Kurtz Mindfields

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Kurtz Mindfields, de son vrai nom Jean-Luc Briançon^[1], est un producteur et claviériste français appartenant au mouvement de la musique électronique.

Historique

Artiste et leader de la formation lyonnaise nu jazz, Abigoba, depuis le début des années 2000, Briançon se met à utiliser ses claviers pour travailler en parallèle sur un projet expérimental et choisit son nom de scène avec l'inspiration de sa jeunesse.

Débuts

C’est en 2012, dans le studio underground Nuage 7, situé dans le 5ème arrondissement de la ville de Lyon, que ses premières créations voient le jour. L’idée de départ était de renouer avec ses premières sources d’inspiration pour rendre hommage au mouvement de la musique électronique et de l’Ambient en utilisant exclusivement les machines légendaires leur étant rattachées.

Voyage artistique

Dans la perspective de réunir tout le matériel nécessaire pour ses créations, Kurtz Mindfields^[2] décida dès ses débuts de se rendre dans les places où les instruments qui firent l’histoire de ces deux mouvements se trouvaient. Lors de ces voyages, il fit la rencontre de spécialistes, détenteurs de ces machines de légende tels que Olivier Grall, Alain Potelle ou encore Thierry Durbet.

Influences musicales

Si le claviériste fait parfois un clin d’œil à des artistes tels que Jean-Michel Jarre à ses débuts ou encore à Brian Eno ou Vangelis, ce dernier se retrouve davantage en s'exprimant directement à travers l'école de Berlin (musique électronique) née dans les années 1970 à l’initiative d’artistes tels que Klaus Schulze, Tangerine Dream ou encore Ash Ra Tempel. Retrouver les sonorités produites par ces anciens synthétiseurs afin de les revisiter au mieux, était la première étape à franchir pour l’artiste.

Premier album : Journey Through the Analog adventure

Les enregistrements des pistes se sont déroulés au sein de différents studios. Pendant quatre années, Kurtz Mindfields travailla sur un retour en arrière des deux mouvements en divisant l’intégralité de ses compositions en deux parties, la première allant de 2015 à 1985 et la seconde allant de 1984 à 1970. Apparaissant sous la forme d’un double album, Journey Through The Analog Adventure, sortit en 2015. Pour ce premier opus, il mêla sa propre expérience de claviériste jazzman au grand retour de l’analogique. Il personnalisa son travail en influençant la mélodie de chaque synthétiseur modulaire utilisé. Au total, pas moins de soixante-dix claviers ont été utilisés.

Deuxième album : The Dreaming Void

Le label Nuage 7 décida d’entrer à nouveau en collaboration en 2016 pour réaliser le second album de Kurtz Mindfields. Ce dernier représente l’aboutissement de Journey Through The Analog Adventure en se concentrant cette fois-ci sur les dix premières années de l'école de Berlin, allant de 1973 à 1983. Cet album est la continuité de sa démarche expérimentale en rendant une nouvelle fois hommage aux sonorités des pionniers de la musique planante et space rock avant l’arrivée du numérique. Il eut à nouveau recours aux machines légendaires de l’époque telles que l’ARP 2500, l’EMS Synthi A, le Korg PS3300 ou encore le Moog Modulaire 3P. Le nouveau projet l'emmènera à travailler avec Olivier Grall. Il décidera de sortir son album uniquement sous la forme d’un double vinyle.

Premières reconnaissances

Journey Through The Analog Adventure fut bien accueilli par les pairs du mouvement, reconnaissant l’effort de Kurtz Mindfields de produire un son épuré grâce à la qualité de production sonore actuelle en conservant une empreinte rétro. L'artiste ^{[pertinence contestée]} commence à faire parler de lui en dehors de la France peu de temps après sa parution notamment au Canada où un webzine, Synth&Sequence, spécialisé dans la musique électronique liée à l'école de Berlin, se penche sur l’ensemble de ses productions, lui valant un article de bon accueil^[3]. Une nouvelle publication allant dans le même sens apparaîtra pour The Dreaming Void en 2016^[4]. Le webzine international spécialisé sur les musiques sombres et expérimentales, Guts of Darkness, fera de même en réservant une description élogieuse du premier opus^[5] également en 2015.

Au cours de l’année 2016, le projet artistique s'intensifie ^[pas clair]. La chaîne naissante d’un journal local, Lumière TV, entrera en contact avec lui pour une interview afin de promouvoir le double vinyle The Dreaming Void^[6]^{[source insuffisante]}. Le webzine hollandais également dédié à la musique électronique, Sonic Immersion, présentera l’album avec enthousiasme aux internautes peu de temps après^[7].

En 2017, Kurtz Mindfields collabore avec le label Electric Dream records et l'artiste Tajmahal pour l'album Analogic Touch . Invitant beaucoup d'artistes de la sphère électronique, l'album oscille entre Electronica et Berlin School .

La même année, lors du Synthfest , Kurtz Mindfields rencontre Rémy Wasselin et Jean-luc Lartigue, ingénieurs qui projettent de créer un synthetiseur semi-modulaire, et se propose d’être à la fois le musicien testeur de l'instrument et l'artiste qui en fera la promotion à travers ses projets musicaux (divers albums digitaux ou physiques, chaine Youtube, show cases, ect)

Projets SynthR3 & SynthR4

Au cours de l'année 2019, le premier synthetiseur SynthR3 est fabriqué et installé au sein du studio de Jean-Luc, Aka Kurtz Mindfields.

Il en résultera un album sorti en 2020 sous le format CD audio : SynthR3, the Burning School tape ou l'artiste reprend les grandes tendances de la cosmic music et la Berlin School. Le SynthR3 ne sera malheureusement pas présenté physiquement au Synthfest France 2020, en raison le la pandémie Covid19.

En 2021, après réflexions, les concepteurs du SynthR3 décident de remplacer celui ci par le modèle deux fois plus abouti : le SynthR4. Kurtz Mindfields sera bien sûr l'artiste qui en fera la promotion, entre autre lors du Synthfest France de l'année en cours.