Louis-Marie Brûlart de Genlis
Louis-Marie Brûlart de Genlis | |
Origine | ![]() |
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Grade | Abbé commendataire |
Années de service | – |
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Louis-Marie Brûlart de Genlis (1738-1761) est un officier français[Notes 1].
Biographie
Famille
Troisième fils et dernier enfants de Charles (alias Pierre) Brûlart de Genlis (1706-1753) comte, puis marquis de Genlis, qui épouse en , Louise-Charlotte Françoise de Hallencourt de Dromesnil (1710-Paris.1742), Louis-Marie Brûlart de Genlis a pour aînés :
- Charles-Claude Brûlart de Genlis (né en 1733), marquis de Genlis, colonel aux Grenadiers de France, époux de Jeanne-Maurice Pulchérie de Riotot de Villemur (née vers 1751) ;
- Charles Alexis Brûlart de Genlis (1737-1793), chevalier, comte de Genlis, marquis de Sillery, garde de la Marine, capitaine de vaisseaux, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, colonel aux Grenadiers de France, Brigadier, député aux États Généraux, il mourut guillotiné le laissant une veuve : Stéphanie-Félicité du Crest de Saint-Aubin (1746-1830), dite Madame de Genlis, dame d'honneur de la duchesse d'Orléans, gouvernante des princes d'Orléans, maîtresse du duc de Chartres, Philippe d'Orléans dit Philippe Égalité (1747-1793).
Carrière
En 1756, dans le cadre de la guerre de Sept Ans, le régiment Royal infanterie est envoyé à Toulon et s'y embarque, le , pour l'expédition de Minorque, commandée par le Maréchal duc de Richelieu, et dont il est le plus ancien régiment. Le 18, il descend le premier sur la plage de Ciutadella, petite ville qui se rendit sans résistance. Le commencèrent les opérations du siège du fort Saint-Philippe de Mahon. Le terrain offrait de grandes difficultés aux cheminements, le roc étant presque partout à nu. Le maréchal de Richelieu se résolut donc à une attaque de vive force sur tous les ouvrages à la fois. L'assaut eut lieu le à dix heures du soir. La brigade du régiment Royal eut l'attaque de droite sur la redoute de Marlborough et le fort Saint-Charles. Les troupes escaladèrent avec la plus grande ardeur des murs de vingt pieds de hauteur, malgré un feu terrible et le lendemain la garnison anglaise capitula.
Atteint de la variole, il rentre en France et meurt le , rue Saint-Jacques à Paris[1].
Notes et références
Notes
- ↑ Page éditée pour compléter la liste des abbés réguliers ou commendataires de l'abbaye de Genlis, et faire connaître un officier d'un régiment prestigieux, celui du Roi-infanterie
Références
- ↑ Archives nationales de France, scellé du 21 décembre 1761, Y.11077.
Annexes
Bibliographie
- François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la Noblesse…, Paris, 1864, 3e édition, colonnes 360 à 375.
- Jean Jouvenel, prévôt des marchands de la ville de Paris, 1360-1431, Paris, Honoré Champion, , 332 p. [lire en ligne].
- Père Anselme, Généalogie de la Maison Royale et des pairs…, Compagnie des Libraires, 1730, 3e édition, tome VI, p. 525 (en ligne).
Articles connexes
Lien externe
- « Brûlart » sur racineshistoire.free.fr.
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