Réchauffisme

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Réchauffisme (en anglais warmism) est un néologisme français apparu vers 2010 et généralement attribué à l'essayiste présenté comme néo-créationniste Jean Staune, suite à son texte dénommé Darwinisme et "Réchauffisme", même combat?, paru sur le site en ligne du journal Le Monde, en février 2010[1],[2] pour désigner de façon péjorative, voire comme une idéologie millénariste ou malthusienne, la théorie officielle du GIEC selon laquelle la température de l'atmosphère terrestre est en train de se réchauffer en raison des activités humaines, entraînant à brève échéance la destruction de la nature et de l'humanité.

Ce terme a également été utilisé, sous la forme anglaise de warmism, dans un ouvrage de Rémy Prud'homme édité en 2015.

Étymologie

Le mot réchauffisme est un calque du terme anglais « warmism »[3] tel qu'il a pu être utilisé dans le titre d'un ouvrage de l'économiste Rémy Prud'homme intitulé Warmism as an ideology: soft science and hard doctrine[4].

Définition

Ce néologisme est utilisé péjorativement pour désigner comme étant une idéologie et un mouvement politique la thèse selon laquelle le réchauffement climatique aurait pour cause exclusive les activités humaines (émissions de dioxyde de carbone), ainsi que les moyens politiques (GIEC) et médiatiques qui sont mis en oeuvre par l'ONU pour démontrer cette thèse et mettre en place le projet de transition écologique avec la taxe carbone.

Ce terme est également associé à celui de « réchauffiste », lui aussi péjoratif, pour désigner les promoteurs de ce mouvement[5].

Terme équivalent

Le terme de « carbocentrisme » également utilisé par les adversaires du concept de réchauffement climatique est également utilisé, notamment par le mathématicien Benoît Rittaud, terme qu'il a utilisé lors d'une interview publié sur le site du Figaro : « Les carbocentristes n'arrêtent pas de dire qu'ils ont des tas d'arguments à faire valoir. Mais à chaque fois qu'on leur démontre qu'ils se trompent, parfois sur des points cruciaux, ils les minimisent au lieu de s'interroger et d'en tirer toutes les conséquences. »[6].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Rémy Prud'homme L'idéologie du rechauffement - Science molle et doctrine dure, 280 pages, éditions L'Artilleur (28 octobre 2015) (ISBN 978-2-8100-0681-6).
  • Stéphane Foucart Le Populisme climatique: Claude Allègre et Cie, enquête sur les ennemis de la science, 320 pages, éditions Denoël (28 octobre 2010) (ISBN 978-2207107478).

Article connexe

Liens externes

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