Rassemblement pour la France (1992)

Aller à la navigation Aller à la recherche
Rassemblement pour la France (1992)

Le Rassemblement pour la France (abrégé en RPF) est un parti politique français fondé en 1992 par Nicolas Stoquer[1].

Présentation

Nicolas Stoquer en 2011.

Il a bénéficié de la dispersion des réseaux souverainistes engendrée par la création de l'UMP en 2002. Il entend « défendre la nation française, son identité, sa culture, ses traditions dans le respect des valeurs gaullistes d'indépendance et de souveraineté populaire[2] ».

Le 22 mars 2012[3], le comité directeur du RPF a élu à l'unanimité le député du Nord Christian Vanneste à la présidence du parti[4]. À cette occasion, ce dernier a déclaré vouloir « donner au gaullisme la force d'un renouveau qui lui permettra de servir la France »[4], et souhaiter associer le RPF à l'UMP afin d'en faire le « pied droit » de cette dernière pour l'équilibrer par rapport au Parti radical[5]. Nicolas Stoquer a remis sa démission le jour même. À la suite de la médiatisation de cette nomination, Charles Pasqua a tenu à éclaircir la « confusion » qui a pu être faite avec son parti le RPFIE (appelé RPF avant 2003), indiquant qu'il y a eu le RPF de Charles de Gaulle, et maintenant le RPF de Christian Vanneste.

Élections

Fichier:Logo RPR.svg
Logotype du Rassemblement pour la République.

Lors des élections cantonales de 2011, le RPF s'allie à l'Union républicaine populaire (URP), un parti fondé par l'ancien député de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) Christian Jeanjean[1],[6].

Lors des élections législatives 2012, le Rassemblement pour la France présente plusieurs candidats dont son président Christian Vanneste. Deux des candidats de Vaucluse signent une « charte d'union de la droite et du centre » avec le maire Ligue du Sud d'Orange Jacques Bompard. Le RPF soutient également dès le premier tour Jacques Peyrat à Nice. Au second tour le parti appelle à voter pour des candidats UMP (Valérie Wagner, Charles-Ange Ginésy, Marie-Christine Salmona), du Rassemblement bleu Marine (Marion Maréchal-Le Pen, Gilbert Collard, Émile Cavasino) et pour Bompard.[réf. nécessaire]

En juillet 2014, Frédérik Bigrat dépose le nom et le logo du Rassemblement pour la République pour le compte du RPF[7],[8].

Notes et références

  1. Revenir plus haut en : 1,0 et 1,1 « Rassemblement pour la France (RPF) 1992 », sur france-politique.fr (consulté le ).
  2. Statuts 2012, sur rpf-site.fr, le site officiel du RPF. Consulté le 11 mai 2012.
  3. « Le député Christian Vanneste président du RPF », sur medias-france-libre.fr, 24 mars 2012. Consulté le 11 mai 2012.
  4. Revenir plus haut en : 4,0 et 4,1 « Christian Vanneste élu à la tête du RPF », AFP, sur lefigaro.fr, le site du Figaro, 22 mars 2012. Consulté le 11 mai 2012.
  5. François Krug, « Christian Vanneste nargue l’UMP en créant son micro-parti », Rue89, 19 avril 2012. Consulté le 11 mai 2012.
  6. « Union Républicaine Populaire (URP) », sur france-politique.fr. (consulté le ).
  7. « Le RPR ressuscité dans le Vaucluse pour siphonner l'UMP », sur Le Figaro, .
  8. « Non, le RPR de Jacques Chirac ne renaît pas de ses cendres », sur Le Lab, (consulté le ).

Liens externes

Article publié sur Wikimonde Plus

  • icône décorative Portail du gaullisme
  • icône décorative Portail de la politique française