Laurent Logiou

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Laurent Logiou
Illustration.
Fonctions
Conseiller municipal du Havre
En fonction depuis
(16 ans)
Vice-président du conseil régional de Haute-Normandie
En fonction depuis
(16 ans)
Biographie
Parti politique Parti socialiste
Résidence Le Havre

Laurent Logiou, né le 6 mai 1961 à Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime), est un homme politique français. Il est membre du Parti socialiste.

Vice-président du conseil régional de Haute-Normandie, conseiller municipal du Havre, il est également directeur général de l'Institut de développement social.

Origines

Laurent Logiou est né d'un père breton, marin pêcheur puis employé d'EDF, et d'une mère alsacienne, institutrice. Ses parents se sont connus au Maroc et, suite à la mutation de son père, ils rentrent en France pour s'installer à Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime), où Laurent Logiou naît le 6 mai 1961.

Une partie de sa famille part vivre au Havre.

Il y vit depuis 2000 et a quatre filles.

Supporter du HAC, il suit également de près, en tant qu'ancien handballeur, les résultats de l'équipe féminine du HAC Handball.

Études

Laurent Logiou effectue ses études primaires et secondaires à Rouen. Il obtient un baccalauréat mathématique et technique au lycée Blaise-Pascal.

Passionné pour le droit public et le droit communautaire, il obtient une licence de droit public en 1982 à l'université de Rouen, et un DEA en droit communautaire à la Sorbonne. En 1986, il obtient un diplôme d'études supérieures spécialisées en administration internationale. Il débute ensuite une thèse de doctorat qui est interrompue par son départ pour le service militaire en 1987.

Premiers engagements

Avant la fin de son service militaire, Laurent Logiou rencontre Laurent Fabius qui le décide à adhérer au Parti socialiste et à s'investir en politique. Les premières élections auxquelles il participe en tant que militant sont les présidentielle et législatives de 1988 puis les municipales de 1989 pour soutenir Michel Bérégovoy.

C'est à cette époque qu'il rencontre Alain Le Vern, alors premier secrétaire de la fédération du Parti socialiste de Seine-Maritime, qu'il considère comme son « mentor » en politique.

De 1989 à 1995, il est attaché contractuel au conseil général de Seine-Maritime pour le groupe socialiste et radical.

Premiers mandats

En 1995, il participe à la victoire des municipales à Rouen en étant le directeur de campagne d'Yvon Robert dont il devient le 1er adjoint. Parallèlement à ce mandat, il est l'assistant de Marc Massion, sénateur du Grand-Quevilly.

Candidat aux élections législatives de 1997, il perd contre le député sortant, Patrick Herr, de 82 voix. N'étant plus en phase avec le maire de Rouen, il choisit de se retirer de ses fonctions en 1998 et part alors à Fécamp travailler en tant qu'assistant parlementaire auprès de Frédérique Bredin, députée de la 9e circonscription de Seine-Maritime, puis de Patrick Jeanne son successeur.

La démission de Frédérique Bredin de son mandat de conseillère régionale lui permet par ailleurs de rejoindre l'équipe d'élus régionaux dirigée par Alain Le Vern, étant le suivant sur la liste.

Arrivée au Havre

Peu après, en 2000, Guy Fleury, secrétaire de section du Parti socialiste du Havre, lui propose de reconstruire le PS havrais, victime principale de la division de la Gauche au Havre. C'est ainsi qu'il se retrouve sur la liste PC-PS conduite par Daniel Paul aux élections municipales de 2001. L'élection est perdue mais reste un excellent souvenir pour Laurent Logiou car elle lui a permis de prendre contact avec les acteurs de la vie havraise.

En 2002, il travaille comme chargé de mission auprès du directeur général des services de la mairie de Fécamp et est désigné comme secrétaire adjoint de la section du Parti socialiste du Havre, qui comptait une cinquantaine d'adhérents. Élu secrétaire en 2004, réélu en 2006, il a passé la main à Matthieu Brasse en 2008.

Aux élections régionales de 2004, Alain Le Vern lui demande d'être son directeur de campagne. Ils sont largement réélus et Laurent Logiou est désigné président du groupe socialiste et radical.

Depuis 2006, il est directeur général de l'IDS (Institut de développement social de Haute-Normandie), institut de formation situé à Canteleu qui forme aux métiers des filières éducatives et sociales, de l'aide à la personne et de l'animation.

En 2007, après une campagne très active pour soutenir Ségolène Royal qui fera au Havre un score de 50,3 % au second tour, il se présente aux élections législatives face à Jean-Yves Besselat, député sortant de la 7e circonscription de la Seine-Maritime. Dans la foulée de la défaite présidentielle, il était assez difficile de pouvoir gagner ce type de circonscription, très ancrée à droite, surtout avec un déficit de notoriété, mais Laurent Logiou fit preuve d'originalité pendant cette campagne en éditant un DVD. Arrivé second au premier tour, il réalise un score de 44 % au second tour, meilleur score réalisé par un candidat de la gauche sur cette circonscription jusqu'alors.

Le Parti socialiste arrivant en tête des partis de gauche à quasiment chaque élection sur l'ensemble du territoire de la ville du Havre, il demande la tête de liste aux municipales de 2008, aux côtés des Verts et des Radicaux. Le Parti communiste revendiquant aussi cette tête de liste ils engagent une primaire à gauche. Les résultats ne sont pas favorables au Parti socialiste qui fait 14 % au premier tour pendant que le Parti communiste avec Daniel Paul fait 26 %. Malgré l'union au second tour, la liste UMP l'emporte 55 % contre 45 %. Laurent Logiou est, depuis, conseiller municipal du Havre et président du groupe socialiste, vert et radical de gauche. La même année, il devient vice-président du conseil régional de Haute-Normandie.

En 2010, Alain Le Vern lui demande de nouveau d'être son directeur de campagne et la liste socialiste est réélue avec un score allant au-delà de leurs espérances, et malgré la présence de deux ministres sur la liste UMP.

En décembre 2011, il publie un livre, Le Havre, terre d'avenir, dans lequel il partage ses réflexions et ses idées sur la société actuelle et ses nombreuses propositions pour Le Havre.

Il est candidat aux élections législatives de 2012, aux côtés de Nada Afiouni sa suppléante, pour la 7e circonscription de Seine-Maritime (Ouest du Havre/Montivilliers).

Qualifié pour le second tour des élections, il arrive en tête sur le canton de Montivilliers et sur la ville du Havre mais est trop largement devancé sur Sainte-Adresse, acquise à la droite depuis toujours, et perd à 49,20 % contre son adversaire UMP, le maire du Havre Edouard Philippe.

Mandats

Lien externe

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