. A l’échelle internationale, il est membre de l’Unité Internationale des Travailleurs – IVe Internationale. Il publie en langue française la revue Correspondance internationale. Il disposait d'un conseiller municipal à Alfortville,dès 1995 jusqu'à 2001 représenté par Françoise Carrasquedo, puis par Daniel Petri[10], jusqu'aux élections municipales de 2008. La Commune participe depuis le mouvement contre le CPE en 2006 à l’Intergroupe, avec Le Comité communiste internationaliste (trotskiste), Le Militant et le Club Liaisons Socialisme Révolution Démocratie.

Le 5 février 2009, il s'auto-dissous et rejoint le Nouveau Parti anticapitaliste, mai le quitte le 10 juin 2014 en lançant un appel pour la constitution d'un nouveau groupe: "la Commune pour un parti des travailleurs" et reconstituent l'organisation La Commune-pour un parti des travailleurs et relancent le journal du même nom[11].

Notes et références

  1. Communiqué de presse du 5 février 2009 [lire en ligne]
  2. Revenir plus haut en : 2,0 et 2,1 « Trotskysmes en France : chronologie(1928-2009) », Université de Bourgogne, (consulté le )
  3. « Un bilan du lambertisme qui reste à faire et qui sera fait », gauchemip.org (consulté le )
  4. « Pedro Carrasquedo (1951-2015) : premiers points de repères biographiques », mediapart.fr, (consulté le )
  5. [PDF]Karel Yon, « Inventaire du fonds Alexis Corbière », bdic.fr (consulté le )
  6. « Un étudiant privé de Capes pour «terrorisme» : Alexis Corbière est en prison, accusé d'avoir hébergé des membres de l'ETA. », Libération,‎ (lire en ligne)
  7. Déclaration faite le sur le plateau d'On n'est pas couché, en réponse à une question de Christine Angot portant sur cette mise en examen.
  8. Laurence Oiknine, « Les «partisans du grand soir» énervent René Rouquet le maire socialiste d'Alfortville », liberation.fr, (consulté le )
  9. « La Ligue Socialiste – IVe Internationale », gsiqi.org (consulté le )
  10. « Nous n'avons rien à voir avec les cocktails Molotov », leparisien.fr, (consulté le )
  11. « Vers l'indépendance politique ou la prostration », La Commune Chronique hebdo,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Article publié sur Wikimonde Plus

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