Stanko Kristic

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Stanko Kristic est né en Yougoslavie en 1942, aujourd'hui de nationalité serbe qui vit et travaille à Cordes-sur-Ciel. Cet artiste autodidacte a quitté son pays en 1975 pour la France[1]. Issu du monde du bâtiment, Stanko Kristic a travaillé, dès son arrivée à Paris, avec des architectes d'intérieur réputés et est très vite passé à la décoration puis de fil en aiguille s'est consacré exclusivement à la création artistique à partir de 1987. Ayant l'habitude de travailler certains matériaux, ses toutes premières œuvres seront réalisées essentiellement en plâtre peint. Mais, c'est un artiste "de la matière" et très vite il éprouvera le besoin de "tâter" autre chose. Il créera donc des masques en céramique, pâte de verre translucide, vitrail, parfois éclairés de l'intérieur.

Stanko Kristic puise son inspiration dans la mythologie et laisse ensuite courir son imagination, donnant vie à un bestiaire fantastique, toujours plus étoffé. Il affectionne tout particulièrement les figures taurines ou équines. Depuis 1993, une de ses œuvres, la "Souveraine", est intégrée à la collection privée du palais de Monaco.

Le fer et l'acier servant parfois de squelette à certains de ses travaux, l'artiste cordais s'est mis à façonner ces nouvelles matières pour des sculptures intemporelles. Il en est aujourd'hui à travailler l'acier inoxydable, notamment pour des sculptures monumentales destinées essentiellement à des expositions en extérieur.

En juin dernier, à Cagnes sur Mer, Stanko Kristic s'est fait remarquer par des pièces de plus en plus monumentales. C'est ainsi que la COMEDIE MYTHOLOGIQUE, licorne à la robe inoxydable de six mètres de haut chevauchée par une sirène, a été installée Parc Rainier III. En février 2011, Stanko Kristic a livré "La Joie de Vivre", un Cheval câbré de 4 m 50 de hauteur, à la ville de Saint-Cyr-sur-Loire[2]. Depuis, l’œuvre trône sur le rond-point du Maréchal-Leclerc (boulevard Charles-de-Gaulle) à Saint-Cyr.

On doit aussi à Stanko Kristic la double statue des "Ours au Ski" de Cauterets[3].

Le choix de Cordes-sur-Ciel

Après avoir vécu à Paris où il a acquis une notoriété internationale et réalisé plusieurs ventes à DROUOT, Stanko Kristic a découvert Cordes-sur-Ciel en 1995, où l'avait invité un ami, comme il le relate dans "La Dépêche du Midi" du 4 avril 1999. Le sculpteur n'en est jamais reparti, installant définitivement son atelier dans la bastide tarnaise. "Ses maisons en pierre me rappelaient ma Dalmatie d'origine", déclare-t-il, toujours à La Dépêche du Midi[4]. Stanko Kristic est tombé sous le charme de la cité médiévale tarnaise, comme Yves Brayer, Albert Camus[5] et de nombreux autres artistes. Une de ses sculptures monumentales (LA LEGENDE)essentiellement faite de mosaïque est implantée à l'entrée de cette célèbre cité médiévale[6].

Corbeil-Essonnes en 2012

Du 10 mars au 8 avril 2012, Stanko Kristic exposera ses sculptures monumentales, mais aussi une soixantaine d’œuvres dites "d'intérieur" à la Commanderie Saint-Jean, 24, rue Widmer à Corbeil-Essonnes[7].

Notes et références

Article publié sur Wikimonde Plus

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