Louis Fropo
Louis Augustin Fropo | |
Naissance | Saint-Omer |
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Décès | (à 82 ans) Paris |
Origine | France |
Grade | colonel |
Années de service | 1876 – 1918 |
Commandement | 124e Régiment d'Infanterie 7e Régiment de Tirailleurs Algériens |
Conflits | Première Guerre Mondiale |
Distinctions | Légion d'Honneur Médaille coloniale Nicham Iftikar |
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Louis-Augustin Fropo, né le 7 mai 1857 à Saint-Omer, mort en 1939 à Paris, est officier (colonel) de l'armée française.
Biographie
Famille
Fils de Théophile Auguste Fropo et de Laurence Le Coustre, il épouse le 4 juin 1889 Madeleine-Jeanne Ceisson[1].
Carrière militaire
- Octobre 1876 avril 1878 : élève à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr[1] (promotion de Plewna).
- Octobre 1878 : sous-lieutenant au 43e régiment d'infanterie en Tunisie[1].
- Juillet 1883 : lieutenant au 109e régiment d'infanterie à Chaumont[1].
- Mars 1890 : capitaine, au 67e régiment d'Infanterie[1].
- En 1901 : commandant au 43e régiment d'infanterie à Lille, puis lieutenant-colonel au 31e régiment d'Infanterie à Melun et
- Juin 1914 : colonel, commandant le 124e régiment d'Infanterie à Laval.
A la tête du 124e régiment d'Infanterie, il participe lors de la bataille des Ardennes aux combats de Mangiennes (11 août 1914) à la bataille de Virton-Ethe (22 août 1914)[2]. Nommé à la tête de la 15e brigade (124e régiment d'infanterie et 130e régiment d'infanterie), il participe aussi aux combats de Marville (25 août 1914)[3], de Quennevières (14 septembre 1914) et aux combats de Crécy et Billancourt (22 septembre 1914). Il est fait prisonnier le 24 septembre 1914 et est remplacé par le lieutenant-colonel Rochefrette[4],[5].
« Dans la nuit, les Allemands ont débarqué à Nesles des forces considérables. Nous serons un contre dix sur un front de cinq kilomètres. Tous sont décidés à se faire tuer sur place. Le 24 septembre, dans la matinée, l'ennemi débouche en masse de Nesles, les bataillons Gaillard et de Kerguenec contiennent le choc pendant plusieurs heures. Dans la soirée, le bataillon Gaillard contre attaque vigoureusement à l'Est de Rethonvillers et le colonel Fropo, dans un beau geste d'enthousiasme, s'élance avec les premières vagues ; blessé par deux fois, il s'évanouit et est fait prisonnier. Le régiment aura perdu plus de la moitié de son effectif. »
— extrait de l'historique du 124e régiment d'infanterie
Prisonnier de guerre, il est envoyé successivement dans les camps de Ham-Munden (Hanovre), Bischofsworda (Saxe), Wiesa (Saxe), au fort de Neisse (Silésie orientale) à Szeznezyn (Lituanie) dans un camp de soldats russes. Malade, il est enfermé au lazaret de Grodno (Hrodna, Lituanie) ensuite au fort Orf d'Ingolstadt (Bavière).[réf. nécessaire]
Il est interné le 18 juin 1917 en Suisse, à Montreux, dans un camp tenu par la Croix Rouge[6]
1918 : À la fin de la Première Guerre mondiale, il est nommé à la tête du 7e régiment de Tirailleurs Algériens basé à Constantine. Peu après il est admis à la retraite.
Décorations
- Chevalier de la Légion d'honneur le 29 décembre 1896[1]
- Officier de la Légion d'Honneur par décret du 24 avril 1918[1]
- officier du Nichan Iftikhar le 14 juillet 1882[1]
- médaille coloniale[1].
- croix du combattant
- médaille des blessés
- médaille interalliée 1914-1918
- médaille commémorative de la guerre 1914-1918
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 et 1,8 Base Leonore : Dossier de la Légion d'honneur n° 19800035/0148/18813 : Louis Augustin Fropo.
- ↑ Revue d'infanterie vol.65, p.252, 1 juillet 1924, Paris
- ↑ Gabriel Hanotaux Histoire illustrée de la guerre de 1914 tome 5
- ↑ site web sambre-marne-yser.be
- ↑ site web chtimiste.com
- ↑ Journal des internés françaisn°37, p.786, 7 juillet 1917, Neuchâtel
Bibliographie
- Revue militaire française, 1925, page 196 : Bataille de Virton, repli du 124e régiment d'infanterie.
Lien externe
- Journal de marche du 124e régiment d'infanterie [1]
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