Louis Fropo

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Louis Augustin Fropo
Naissance
Saint-Omer
Décès (à 82 ans)
Paris
Origine Drapeau de la France France
Grade colonel
Années de service 1876 – 1918
Commandement 124e Régiment d'Infanterie
7e Régiment de Tirailleurs Algériens
Conflits Première Guerre Mondiale
Distinctions Légion d'Honneur
Médaille coloniale
Nicham Iftikar

Louis-Augustin Fropo, né le 7 mai 1857 à Saint-Omer, mort en 1939 à Paris, est officier (colonel) de l'armée française.

Biographie

Famille

Fils de Théophile Auguste Fropo et de Laurence Le Coustre, il épouse le 4 juin 1889 Madeleine-Jeanne Ceisson[1].

Carrière militaire

A la tête du 124e régiment d'Infanterie, il participe lors de la bataille des Ardennes aux combats de Mangiennes (11 août 1914) à la bataille de Virton-Ethe (22 août 1914)[2]. Nommé à la tête de la 15e brigade (124e régiment d'infanterie et 130e régiment d'infanterie), il participe aussi aux combats de Marville (25 août 1914)[3], de Quennevières (14 septembre 1914) et aux combats de Crécy et Billancourt (22 septembre 1914). Il est fait prisonnier le 24 septembre 1914 et est remplacé par le lieutenant-colonel Rochefrette[4],[5].

« Dans la nuit, les Allemands ont débarqué à Nesles des forces considérables. Nous serons un contre dix sur un front de cinq kilomètres. Tous sont décidés à se faire tuer sur place. Le 24 septembre, dans la matinée, l'ennemi débouche en masse de Nesles, les bataillons Gaillard et de Kerguenec contiennent le choc pendant plusieurs heures. Dans la soirée, le bataillon Gaillard contre attaque vigoureusement à l'Est de Rethonvillers et le colonel Fropo, dans un beau geste d'enthousiasme, s'élance avec les premières vagues ; blessé par deux fois, il s'évanouit et est fait prisonnier. Le régiment aura perdu plus de la moitié de son effectif. »

— extrait de l'historique du 124e régiment d'infanterie

Prisonnier de guerre, il est envoyé successivement dans les camps de Ham-Munden (Hanovre), Bischofsworda (Saxe), Wiesa (Saxe), au fort de Neisse (Silésie orientale) à Szeznezyn (Lituanie) dans un camp de soldats russes. Malade, il est enfermé au lazaret de Grodno (Hrodna, Lituanie) ensuite au fort Orf d'Ingolstadt (Bavière).[réf. nécessaire]

Il est interné le 18 juin 1917 en Suisse, à Montreux, dans un camp tenu par la Croix Rouge[6]

1918 : À la fin de la Première Guerre mondiale, il est nommé à la tête du 7e régiment de Tirailleurs Algériens basé à Constantine. Peu après il est admis à la retraite.

Décorations

Notes et références

Bibliographie

Lien externe

  • Journal de marche du 124e régiment d'infanterie [1]

Article publié sur Wikimonde Plus

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